Cocu-soumis
Je ne pensais pas avoir déjà suscité ce désir à cet instant, j’en suis heureuse, je peux donc presque en parler comme d’un coup de foudre sexuel. Moi, à cet instant, je te revois nue dans cette boutique en train de t’exhiber dans des tenues les plus affriolantes les unes que les autres, et je t’imagine un instant en train d’enfiler le sous vêtement que je tiens entre les mains.
C’est une belle femme, elle est fine, lui irait il ? Je rougis, mais garde le silence. Déborah s’aperçoit de mon trouble.
- Je ravive des souvenirs troublants, n’est-ce pas ? Oh ne le nie pas, à moi aussi, le feu me vient encore parfois aux joues lorsque je repense aux belles fessées que tu administrais à ton époux. Et la fois où tu m’as mis sous le nez ton gros gode ceinture, tu rêvais de me baiser, hein avoue ? Me prendre comme une petite chienne, à quatre pattes, devant nos maris respectifs, ça t’aurait plu ?
Je suis surprise par le ton très direct de Déborah et son franc parler me déstabilise. Je fais « oui, c’est vrai », et elle poursuit en faisant preuve de cette même franchise.
- Mais aujourd’hui plus qu’hier, je ne pourrai plus me rabaisser à m’agenouiller devant quiconque si mon mari est présent, cela dégraderait mon image de Maîtresse. J’ai suivi ta voie Linda, je suis devenue une Maîtresse accomplie, je domine mon mari autant que je le trompe désormais. Il t’a porté aux nues tu ne peux même pas imaginer, et moi, j’ai compris qu’il fallait que je t’imite…
- J’ignorai…
Et c’est vrai que j’ignorais alors la fascination que ma relation a pu exercer sur ce gentil couple de bourgeois… Enfin surtout sur son mari…
- Allons Linda, une femme comme toi n’ignore pas l’effet qu’elle peut produire sur les hommes (sur les hommes, oui, mais pas sur toi, hélas) tu es la maîtresse parfaite ! Mais aujourd’hui, je ne pourrai plus me laisser manipuler comme si j’étais ta petite fille, aujourd’hui, je serai la manipulatrice, je ne te suivrai plus aussi docilement dans les sex shop et autres lingeries de la station, je ne suis plus aussi passive, je dirai même que j’étais coincée, j’ai trouvé ma voie… (Mon silence embarrassé est un indéniable aveu de faiblesse qui la pousse à aller plus loin). Ou alors, ce serait à moi de te faire essayer toutes ces tenues sexy ? ajoute-t-elle dans un sourire narquois.
Humm, ce que j’aime ce sourire, ce que j’adorerai essayer pour toi toutes ces tenues sexy… Moi, je veux bien être ta marionnette, ta petite fille… Manipule moi Deborah, soumets moi…
Linda
Je me rappelle ces quelques soirées passées à écluser les boutiques sexy de la station, j’y ai souvent repensé d’ailleurs, c’est quelque chose qui marque… Pour moi, je crois que le plus humiliant, ce fut le tout début, quand tu restais plantée devant moi dans la cabine et que tu me regardais baisser ma culotte, c’est con
parce qu’on vivait à poil dans ce camp, tu me voyais nue tous les jours, mais le fait de se déculotter et de porter ensuite des trucs sexy, je trouvais ça humiliant de le faire devant une autre
femme. Je ne pourrai pas le refaire aujourd’hui… L’inverse, oui, mais moi, c’est fini.
Mon allusion fait son petit effet, je vois ma Linda piquer un fard monumental. Que lui est il arrivée toutes ces années ? Elle a perdu de son aura, en tous cas de son autorité, elle ne m’impressionne plus, mieux, j’ai l’impression, moi, de l’impressionner. Le rapport de force s’est inversé entre nous. Je me dis alors que c’est le résultat de sept ans de domination sur mon cocu, j’y ai gagné en assurance, et je pratique maintenant la fessée d’une main très ferme, je m’y connais pour rabaisser les soumis et… les soumises… Se peut il que Linda soit tentée par une expérience de soumission ? Je ne l’imagine pas soumise, c’est impossible, après les démonstrations d’autorité sur son mari qu’elle a pu nous donner, mais je suis troublée.
- Le nombre de fois où je me suis déculottée devant toi dans ces boutiques, tu te souviens ?
- Je t’avouerai Déborah, que j’adorais te voir faire.
-
Oui eh bien aujourd’hui, c’est moi la Maîtresse, c’est moi qui déculotte les petites filles.
- Seulement les petites filles ?
La remarque de Linda sort de sa bouche du bout des lèvres, dans un souffle, ou plutôt devrais-je dire dans un soupir. Elle est rouge écarlate tellement elle semble embarrassée, et il y a de quoi… N’est elle pas en train de me faire comprendre qu’elle aimerait se déculotter devant moi ? Qu’elle aimerait se soumettre ? Je n’en reviens pas, mais au fond, cela expliquerait son attitude un peu gauche, et ce sentiment de puissance que je ressens en face d’elle, si différent de ce qu’il était dans le passé. Cette fois, je dois savoir, je veux savoir, j’ai pris un ascendant qui me fait même penser que j’en ai le droit et le pouvoir…
- Tu aimerais te déculotter devant moi ? Tu sais ce que cela signifie ? Ce sont les petites filles désobéissantes que l’on déculotte, juste avant de leur donner une bonne fessée…
- Tu aurais du mal, je crois…
- Tu ne m’en crois pas capable ? Attention, je pourrai prendre cela comme un défi. Il n’y a pas que les petites filles qui se prennent des fessées, les bourgeoises arrogantes dans ton genre, ça peut aussi les remettre à leur place…
Déborah
Linda, te faudrait-il encore une jeune maîtresse pour te guider dans tes écrits?
Mais ne le prenez pas mal, mesdames, je vous aime toujours et je continuerai à vous lire!