Cocu-soumis

 

Affirmer que je veuille me retrouver dans le plus simple appareil face à cette gamine serait se fourvoyer. Dans les fantasmes de soumission, on lit ce genre de témoignages excitants : être présenté nu devant une belle inconnue, oui, mais dans « fantasmes de soumission », il y a fantasme. Là, cette parfaite inconnue ne me procure aucune excitation, mais en revanche, une gêne considérable. Elle est bien trop jeune, je trouve humiliant et déplaisant de devoir présenter mes parties intimes à une fille aussi jeune. Mais ma femme doit s’en réjouir, d’ailleurs, elle me regarde ôter mon pantalon en souriant d’un air qui trahit son plaisir. Va-t-elle assister à toute la séance ? Cela aussi, c’est très humiliant. On dirait une mère qui ne veut pas quitter son garnement… Une maîtresse qui veut superviser les opérations, se délecter de la honte et de la souffrance de son esclave…

Au moment de retirer mon slip, alors que j’ai les yeux fixés sur la porte, apeuré à l’idée que l’esthéticienne puisse revenir, Déborah me lance d’une voix moqueuse.

 

- Montre moi ton cul ! Allez baisse toi et tend le moi bien !

 

J’obéis bien sûr, en espérant en silence qu’elle ne veuille pas le contempler trop longtemps. Mais je me dis qu’en obéissant au plus vite, elle me permettra plus rapidement de retirer l’objet qui obstrue mes fesses.

 

- Oh mon dieu, elles sont vraiment bien rouges tes fesses ! Je pensais que ça s’atténuerait mais non, elles sont écarlates !

 

C’est donc cela, elle veut me rappeler l’état de mon cul, accentuer mon humiliation. Elle ne s’en rend peut être pas compte, mais elle n’a pas besoin de ça.

 

- Ah quel joli plug, imagine si elle pouvait le voir (je me retourne, tétanisé, nous avions convenu de ne pas m’exhiber avec le plug). Mais non, je ne reviens pas sur ce que j’ai dis. Allez, tu vas pouvoir le retirer ! Mais juste pour que ce soit un peu plus amusant, tu vas le retirer sans les mains !

 

Je me décompose.

 

- Mais enfin, voyons, chérie, tu ne peux pas me demander ça…

 

- Ben si tu vois.

 

- Mais c’est impossible, je t’en prie voyons.

 

- Il te suffit de pousser. A ta place, je me dépêcherai, Cindy ne va pas tarder à revenir.

 

Mon dieu, elle est sérieuse. J’hésite et son regard se durcit.

 

- Si tu n’obéis pas, je m’en vais ! Et ce n’est pas la peine de venir gratter à ma porte ce soir, il n’y aura pas de pardon.

 

Je n’ai plus le choix à ce stade. Je m’accroupis, une position plus adéquate à l’expulsion de mon plug… Et je pousse… Quelle humiliation. J’ai les yeux rivés sur la porte qui peut s’ouvrir d’un instant à l’autre, j’ai le feu aux joues, ma femme me toise en riant, je veux disparaître tellement j’ai honte.

 

Charles

 




La position « toilettes », c’est ainsi que j’ai appelé la position accroupie de mon mari et je pense qu’il est inutile de vous faire un dessin ou de vous donner des explications à ce petit nom ridicule, mais si évocateur. Depuis cette « première fois », il y a eu des centaines de « position toilettes ». J’aime bien d’ailleurs prononcer l’ordre d’une voix sèche, sans fioritures ni ambages, et voir dans la seconde mon mari se déculotter et s’accroupir pour « pondre » l’objet qu’il a dans le cul. Mais cette « première fois », ce fut quelque chose, car mon cher époux a éprouvé les plus grandes difficultés à expulser le plug. Un manque d’entraînement auquel on a vite remédié dans les jours qui ont suivi. La panique se lisait sur son visage, la honte, l’embarras aussi… En ce qui me concerne, je suis animée de sentiments contradictoires. Je suis terriblement excitée, je mouille comme je ne pensais pas pouvoir mouiller sans stimulation physique. Mais je suis aussi fébrile, je ne suis pas prête à affronter une réaction hostile de Cindy. Certes, je la sens « libérée », elle dégage quelque chose de rassurant dans la situation où nous sommes, je ne l’imagine pas plus choquée que ça si elle surprend mon mari à poil et accroupi avec son plug dans l’anus, mais j’ai un doute, elle n’est pas dans le secret, et je dois bien avouer qu’une certaine appréhension me noue l’estomac à moi aussi. Je le suis moins aujourd’hui, mais à l’époque, toute femme normalement constituée, même investie de pouvoirs extraordinaires, aurait nourri les mêmes craintes.

Quand le plug se décolle enfin de son trou du cul, Charles a le visage aussi rouge que ses fesses. Il transpire et on croirait qu’il vient de courir le 100 mètres. La porte s’ouvre au même moment. Il se redresse et contemple le plug à terre qu’il n’a pas eu le temps de ramasser.

Cindy fait une entrée pour le moins remarquée, et je dirai très attendue. Heureusement, son regard est plus attiré par la nudité de mon mari que par le plug qui traîne à ses pieds. Elle détourne d’ailleurs les yeux pour ne pas mettre Charles mal à l’aise. Déjà qu’il est au bord de l’apoplexie.

 

- Il y a des serviettes dans l’armoire, lance-t-elle un peu vexée de devoir rappeler à mon mari les règles de base de la pudeur.

 

Charles ramasse le plug et le place dans ses vêtements, puis il part dissimuler son sexe et ses fesses dans une longue serviette prévue à cet effet.

 

Déborah

Mar 16 jun 2009 3 commentaires
Très excitant ce récit. Si Charles n'avait pas obéi vous étiez vraiment prête à rompre? A cette époque vous étiez toujours dans le chantage à la rupture ou aviez vous dépassé ce stade?
Philippe - le 17/06/2009 à 16h13
Bonne question Philippe, j'avoue avec le recul qu'il aurait été dommage que ça casse à ce moment, juste vant le meilleur de la journée. La vérité, c'est que je sais pas trop, je serai partie et l'aurait largué un moment, histoire de lui faire peur (au moins quelques jours, qu’il se retrouve à la rue). Alors oui finalement, je suis encore dans cette logique, même si elle s’atténue au profit du plaisir que je prends désormais à faire tout ce que je veux. J’ai déjà adopté un mode de vie où le plaisir que je prends à être servie est plus fort que ma résolution à le quitter. Mais cela, il l’ignore. Lui, ce qu’il voit, c’est ma détermination, il sait que je ne plaisante pas, il sait qu’un refus et c’est la rue (au moins pour quelques jours ;-)
Charles et Déborah
Pauvre Charles : et pourtant, il paraît inévitable que tôt ou tard, il faudra bien qu'il s'exhibe avec le plug dans le dérrière !!!
lesoumis62 - le 18/06/2009 à 10h13
j'aime votre récit. pour ma part, j'en suis en début de dressage, mais mon vécu ressemble à votre histoire.
ma Maitresse à acceptée de se marié avec son toutou docile. je suis le plus heureux des esclave. comme cadeau je lui ai offert une voiture neuve.
chez le concessionnaire, la vendeuse,lui dit:
\"il ne reste plus qu'un modèle en noir, c'est trés classe mais difficille à l'entretien.\"
ma Maitresse de répondre: c'est lui qui l'entretien bien sur, alors pas de problème.
serviteur - le 18/06/2009 à 16h39