Cocu-soumis

 

Je suis excité… Les frasques de mon épouse à table m’ont excité et je ne m’en étais pas rendu compte, accaparé par ma honte et ma souffrance. Humiliation et excitation vont de pair et j’en suis encore surpris à ce stade de ma nouvelle vie. Huit semaines de dressage et de soumission n’ont pas suffi à m’habituer à ce trouble plaisir d’être humilié. Je le constate une fois aux toilettes lorsque je baisse mon pantalon et mon slip pour me mettre le plug. J’ai le sexe en semi érection, les couilles gonflées de plaisir, il faut dire que cela fait un bail que je n’ai pas joui. Mais cela signifie donc que je tire un plaisir psychologique et physique bien réels… Au-delà de la douleur de voir ma femme se faire peloter par un autre, de la voir prendre du plaisir à le faire, cette douleur et cette honte me procurent un désir colossal... Putain, je suis bien maso. Il faut l’être pour ne rien répondre à son épouse lorsqu’elle vous traite de lopette devant son amant, il faut l’être pour accepter de se mettre cette prothèse phallique dans le cul, il faut l’être pour avoir docilement accepté une épilation intime intégrale. J’observe mon pubis et mes couilles toutes lisses et ne peut m’empêcher de les caresser. Elles sont douces et ultra sensibles, mon sexe se dresse. Il me paraît énorme, est-ce le fait qu’il soit dépourvu de poils qui renforce cette impression ? Je regarde le plug, m’accroupit, le positionne sous mes fesses et me l’enfonce doucement dans le fion. Je pousse, je grimace, j’ai mal, mais il entre… Je ne veux pas m’absenter très longtemps… Qui sait ce qu’ils vont faire tous les deux durant mon absence. Si cela se trouve, je vais trouver Déborah à quatre pattes sous la table en train de lui tailler une pipe. Elle est dans un état que je ne lui connais pas… Excitée, assurément, éméchée aussi un peu… Beaucoup… Je la sens capable de tout, il me faut vite les retrouver… Mais est-ce uniquement pour l’empêcher de commettre le pire ou est-ce plutôt parce que je prends goût à cette passivité qui est la mienne, cette humiliation trouble, ce côté voyeur aussi ?

 

Le plug me gêne, mais moins que mon érection qui a doublé de volume au fur et à mesure que je m’enfonçais l’engin dans les fesses. Finalement, je suis cette lopette, je suis ce « petit enculé » qui prend son pied avec un truc dans le cul, ma bitte toute raide en est la preuve indiscutable. Je me dégoûte de ce plaisir honteux.

 

De retour à la table, ma femme est passée du côté de Bruno, sa jupe remontée très haut, laisse voir ses bas. Je marque un léger coup d’arrêt, mais qu’espérais-je ? Qu’ils discutent de la réforme des universités ? Déborah est là pour se trouver un homme, pour s’envoyer en l’air, et elle en a trouvé un. J’approche doucement,  j’essaye de me trouver une certaine contenance, mais je suis à nouveau déstabilisé en apercevant la culotte de ma femme baissée au niveau de ses genoux. Je marque un nouvel arrêt et Bruno qui s’est aperçu de mon retour retire la main qui lui fouillait les cuisses sans vergogne. Ce salop était ni plus ni moins en train de la branler. Même si je m’y attendais, c’est un choc.

Déborah, qui prend enfin conscience de ma présence, rattrape la main de son amant et la maintient au creux de ses cuisses grandes ouvertes. Elle me lance un regard dur, hautain, menaçant…  Ce Regard qui me rappelle que si je fais le moindre esclandre, je couche à la rue ce soir.

 

- Au lieu de nous regarder avec cet air ahuri, tu ferais mieux de retirer ma culotte, tu vois bien qu’elle me gêne !

 

La garce, elle pousse le bouchon très loin… Comment a-t-elle pu devenir aussi perverse en quelques semaines ?

Je regarde autour de moi, nous sommes les derniers clients. Il n’y a que le serveur, à l’entrée, qui nous observe d’un air à la fois intéressé et incrédule. Lui, ça fait longtemps qu’il a saisi la situation, depuis la gifle que j’ai reçue au moment d’entrer… Je passe donc sous la table pour retirer la culotte de ma femme. Sadique, elle en profite pour m’écraser la main de la pointe de son escarpin. Je grimace mais ne laisse échapper aucune plainte. J’aimerai disparaître, qu’ils fassent ce qu’ils ont à faire, mais sans moi, c’est trop dur. Pourtant, en me saisissant de la culotte trempée de Déborah, je ne peux résister à la tentation de regarder entre ses cuisses. Sa chatte est poisseuse de mouille et Bruno a deux doigts logés au fond de son sexe. Ses petits poils blonds, qui forment habituellement un duvet délicat sont gluants de cyprine. Son jus est si abondant qu’il a coulé entre ses cuisses et jusqu’à son siège. Je la trouve obscène, mais diable, je bande dur.

 

Charles

 

Oh le petit salop hypocrite que tu fais ! Tu me trouves obscène, la chatte poisseuse, la jupe relevée et la main de Bruno dans mon con, mais toi, tu ne vaux guère mieux avec ton plug dans le cul, à quatre pattes sous la table. Tu découvres que ta femme est une belle salope et ça t’excite… Tu retranscrits ce que tu as ressenti à l’époque, ainsi que nous en avons convenu au début du blog, et cela permet à la fois de revivre nos moments intenses (et celui-ci en fut un) mais aussi à révéler à l’autre nos pensées intimes, mais je te punirai pour avoir porté sur moi un regard aussi dégradé. Et aujourd’hui, même en jouisseuse obscène, je suis ta reine, et cette obscénité, qui frise par moment la vulgarité, elle t’excite aujourd’hui plus que tout…

Mais je m’égare, revenons à la phase 4 de mon plan drague avec Bruno… La phase 4, c’est la phase ultime, c’est celle du plaisir… Enfin… Alors oui, je suis en eau, oui je jouis de cette branlette que me donne Bruno… Mais cette jouissance, je te la dois aussi, car sans ta présence, sans ton obéissance, ta soumission, je n’aurai pas pris un tel pied. Mon chéri, je peux bien te l’avouer aujourd’hui, bien plus que les doigts de Bruno me masturbant sur la banquette du restaurant, c’est toi qui m’as procuré cet orgasme. Lorsque tes doigts ont descendu ma petite culotte, lorsque mon pied a écrasé ta main, lorsque mon regard a surpris ton regard logé entre mes suisses, j’ai joui…

Mais bon, je suis tout de même là pour m’envoyer en l’air, trouver un amant, et baiser jusqu’à pas d’heure… Alors je finis par te repousser avec dédain, dissimulant à la perfection le plaisir que tu m’as donné.

 

- Espèce de vicieux, tu crois que je ne te vois pas en train de lorgner entre mes cuisses !

 

- Excuse moi, répond il en se rasseyant.

 

Le son de sa voix, tiens, intéressant… Depuis le début de mon petit manège, il a tellement la honte qu’il ne prononce pas un mot. Cela ne me dérange pas dans la mesure où il file doux. Mais s’il parle, c’est mieux.

 

- Alors ma petite lopette, tu t’es mis le plug dans le cul ?

 

- Oui.

 

Bruno passe un doigt sur mon clito tout gonflé de désir et je laisse échapper un petit gémissement de surprise. Charles est rouge comme une pivoine, sa gêne doit être immense. Cela me plaît de le voir assis en face de moi pendant que je me fais caresser par mon amant.

 

- T’as vu mon chéri comme ta petite femme est excitée ! Regarde comme ma culotte est trempée. (Il plonge aussitôt le regard sur mon slip, heureux de pouvoir fixer les yeux sur quelque chose). Vu l’état de ma culotte, t’imagines l’état de ma chatte ! (Bruno enfonce un troisième doigt dans mon marais intime et je soupire de plaisir)… Hummm, c’est bon… mon chéri, je vais devoir te laisser, Bruno bande bien dur et je crois que ce serait criminel de ne pas le soulager.

 

Joignant le geste à la parole, je me lève en recouvrant le haut de mes cuisses. J’essaie de me donner un peu d’allure en mettant un peu d’ordre dans ma tenue, puis je me penche vers Charles et lui donne le coup de grâce.

 

- Voilà mon chéri, je vais aller m’envoyer en l’air avec Bruno, j’ai réservé une chambre juste au dessus pour Bruno et moi. Toi, tu restes là, tu nous attends ! Mais comme je suis bien bonne avec toi malgré tout, je t’autorise à te masturber dans ma culotte ici en attendant. Mais interdit pour toi de quitter la table, tu te branles ici, tu ne bouges pas. Allez à tout à l’heure mon chéri, souhaite moi bien du plaisir.

 

Incapable de dire un mot, je le laisse pantois à table, les yeux rivés sur mon cul qui ondule sous la main baladeuse de Bruno.

 

Déborah

Ven 10 jui 2009 2 commentaires
Fort, très fort. Bruno qui joue le jeu à 1000% Charles qui encaisse tout et à l'en croire y trouve plus de plaisir que de souffrance et Déborah qui continue sans faiblir dans la double voie de la domination et de la perversité. Vous dites que ce fut un moment intense dans votre vie, c'est un doux euphémisme. Je pense que comme il y a eu un avant et un après Lila il y a du avoir un avant et un après cette journée. Pour beaucoup de couples et même des couples D/S vous auriez pu vous réveiller le lendemain avec une sacrée gueule de bois.

Que s'est il passé dans la chambre? dans la salle? après? Ne laissez pas vos lecteurs dans l'attente trop longtemps.Très bon week-end
Philippe - le 11/07/2009 à 13h55
Encore une fois bravo, vos textes sont de plus en plus longs, de plus en plus prenants...et bien sûr de plus en plus excitants:-)

Mais excitation mise à part, l'instant est vraiment critique et Déborah joue sur la corde raide en laissant Charles seul face à lui même... Évidement on sait que huit ans plus tard vous êtes encore dans ce type de relation mais tout dépendait au final du caractère de Charles.
J'ai essayé de m'imaginer à sa place (forcément on y arrive jamais complètement quand on est extérieur aux événements)et je pense que si ma femme m'avait laissé là plus d'une heure j'aurais eu vite fait de me dire que ça y était: plus besoin de culpabiliser maintenant, elle s'est vengé selon le principe oeil pour oeil dent pour dent, elle a compris le plaisir que l'on pouvait tirer à aller voir ailleurs, et dès leur retour j'aurais repris la situation en main, plus du tout impressionné par cette domina à qui je ne dois plus rien, j'aurais congédié l'amant en lui expliquant qu'on lui était grès d'avoir joué le jeu mais que maintenant la comédie était finie et qu'on le rappellerais peut-être si on avait besoin de lui, et finalement proposé à ma femme une trêve et l'instauration d'une relation toujours ouverte à ces jeux, mais plus équilibrée.

Bien sûr on va me répondre "oui mais elle tiens les cordons de la bourse"...allons c'est un symbole fort certe mais ce n'est que symbolique, une ouverture de compte c'est si rapide.
"Oui mais il a peur qu'elle le quitte"... je pense qu'aucun des deux ne veut vraiment quitter l'autre, surtout après avoir ouvert les portes de ces nouveaux plaisir: Peut-être que je me trompe mais à ce moment là du récit il me semble que Déborah aurait préféré pouvoir continuer à explorer cet univers avec son mari d'une manière plus équilibrée plutot que d'y renoncer complètement.

Bref, tout ça pour dire que c'est vraiment un coup de poker sur la personnalité de Charles qui est en train de se jouer (Déborah en est-elle consciente? ... ou est-elle trop excitée par la situation pour y penser;-) ) et que j'attend avec impatience de savoir ce qui va se passer dans la tête de Charles pendant ce temps et comment il va gérer cette pulsion rebelle...

Au plaisir de vous lire et en m'excusant pour la longueur du commentaire.

Switch
Switch - le 13/07/2009 à 09h09