Cocu-soumis
7.
Promenade érotique
Nous quittons la boîte aussitôt la coupe de Mona vidée.
J’ordonne à Eric de marcher devant nous, afin de l’exclure de notre trio, le mettre à l’index, et lui rappeler s’il était nécessaire son statut de cocu soumis.
Mona, décidément très entreprenante, passe son bras autour de ma taille et commence à me caresser les fesses à travers ma jupe en cuir.
- J’adore cette matière, me confie-t-elle.
Je me tourne vers elle pour lui répondre dans un sourire charmeur.
- Moi aussi…
Mais avant que je ne termine ma phrase, elle a plaqué sa bouche sur la mienne. Ses lèvres sont incroyablement douces, sa peau est chaude, ses gestes plein d’attention. Elle me caresse la joue en
poussant doucement sa langue entre mes lèvres. C’est divin. C’est la première fois qu’une femme m’embrasse. Le baiser est doux, sensuel, je fonds littéralement.
- Et le mari ! Attends une minute, lance Marcus de sa voix rieuse.
Je tourne les yeux en direction d’Eric sans décoller ma bouche des lèvres humides de Mona. Mon époux s’arrête et se retourne dans notre direction. Son regard ne peut dissimuler la surprise, puis
l’intérêt et la gêne d’être le témoin impuissant d’un baiser donné par sa propre femme à une autre femme. Il est passé deux heures du matin mais dans cette station, près des boîtes, des couples
sortent et se promènent, goûtent à la douceur du climat ou cherchent à surprendre des ébats interdits.
- Oula ! regarde ta femme comme elle est chaude ! continue Marcus en se positionnant derrière moi. Elle a le feu au derrière, ajoute-t-il en se plaquant contre mes fesses. Je vais te la
baiser, tu vas voir, mec, elle va en redemander. (Je sens à travers son pantalon que je lui fais un bel effet). Elle pourra plus se passer de moi après !
Je suis prise en sandwich au pied des immeubles de locations, j’ai la langue de Mona qui me fouille le palais, sa poitrine contre la mienne, et le sexe déjà en érection de Marcus qui me frotte le
cul à travers le cuir de son pantalon et de ma jupe. D’ailleurs, celle-ci finit par le gêner, il la relève, dévoile mon cul nu à mon époux pétrifié ainsi qu’à toutes personnes qui se trouvent là
à cet instant. Il y a souvent du monde aux terrasses et balcons des immeubles qui nous entourent.
J’ai peur d’être surprise. J’essaie de protester, mais Mona me bâillonne de ses lèvres, et la sensation d’être ainsi prisonnière de ce couple étonnant emporte mes dernières réticences. Je
frissonne de désir en apercevant dans le lointain un autre couple qui nous mate. Mais plus que ces inconnus que j’aperçois à peine, c’est l’attitude de mon mari qui me trouble le plus. Il me
regarde avec vénération rouler des pelles à Mona. Le spectacle l’excite. Sa passivité, sa soumission et son plaisir contribuent à m’exciter. Je commence à remuer doucement du bassin, à répondre
aux ondulations de Marcus et au jeu de langue de Mona. Mais au moment où je me laisse submerger par mon désir, Mona se retire doucement de ma bouche.
- Je crois qu’il est temps de rentrer, me dit elle en me désignant des yeux quelques personnes accoudées à des balcons, un peu plus haut.
Je ris doucement, un rire de nervosité, un rire qui dissimule mon embarras, car je ne suis pas ce que l’on appelle une exhibitionniste. Je me rajuste en repoussant gentiment Marcus mais celui-ci
maintient sa grosse main sous ma jupe, directement sur mon cul qu’il pelote sans vergogne. Nous louons un appartement à deux pas d’ici, je ne me sens ni l’envie ni le courage de lui demander
d’arrêter. Je décide au contraire d’exploiter la situation pour humilier encore un peu plus mon mari.
- Chéri, mets toi derrière nous ! (Eric obéit aussitôt). Comme ça tu auras une vue imprenable sur les fesses de ta chère épouse, ajoutai-je au moment de passer devant lui.
- Et ta femme, elle a un super cul ! ajoute Marcus en me malaxant les fesses comme de la pâte à gaufre. (S’il n’y va pas plus tendrement, mes fesses vont ressembler à celles de mon mari). Je
vais la défoncer, je te dis pas !
La « menace », promesse de plaisirs, me fait doucement ricaner. Une délicieuse appréhension me noue l’estomac.
Mona me donne le bras et m’incite à regagner au plus vite l’intimité de notre chambre. Entre Marcus, taillé dans le roc, membré comme un étalon, et Mona, entreprenante et à l’esprit directif, je
sens la situation m’échapper. Moi, qui ai toujours tout dirigé, je trouve la sensation grisante et délicieuse.
Durant tout le reste du trajet, Marcus me masse les fesses, parfois un peu brutalement, mais cela me change des caresses tendres et douces de mon mari. Je le laisse faire, docile, et excitée comme une puce, au bras de Mona, qui ne cesse de me chuchoter des trucs sexy.
- Petite Linda, la situation m’excite à un point, tu peux pas t’imaginer !
J’adore qu’elle m’appelle « petite Linda », car j’ai au moins dix ou douze ans de plus qu’elle. Je lui réponds au moment de passer la porte de notre immeuble.
- Oh que si, je peux l’imaginer, moi aussi je suis trempée.
- Je vais te manger la chatte, et te boire jusqu’à plus soif ! sourit elle.
Nous pénétrons à l’intérieur et Marcus, qui a parfaitement saisi la subtilité de nos rapports, repousse la porte au nez de mon mari. Exclu et humilié jusqu’au bout…
- Tu sais, Mona… (devant mon hésitation, elle dépose un petit smack sur mes lèvres) Je n’ai jamais fais l’amour à une autre femme.
Son visage s’illumine.
- Ouuaahh, c’est trop génial, je vais te dépuceler, j’adore jouer les initiatrices. T’as quel âge ?
- 39.
Elle se tourne vers son mari et lui lance d’une voix pleine de promesses.
- Marcus, mon chou, ce soir Linda est pour moi ! (Marcus n’ayant pas entendu ma confidence faite à son oreille, elle se justifie). Petite Linda n’a jamais couché avec une femme, ses orgasmes
sont à moi.
Marcus acquiesce sans pour autant me lâcher les fesses, et au moment de monter, je sens sa main vigoureuse se refermer sur mon petit pognon de cul comme une mâchoire implacable.
Bravo...
Bisoussssssssss