Cocu-soumis

 

Tous les jours que dieu fait, je bénis ce jour où j’ai pêché, tu le sais ma chérie, maintes fois je te l’ai répété. Cela m’a permis de te découvrir sous un jour différent, cela t’a permis de vivre une vie plus exaltante, libérée de tous les carcans sociétaux, cela nous a permis de mettre en place les règles d’une vie commune très différente, basée sur l’acceptation de ton autorité sur ma personne. Mais j’anticipe sur ce qui s’est passé les jours, les semaines, les mois et les années qui ont suivi…

 

Je rejoins Lila dans notre chambre où elle est en train de brancher l’aspirateur. Sans jouer les vierges effarouchées, elle feint malgré tout la surprise.

Je dénoue la serviette autour de ma taille et exhibe une jolie queue à demie dressée. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle est à genoux devant moi et me prodigue une fellation extraordinaire. Ses lèvres sont douces, ses coups de langue précis, et elle accompagne ses mouvements de bouche d’une douce caresse de mes bourses. Je suis au Nirvana.

Mais je veux profiter de Lila pour exaucer mes fantasmes, je veux trouver en elle ce que Déborah ne veut me donner. J’ai envie de son cul, j’ai envie de la brutaliser, de l’humilier.

 

- Alors petite salope, elle est bonne ma queue ?

 

Elle déglutit, roule des yeux pour me montrer qu’elle déguste mon dard comme s’il s’agissait d’un mets extraordinaire, et finit par répondre, la bave aux lèvres et sur le menton.

 

- C’est une vraie bitte de maître de maison.

 

Sa réponse est un véritable appel au viol. Je ne retiens que le mot « maître »… Déborah ne m’a jamais permis d’être le maître lors de nos relations amoureuses. Le nombre de fois où j’ai pu la prendre en levrette se compte sur les doigts de la main. La plupart du temps, elle est au dessus et décide de tout, depuis la position jusqu’à l’instant de la jouissance. Ce matin là, je suis le maître…

Je me saisis de sa nuque pour accompagner ses mouvements… Non, pas les accompagner, les amplifier, les accélérer… Je veux sentir mon gland contre son palais et ses amygdales, je veux la forcer, la faire hoqueter, l’obliger à m’honorer. Elle déglutit avec peine, elle se bave dessus, mais ses yeux pétillent de désir. Je la sors d’un coup de peur d’éjaculer.

 

- Allez salope, monte sur le lit, je vais te défoncer…

 

Elle sourit d’un air pervers, comme si elle avait vu clair en moi, clair dans mes fantasmes.

 

- Monsieur veut me prendre dans le lit conjugal à ce que je vois.

 

Elle en rajoute, elle se plie volontiers à mes volontés, se prête au jeu avec gourmandise. Je suis gonflé à bloc, viril comme jamais, fier comme un vrai mal en rut. Je regarde Lila onduler pour faire glisser sa jupe le long de ses jambes magnifiques, et je constate que je ne me suis pas trompé, la salope ne porte aucune culotte. Elle se balade la chatte à l’air sous sa mini jupe. Elle a un joli petit triangle noir, un duvet très fin, très régulier. Je me précipite entre ses cuisses pour respirer son parfum de femme, et suis presque déçu de ne pas respirer une intimité plus épicée. J’aurais aimé qu’elle sente la mouille, la pisse et la sueur, j’aurais aimé retrouver cette odeur de femme négligée, ce parfum si sensuel et enivrant que Déborah me refuse, préférant à chaque fois me présenter son sexe parfumé, après une douche qui me prive de ses effluves intimes et naturelles. Alors je la retourne, comme un crêpe, sans ménagement, presque violemment, pour qu’elle me présente son cul. Elle est légère, elle est soumise, la manière forte lui plaît, je le sens, je le vois à ses sourires, ses regards provocateurs, ses déhanchements lascifs. Alors je la fesse, d’abord doucement, puis devant les gémissements qui tiennent lieu de protestation, plus fermement.

 

- Regardez moi cette vilaine petite domestique, elle n’a pas été sage, elle veut être punie.

 

- Oh oui monsieur, punissez moi.

 

Voilà, elle ne peut pas être plus explicite. Je lui retourne deux baffes retentissantes qui marquent ses fesses et claquent dans notre appartement vide. Elle est surprise par ma subite poussée sadique qui lui soutire deux réels hurlements. Je me calme aussitôt et je m’agenouille derrière son cul tout rouge. Je lui écarte les fesses sans douceur, me régale visuellement du petit œillet qui me fait tant fantasmer, puis je plonge mon nez au fond de ses fesses dans l’espoir d’y trouver une odeur sauvage et sensuelle. Elle s’est régalée de ma queue, je me régale de son cul… Et elle aime sentir ma langue sur son anus à en croire les encouragements qu’elle me prodigue, les gémissements, et surtout la poussée de ses fesses sur mon visage pour que je m’enfouisse plus profondément en elle.

 

- Oui… Oui… Oh c’est bon, vas-y… Oui, lèche moi le cul…

 

Je remarque qu’elle me tutoie pour la première fois. Deux ans que je la côtoyais au bureau, deux semaines qu’elle fait notre ménage, il faut que je me retrouve le nez dans son cul pour qu’elle ose me tutoyer… Remarquez, c’est vrai que dans ces moments là, les conventions sociales éclatent en morceau. Je me retire enfin de ses fesses moelleuses et accueillantes, repu et satisfait de son goût sur ma langue, de son odeur dans mes narines. Profitant de ce répit, elle se retourne, le visage défait, souriante, jouisseuse, reconnaissante.

 

- Vous prenez votre précaution n’est ce pas ?… En plus, je ne prends pas la pilule.

 

Qu’est-ce qu’elle croit, que je vais la baiser sans préservatif ? Une salope dans ton genre, ma chérie, ça ne risque pas. Je ne dois pas être le premier à te prendre le cul, tu n’es pas bien farouche… Mais je vous l’ai dis, j’ai un peu de savoir vivre et beaucoup d’éducation, alors je lui réponds.

 

- T’inquiètes, là où je vais te la mettre, t’as pas besoin de pilule…

 

Bon, je dois reconnaître que sur cette réplique, mon éducation a été balayée par mon excitation.

 

Charles

 

Deux baffes… C’est tout de suite ce que j’ai entendu en poussant la porte d’entrée… Puis deux cris… De douleur et de plaisir… Pas un viol, non, un adultère, j’ai immédiatement compris… Je suis restée pétrifiée sur le pas de porte un bon moment, sans me rendre compte que quiconque passant dans la cage d’escalier derrière moi aurait pu entendre les gémissements de cette poufiasse. On aurait su alors que mon mari était en train de me tromper, tout l’immeuble se serait rengorgé de cette nouvelle, et je serai passée pour la cocue de service, la conne qui ne sait pas tenir son mari, qui ne sait pas le satisfaire non plus. Je prends conscience du déshonneur qui me guette si quelqu’un venait à passer derrière moi au moment où cette pute hurle de plus bel.

Je rentre et ferme la porte, les larmes aux yeux. Mon premier sentiment est la honte, une honte mêlée d’impuissance… Jamais je n’aurai soupçonné Charles en train de me tromper… Une question d’éducation, lui qui est si à cheval sur les bonnes manières, si attentionné, je n’arrive pas à y croire. Je n’ai rien vu venir, je m’en veux, je suis une vraie conne.

Et l’autre pute qui hurle sa jouissance à l’étage… Maintenant je reconnais cette voix, c’est Lila, notre nouvelle bonne. Je prends conscience alors que ce n’est peut être pas la première fois, pire, que cette relation existait peut être déjà au travail avant que cette pute ne soit mise à la porte… Oui, bien sûr, c’est pour cela que mon cher mari s’est proposé de lui donner quelques heures à faire chez nous. La honte laisse peu à peu la place à la colère, la haine, l’envie de faire mal…

Dire que je suis revenue pour dire à mon mari qu’il profite de la venue du docteur  pour prendre rendez vous chez le cardiologue, je me soucie de sa santé alors que lui ne se soucie que de sauter cette pétasse dés que j’ai le dos tourné. Cela me met dans une rogne terrible.

Je me dirige vers les escaliers sans faire de bruit, animée de sentiments contradictoires : la haine, le dégoût, mais aussi le désir de me venger (déjà), et le plaisir malsain de les surprendre. Ce que j’ai vu alors est à jamais gravé dans ma mémoire, et a déterminé toute la conduite de ma vie future… Un mal pour un bien, finalement…

 

Déborah

Jeu 26 fév 2009 1 commentaire
Bravo! Continuez comme ça! Votre blog est génial!
jeunesoumis - le 27/02/2009 à 10h02