Cocu-soumis
Puisque je dois confesser ma vie et mes travers sans le moindre travestissement, je dois reconnaître qu’aujourd’hui, je récolte ce que j’ai semé.
Nous avions une vie bien rangée, sexuellement stable, levrette –cuni- pipe, un peu trop à mon goût, mais je n’avais pas à me plaindre, Deb ne me faisait pas souvent le coup de la migraine. Deb est le surnom de mon épouse, vous l’aurez compris.
J’ai 39 ans, je viens d’être promu dans ma boîte au rang de directeur, j’ai des fantasmes plein la tête, et une débordante vigueur sexuelle lorsque des événements bien regrettables vont se produire dans notre vie… Encore que aujourd’hui, je n’ai rien à regretter, ce sont ces événements qui m’ont fait devenir ce que je suis, et pour rien au monde je reviendrai en arrière…
Charles
Si une débordante vigueur sexuelle, c’est d’avoir envie de baiser tous les soirs, alors je confirme, monsieur se collait à moi tous les soirs, se frottait sur ma cuisse chaude et dénudée, et attendait que je m’astreigne au devoir conjugal. Mais dix minutes plus tard, dodo… Pour ce qui est de grimper au rideau, je pouvais repasser.
Et si avoir des fantasmes plein la tête, c’est de tenter tous les soirs de passer par la porte de derrière, alors là aussi, je confirme, cela tournait à l’idée fixe chez lui. Mais je n’ai jamais cédé.
Moi, j’ai donc 29 ans, je suis l’épouse fidèle, qui rentre tous les soirs pour préparer la popote, corriger des copies (je suis prof) et repasser les chemises de mon mari. Mais comme je suis cultivée, intelligente, de bonne compagnie et au physique très agréable, j’ai le droit d’accompagner mon mari à ses soupers d’affaire. IL paraît même que j’y brille et certaines mauvaises langues avancent que mon charme n’est pas étranger à la promotion de mon époux.
Déborah