Cocu-soumis
J’ai encaissé le dernier billet sans rien dire, hésitant jusqu’au moment de la publication à rajouter quelque chose, je le fais finalement, car si je ne censure aucun texte de mon cocu, je les retouche parfois un peu et c’est tout, je me dois quand même de préciser que ce petit vaurien ne perd rien pour attendre et qu’il sera très sévèrement puni pour avoir dépeint sa Maîtresse sous un jour aussi mauvais. Nous nous sommes promis de livrer tout notre ressenti sur ce blog (c’est moins cher qu’une visite chez le psy) mais je passe quand même pour une mégère qui délaisse son mari, qui ne divorce pas juste pour toucher sa paye, juste pour se la couler douce à domicile…
Ca me gave un peu ce portrait qu’il fait de moi, mais après avoir lu ce qu’il a écrit et pris un peu de recul, je dois reconnaître qu’il a raison. Les premiers mois, il m’a vraiment dégoûté et la question du divorce s’est posée, cette soumission n’était à mes yeux qu’un moyen d’échapper au divorce, une soumission ménagère, il n’était plus un homme mais une lopette, comment dés lors donner du plaisir à un homme qu’on veut voir souffrir ? Il a donc bien raison, je ne lai pas branlé une seule fois en six mois, enculé, oui, pour le rabaisser et le voir souffrir, et parce qu’il m’avait rabattu les oreilles pendant des années avec son envie de m’enculer, moi, alors je prenais ma revanche.
Mais néanmoins, une correction est à apporter, car peu à peu, à partir des livreurs, je dois dire, sa soumission m’a vraiment amusé et… excité. Il n’était plus question de divorce dans mon esprit, une certaine complicité apparaissait alors.
Par contre, là où il a entièrement raison, c’est le nombre de fois où il m’a rabâché les oreilles avec Linda par çi, Linda par là, elle était devenue une icône, une déesse, un modèle. Et c’est pour cette raison aussi, qu’une fois rentrés sur Paris, j’ai décidé progressivement de couper les ponts. D’abord parce que je voyais bien que Linda gardait à l’esprit de me mettre dans son lit et que je n’étais nullement attirée par les femmes, et surtout, surtout, parce que je craignais que cette fascination de mon mari pour Linda, ne tourne à la vénération et à l’obsession, et le mène à nouveau à me tromper… Chat échaudé craint l’eau froide…
Déborah
Je comprends donc mieux pourquoi, nous n’avons pas pu construire une véritable relation une fois de retour à Paris. Nous sommes vus quelques mois, sept ou huit fois, mais je voyais bien que Déborah me repoussait.
Bref, je n’ai pas réussi à lui faire brouter mon petit minou une fois de retour dans la capitale. Je n’ai pas réussi à lui rougir le popotin non plus, ce que j’aurais adoré, je ne m’en cache pas. Alors que je mettais tous les mecs que je voulais dans mon lit, je n’ai pas été capable de la mettre, elle… que j’ai tant désiré. Se refusant à mes avances, j’ai finalement pris mes distances, lassée des seules fesses de mon mari à rougir devant eux, et surtout très vexée, je l’avoue de n’avoir pas su séduire Déborah et la soumettre à ma volonté.
Mais bon, ne ressassons pas le passé lointain, revenons sur nos retrouvailles de l’an passé, elles débouchent sur une vraie relation, celle là !!!
Je suis donc aux galeries Lafayette dans le rayon lingerie en train de choisir un string pour Caroline et je suis face à Déborah tout en cherchant le nom de son mari qui ne me revient pas.
- Oui… Déborah, c’est ça ? Comment vas tu ?
Je me souviens de la vénération que me portait son mari, un claquement de doigt aurait suffi à en faire mon esclave personnel. Il aurait tout donné pour être à la place d’Eric, c’est sûr, mais bon sang, comment s’appelait il ? Lorsque nous nous sommes retrouvés à Paris, Déborah se moquait de lui en l’appelant « petite lope ».
Déborah est l’archétype de cette grande bourgeoise bien éduquée (sauf quand elle s’adressait à sa « lopette ») et très sensuelle que j’aurais adoré rabaisser du fait de ses grands airs et de son élégance. Mais la roue a tourné…
Au moment de nos retrouvailles, je suis encore soumise à Caroline, mais très rarement, et de plus en plus à Sora,
je suis donc à un tournant. Je n’ai été fidèle à Caroline que pendant les grandes années de mon dressage (ce n’est plus le cas à cette époque), elle veut me soumettre à Sora (voir « la vie
intime d’une bourgeoise soumise », ce n’est pas le sujet ici sur ce blogg) alors je me dis pourquoi pas elle… Elle m’a toujours attiré, ce que je n’ai pas réussi il y a sept ans, pourquoi
pas aujourd’hui ?
Je sais ce que vous pensez, je viens à peine de retrouver ma vieille amie que je pense déjà à la mettre dans mon lit. Je suis une indécrottable obsédée.
Néanmoins, il n’est plus question de la soumettre à ma volonté, ma période « dominatrice » est loin derrière moi, c’est une immense envie de me soumettre, moi, qui me saisit presque immédiatement. Cette idée me pousse à orienter tout de suite la conversation dans le sens qui m’intéresse, et faire allusion à une anecdote de vacances pour le moins ambigu.
- J’ai un problème pour mettre les noms sur les visages, mais cela ne veut pas dire que je t’ai oublié… Je me souviens de tes fesses bien rouges le lendemain de votre arrivée, ajoutai-je en prenant un petit air complice et malicieux. Tu avais pris un sacré coup de soleil. (Le coup classique des nouveaux arrivants).
Elle répond à mon sourire par un rictus charmeur et ironique.
- Oui, j’ai souvenir que tu appréciais tout particulièrement le rouge sur les fesses. Tu nous en as fait la démonstration sur ton mari à plusieurs reprises. Tu prenais un malin plaisir à le fesser avant d’aller à la plage, afin qu’il soit écarlate toute l’après midi. Et bronzé comme il était, on ne pouvait se tromper quant à la présence de ses rougeurs sur son postérieur.
Ah que j’aime ce langage châtié, précieux et ampoulé, ces mots qui expriment avec justesse le vécu et le ressenti, ce débit de parole, limpide, aisé, clair, ce timbre de voix, posé et charismatique. Elle évoque sans la moindre gêne mon passé de dominatrice et cette aisance contribue à entretenir mes espoirs. Un climat érotique s’installe entre nous, et je fais tout pour l’entretenir.
- Et il n’y a pas que les fesses de mon mari que j’aurais aimé rougir à l’époque, je te le garantie.
Ma remarque est une perche que je lui tends, mais aussi une pointe de défi, histoire de la provoquer.
- Je m’en étais rendue compte Linda, je peux te l’assurer, mais ce n’était pas vraiment ma tasse de thé, fait elle, le regard pétillant. Me faire rougir le popotin, je veux dire, ajoute-t-elle en plaisantant au cas où je n’aurais pas compris. Et aujourd’hui plus qu’hier. Tu n’as pas voulu comprendre que tu n’étais pas la seule à aimer rougir des derrières soumis ! Et puis, pour être franche avec toi, les femmes, à l’époque, n’étaient vraiment pas ma tasse de thé.
A l’époque ? Cela signifie-t-il qu’elle a changé ??? Je mets un certain temps à saisir ce que cette réponse suggère, veut elle aussi me faire comprendre qu’elle aurait aimé me donner cette fessée et que dans mon aveuglement de dominatrice, je n’ai rien vu ?
Notre conversation a quelque chose d’irréel… Nous ne nous sommes pas revues depuis 7 ans et nous parlons à demi mots de fessées et de culs rougis…Mais elle est particulièrement réceptive à mes allusions, elle est comme moi intéressée, sinon, elle montrerait quelques signes de gêne, et dévierait du sujet… Mais c’est tout le contraire, comme si elle n’attendait que ça elle aussi, et au fond, elle répond au désir irrationnel qui est né en moi lorsque je l’ai revu. Je me dois toutefois de dissiper tout malentendu, et évacuer le moindre doute, pour espérer ensuite lui proposer sans équivoque me « rougir le popotin » comme elle vient si bien de le dire.
- Tu veux dire que… ?
Je laisse ma phrase en suspens en espérant qu’elle la termine.
-…Que j’avais saisi ton manège, que tu mourrais d’envie de me dominer, de me courber sur tes genoux et de me donner la fessée comme à une petite fille. C’était marrant d’ailleurs la façon que tu avais de me materner, de me considérer comme ta fille, tu as quoi ? dix ans de plus que moi ? (J’acquiesce) et tu voulais jouer avec moi à la maman perverse et dominatrice.
Elle éclate de rire et je suis sous le charme. Je ne m’étais pas rendue compte que je la maternais et que je voulais jouer à la mère fouetteuse, tout juste avais-je conscience de jouer les initiatrices, de leur montrer une voie… la voie, leur voie.
Linda
Maitresse STELLA
Ton blog est vraiment de super qualité n'hésites pas à venir l'inscrire sur ma top si tu veux :-)
A bientot
Pour la seconde partie, vos retrouvailles avec Linda sentent le souffre. les épisodes suivants seront j'en suis sur très excitants.
Au plaisir de vous lire
Bisous Eva