Cocu-soumis
Je contemple mon mari en train de me baiser les pieds. C’est une sensation troublante que de voir son époux, habituellement si digne et si fier ramper devant vous. Et il met du cœur à l’ouvrage. Il me caresse doucement la cheville pendant que sa langue me besogne le pied et le talon avec application. Cette fois, j’ai gagné, il est disposé à obéir, il acceptera sans tout sans exception, il y prendra plaisir, c’est sûr, et moi aussi. D’ailleurs, je sens une douce chaleur se nicher au creux de mon ventre, je suis excitée. Et lui qui met tant de zèle à me baiser les pieds… Est il excité ? Je veux savoir.
- Déshabille toi ! dis-je en me rasseyant. Il obéit aussitôt et cela me donne envie de pousser plus loin mon avantage. Je me cale confortablement dans le fauteuil et j’ajoute. Désormais tu vivras nu sous mon toit. Tout le temps ! La première chose que tu feras en rentrant du boulot, c’est de passer à la douche et ensuite tu resteras tout nu… Pour le repas, pour dormir, la journée, le midi, le soir, tout le temps !!!
C’est une exigence que je n’avais pas imaginé avant ce moment précis, je me laisse portée par mes désirs. Mais c’est fabuleux car je prends conscience que mes fantasmes vont devenir réalité… Mais c’est encore plus fabuleux de constater que l’homme qui va exaucer tous vos caprices prend lui aussi plaisir à la faire. Charles bande… Il est nu comme un ver et ne peut dissimuler sa belle érection. Le souhaite-t-il d’ailleurs ? Non, il en est fier le salaud… Il bande… Il est dur et ferme… Il m’obéit, il est à ma botte, il est humilié mais il bande… Quelle révélation… Je suis troublée car des plus surprises. Mon mari n’est pas un modèle de virilité, elles se comptent sur les doigts d’une main, les fois où je l’ai vu bander sans avoir besoin d’une branlette ou d’une pipe. Mon mari est soumis, mon mari est masochiste, comment n’ai-je pu m’en rendre compte plus tôt ? Il aura fallu qu’il me fasse cocue et que j’exerce mon désir de vengeance pour prendre conscience de son désir de se soumettre… et du mien, jusqu’alors refoulé à commander.
Déborah
C’est un curieux mélange de honte et de plaisir qui m’envahit lorsque je baisse mon slip et présente mon sexe en érection à mon épouse tranquillement assise devant moi. Elle sait maintenant que je prends plaisir au traitement qu’elle m’inflige. Il n’y a plus d’ambiguïté ente nous, je suis mis à nu au propre comme au figuré et c’est très embarrassant. Je suis un peu étonné par la vigueur de mon excitation, mais guère plus, étant donné mon ressenti après lui avoir déjà léché les pieds la veille et ma réaction très passive face à ses gifles.
- Tu vois, fait elle en souriant. Il semble bien que cela te plaise. Quand je te disais que ta nouvelle vie pouvait te plaire autant qu’à moi, je ne pensais pas être à ce point dans le vrai. J’ai même l’impression que je suis en dessous de la vérité.
Sa remarque me procure une gêne immense. C’est une intimité refoulée et jusqu’à présent inconnue qu’elle est en train de mettre à jour. C’est comme un viol, mais en plus délicieux. Je baisse les yeux tellement j’ai honte, mais qu’est-ce que j’aime ça.
- A genoux devant moi, ordonne-t-elle en constatant le plaisir que je prends. Lorsque je serai assise dans ce fauteuil, je veux que tu te présentes à quatre pattes et que tu attendes je te donne l’ordre de venir me lécher les pieds. De toutes façons, je t’interdis désormais de t’asseoir dans le fauteuil ou le canapé. Ta place est à mes pieds désormais. (Je suis stupéfait, notre relation prend un tour franchement sado maso, mais mon silence n’est pas au goût de mon épouse). Tu comprends ce que je dis ? lance-t-elle avec agressivité.
- Oui… Oui Déborah je comprends.
- Tu dois comprendre qu’à partir de maintenant tu n’es plus mon époux, reprend elle en se penchant dans ma direction pour donner plus de poids à ses propos. Tu seras… mon chien. Je te considèrerai comme mon chien tu vivras en chien, je te dresserai comme un chien. Tu vivras à poil tout le temps, tu devras m’obéir au doigt et à l’œil, tu feras toutes les corvées, je déciderai de tout, tu comprends bien ce que je dis ?
- Oui Déborah je comprends.
- Et tu l’acceptes ? reprend elle visiblement étonnée.
- Oui, je te l’ai dit, je ne veux pas te perdre.
- Certes, mais tu ne regagneras jamais une épouse, tout juste une maîtresse. (Maîtresse, le mot est lâché. Il me fait frissonner. Je suis excité). Tu ne me baiseras plus, il est hors de question que je repasse derrière l’autre poufiasse. Je contrôlerai ta sexualité… Et je te frapperai si tu n’obéis pas ! Est tu prêt à accepter tout cela ?
Humilié, soumis, et maintenant homme battu… Dois-je ainsi renoncer à toute dignité pour pouvoir continuer à vivre à ses côtés ? Même si c’est en chien plus qu’en mari ? Mais la perspective de cette vie nouvelle m’est tout aussi effrayante qu’excitante.
- Oui Déborah, j’obéirai à toutes tes volontés, et j’accepterai les châtiments ou punitions que tu m’imposeras.
Voilà, je ne peux pas être plus explicite.
- Appelle le boulot ! Tu es encore malade aujourd’hui ! ordonne-t-elle d’une voix qui ne souffre aucune contestation.
J’appelle aussitôt ma secrétaire pour lui dire que je suis souffrant, qu’elle reporte mes rendez vous au lendemain. Ma femme passe derrière moi au moment où je raccroche.
- Et ta secrétaire, tu te l’aies faîtes aussi ? demande-t-elle méchamment en m’empoignant le cul avec fermeté.
- Non Déborah je te jure, il n’y a eu que Lila, et hier, c’était la première fois.
Elle me fixe sans me croire, je le vois à son regard et son air suspicieux.
- Je vais demander à Lila, je te préviens, si tu m’as menti, je te jette dehors, et je ne te reprendrai pas, même pour vivre sous mon toit comme un chien. Je ne tolèrerai plus aucun mensonge de ta part. Tu dois intégrer cela dans les paramètres de ta vie nouvelle. Et maintenant, va t’habiller, tu vas m’emmener à la fac !
- Ais-je le temps d’aller prendre une douche ?
Je veux lui montrer que je suis déjà dompté, parfaitement disposé à lui obéir en tout, je suis zélé, motivé et excité. Elle sourit, satisfaite que je lui demande la permission pour un acte aussi futile, mais qui révèle mon nouvel état d’esprit à son égard.
- Tu as cinq minutes ! sourit elle avec cruauté.
Je déguerpis aussitôt, plus servile que jamais. Et ce jour là, ma douche ne m’a pas pris plus de cinq minutes, soucieux que j’étais de montrer que mon engagement était sérieux, que ma motivation était grande, que ma soumission n’était nullement simulée.
Charles
Bisous à vous 2
Merci pour ces bons moments!