2. Ma femme prend le pouvoir

Jeudi 2 avril 4 02 /04 /Avr 00:09

 

Trop en retard pour mes travaux dirigés à la fac, j’appelle pour excuser mon absence, mais j’indique bien que je serai présente pour assurer le cours du début d’après midi.

Du coup cela nous libère un créneau pour aller à la banque. Nous sommes des clients privilégiés, et bien que n’ayant pas rendez vous, nous sommes immédiatement reçus par un conseiller financier. La scène mérite d’être relatée ici tant mon mari a du être humilié des explications qu’il a du fournir pour justifier le basculement de toutes ses économies et surtout de ses payes futures sur le seul compte de sa chère épouse. Et j’ai été bien inspirée d’être présente pour assister à cet acte de soumission volontaire.

 

- Nous trouvons que ce sera plus simple s’il n’y a qu’un compte, explique Charles, à cet instant encore assez peu embarrassé.

 

- Oui, oui je comprends, réplique le banquier.

 

L’homme est jovial mais pas des plus élégants. Il porte un costume trois pièces trop étroit pour ses cent kilos et il ne cesse de lorgner sur mes jambes. 

 

- Je vous avais conseillé depuis longtemps de tout regrouper sur un même compte joint, cela vous fera des frais en moins.

 

Notre homme n’a pas compris et mon mari hésite à le contredire. Sa gêne le maintient dans une sorte de mutisme ridicule qui a le don de m’exacerber. Je suis contrainte d’intervenir.

 

- Ce n’est pas ce que nous souhaitons, n’est-ce pas chéri ?

 

- Ah bon ? s’étonne notre banquier.

 

- Non… Euh… Pas vraiment. Ce n’est pas un compte joint que nous souhaitons ouvrir, il s’agit juste de supprimer mon compte et d’y faire transférer tous les fonds sur celui de mon épouse.

 

- Oui, je vois, mais le compte sera au nom de madame et monsieur…

 

Il ne voit pas encore mais déjà il pressent quelque chose d’anormal. Il fronce les sourcils et sa voix trahit un certain trouble. Il faut dire qu’il a de plus en plus de mal à détacher ses yeux de mes jambes et que cela m’amuse d’adopter des poses de plus en plus équivoques. Jamais auparavant je ne me serai permise ce genre d’attitude, une femme s’amusant à croiser les jambes, relever doucement son tailleur, exhiber la lisière de ses bas, je l’aurais volontiers qualifié de salope et d’allumeuse. Et pas au sens sexy que les hommes peuvent imaginer. Mais à cet instant, cela me plaît, surtout que mon mari commence à percevoir mon petit manège. Il lance un regard noir au banquier qui plonge les yeux entre mes cuisses, même si je suis persuadée qu’il ne peut entrevoir ni le haut de mes cuisses, encore moins ma petite culotte.

 

- En fait il n’y a aucune création ou modification de compte, il s’agit de tout transférer sur celui de mon épouse.

 

- Oui mais je mentionne tout de même votre nom. Ce sera un compte madame ou monsieur, ainsi vous pourrez signer et utiliser le chéquier.

 

Je croise les jambes bien haut pour attirer l’attention du banquier et répond à la place de mon mari, qui est rouge de honte. Mais est-ce mon jeu de jambes qui le met mal à l’aise ou le fait de devoir lui expliquer sa nouvelle situation financière, si embarrassante et humiliante pour lui ?

 

- Mon mari est un vilain dépensier, dis-je sur le ton de la plaisanterie et de la réprimande. Le compte sera à mon nom et à mon nom uniquement. Il est hors de question qu’il est accès à l’argent qui s’y trouve. Je serai donc la seule à gérer nos économies, il n’y a donc pas de signature pour lui.

 

Sur la fin j’utilise un ton vraiment autoritaire. Il sait maintenant à qui il a à faire, et pour clore mon intervention, lui montrer que la partie est finie, je me recale sur mon siège et rajuste mon tailleur. Il se tourne aussitôt vers Charles, embarrassé d’avoir été surpris à reluquer mes jambes. Voilà comment en quelques minutes on met deux hommes dans l’embarras. Je jubile intérieurement. La situation m’excite.

 

- Monsieur est-ce bien là ce que vous souhaitez ? Cela vous prive de tout droit de regard sur ce compte, et donc vous ne jouissez plus de votre paye ni des fonds que vous venez de transférer et qui sont tout de mêmes assez conséquents.

 

- Ma femme vous l’a très bien expliqué. Elle gère désormais les comptes toute seule, et elle seule peut avoir accès à l’argent qui s’y trouve.

 

Le banquier, surpris par cette situation inhabituelle, ne se résigne pas.

 

- Monsieur, excusez moi d’insister, mais il est important que vous compreniez les conséquences de vos actes. L’argent qui se trouvera sur le compte de votre épouse échappera totalement à votre contrôle, et même dans le pire des cas, sans signature ni procuration, vous ne serez pas en droit de réclamer le moindre centime, même si vous en êtes le principal approvisionneur.

 

Charles se tourne vers moi, en attente d’une ultime approbation de ma part. A moins qu’il ne regrette déjà son geste, ou se demande si je vais bien aller jusqu’au bout ? Alors je prends mes responsabilités… la fierté, la provocation, l’autorité, tout cela perce dans ma voix au moment de répondre.

 

- Mon mari est peut être le principal approvisionneur du compte, mais je serai la seule décisionnaire, c’est ainsi que nous l’avons décidé. Et c’est irrévocable.

 

Le banquier acquiesce enfin dans un rictus qui marque malgré tout sa désapprobation.

 

- Alors monsieur, il ne vous reste plus qu’à signer cet acte de renoncement et celui-ci pour résilier votre compte. (Et pour détendre l’atmosphère soudainement devenue plus solennelle, il ajoute sur le ton de la plaisanterie). Madame tient désormais les cordons de la bourse.

 

Je ne peux m’empêcher de répondre d’une voix narquoise.

 

- Oui, et de toutes les bourses ! précisai-je en posant ma main sur le haut de la cuisse de mon époux. N’est-ce pas chéri ?

 

Charles s’empourpre et répond un « oui chérie » qui cloue le banquier sur place. Probablement n’aura-t-il jamais rencontré de couple comme nous ! Mais il doit savoir que cela existe, que les femmes aussi peuvent mener la barque. C’est tout un passé de femme soumise, des siècles d’humiliations qui viennent d’être rayés d’un coup de plume. Il aura suffi de quelques signatures pour faire de moi une femme riche, indépendante, et dépositaire des pleins pouvoirs sur mon mari. Je suis grisée et excitée en sortant de la banque. Il ne doit pas y avoir beaucoup de femmes qui soient sorties d’une officine bancaire aussi excitée que je l’étais à cet instant.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 2. Ma femme prend le pouvoir
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Dimanche 29 mars 7 29 /03 /Mars 12:01

 

Je contemple mon mari en train de me baiser les pieds. C’est une sensation troublante que de voir son époux, habituellement si digne et si fier ramper devant vous. Et il met du cœur à l’ouvrage. Il me caresse doucement la cheville pendant que sa langue me besogne le pied et le talon avec application. Cette fois, j’ai gagné, il est disposé à obéir, il acceptera sans tout sans exception, il y prendra plaisir, c’est sûr, et moi aussi. D’ailleurs, je sens une douce chaleur se nicher au creux de mon ventre, je suis excitée. Et lui qui met tant de zèle à me baiser les pieds… Est il excité ? Je veux savoir.

 

- Déshabille toi ! dis-je en me rasseyant. Il obéit aussitôt et cela me donne envie de pousser plus loin mon avantage. Je me cale confortablement dans le fauteuil et j’ajoute. Désormais tu vivras nu sous mon toit. Tout le temps ! La première chose que tu feras en rentrant du boulot, c’est de passer à la douche et ensuite tu resteras tout nu… Pour le repas, pour dormir, la journée, le midi, le soir, tout le temps !!!

 

C’est une exigence que je n’avais pas imaginé avant ce moment précis, je me laisse portée par mes désirs. Mais c’est fabuleux car je prends conscience que mes fantasmes vont devenir réalité… Mais c’est encore plus fabuleux de constater que l’homme qui va exaucer tous vos caprices prend lui aussi plaisir à la faire. Charles bande… Il est nu comme un ver et ne peut dissimuler sa belle érection. Le souhaite-t-il d’ailleurs ? Non, il en est fier le salaud… Il bande… Il est dur et ferme… Il m’obéit, il est à ma botte, il est humilié mais il bande… Quelle révélation… Je suis troublée car des plus surprises. Mon mari n’est pas un modèle de virilité, elles se comptent sur les doigts d’une main, les fois où je l’ai vu bander sans avoir besoin d’une branlette ou d’une pipe. Mon mari est soumis, mon mari est masochiste, comment n’ai-je pu m’en rendre compte plus tôt ?  Il aura fallu qu’il me fasse cocue et que j’exerce mon désir de vengeance pour prendre conscience de son désir de se soumettre… et du mien, jusqu’alors refoulé à commander.

 

Déborah

 

C’est un curieux mélange de honte et de plaisir qui m’envahit lorsque je baisse mon slip et présente mon sexe en érection à mon épouse tranquillement assise devant moi. Elle sait maintenant que je prends plaisir au traitement qu’elle m’inflige. Il n’y a plus d’ambiguïté ente nous, je suis mis à nu au propre comme au figuré et c’est très embarrassant. Je suis un peu étonné par la vigueur de mon excitation, mais guère plus, étant donné mon ressenti après lui avoir déjà léché les pieds la veille et ma réaction très passive face à ses gifles.

 

- Tu vois, fait elle en souriant. Il semble bien que cela te plaise. Quand je te disais que ta nouvelle vie pouvait te plaire autant qu’à moi, je ne pensais pas être à ce point dans le vrai. J’ai même l’impression que je suis en dessous de la vérité.

 

Sa remarque me procure une gêne immense. C’est une intimité refoulée et jusqu’à présent inconnue qu’elle est en train de mettre à jour. C’est comme un viol, mais en plus délicieux. Je baisse les yeux tellement j’ai honte, mais qu’est-ce que j’aime ça.

 

- A genoux devant moi, ordonne-t-elle en constatant le plaisir que je prends. Lorsque je serai assise dans ce fauteuil, je veux que tu te présentes à quatre pattes et que tu attendes je te donne l’ordre de venir me lécher les pieds. De toutes façons, je t’interdis désormais de t’asseoir dans le fauteuil ou le canapé. Ta place est à mes pieds désormais. (Je suis stupéfait, notre relation prend un tour franchement sado maso, mais mon silence n’est pas au goût de mon épouse). Tu comprends ce que je dis ? lance-t-elle avec agressivité.

 

- Oui… Oui Déborah je comprends.

 

- Tu dois comprendre qu’à partir de maintenant tu n’es plus mon époux, reprend elle en se penchant dans ma direction pour donner plus de poids à ses propos. Tu seras… mon chien. Je te considèrerai comme mon chien tu vivras en chien, je te dresserai comme un chien. Tu vivras à poil tout le temps, tu devras m’obéir au doigt et à l’œil, tu feras toutes les corvées, je déciderai de tout, tu comprends bien ce que je dis ?

 

- Oui Déborah je comprends.

 

- Et tu l’acceptes ? reprend elle visiblement étonnée.

 

- Oui, je te l’ai dit, je ne veux pas te perdre.

 

- Certes, mais tu ne regagneras jamais une épouse, tout juste une maîtresse. (Maîtresse, le mot est lâché. Il me fait frissonner. Je suis excité). Tu ne me baiseras plus, il est hors de question que je repasse derrière l’autre poufiasse. Je contrôlerai ta sexualité… Et je te frapperai si tu n’obéis pas ! Est tu prêt à accepter tout cela ?

 

Humilié, soumis, et maintenant homme battu… Dois-je ainsi renoncer à toute dignité pour pouvoir continuer à vivre à ses côtés ? Même si c’est en chien plus qu’en mari ? Mais la perspective de cette vie nouvelle m’est tout aussi effrayante qu’excitante.

 

- Oui Déborah, j’obéirai à toutes tes volontés, et j’accepterai les châtiments ou punitions que tu m’imposeras.

 

Voilà, je ne peux pas être plus explicite.

 

- Appelle le boulot ! Tu es encore malade aujourd’hui ! ordonne-t-elle d’une voix qui ne souffre aucune contestation.

 

J’appelle aussitôt ma secrétaire pour lui dire que je suis souffrant, qu’elle reporte mes rendez vous au lendemain. Ma femme passe derrière moi au moment où je raccroche.

 

- Et ta secrétaire, tu te l’aies faîtes aussi ? demande-t-elle méchamment en m’empoignant le cul avec fermeté.

 

- Non Déborah je te jure, il n’y a eu que Lila, et hier, c’était la première fois.

 

Elle me fixe sans me croire, je le vois à son regard et son air suspicieux.

 

- Je vais demander à Lila, je te préviens, si tu m’as menti, je te jette dehors, et je ne te reprendrai pas, même pour vivre sous mon toit comme un chien. Je ne tolèrerai plus aucun mensonge de ta part. Tu dois intégrer cela dans les paramètres de ta vie nouvelle. Et maintenant, va t’habiller, tu vas m’emmener à la fac !

 

- Ais-je le temps d’aller prendre une douche ?

 

Je veux lui montrer que je suis déjà dompté, parfaitement disposé à lui obéir en tout, je suis zélé, motivé et excité. Elle sourit, satisfaite que je lui demande la permission pour un acte aussi futile, mais qui révèle mon nouvel état d’esprit à son égard.

 

- Tu as cinq minutes ! sourit elle avec cruauté.

 

Je déguerpis aussitôt, plus servile que jamais. Et ce jour là, ma douche ne m’a pas pris plus de cinq minutes, soucieux que j’étais de montrer que mon engagement était sérieux, que ma motivation était grande, que ma soumission n’était nullement simulée.

 

Charles

Par Charles et Déborah - Publié dans : 2. Ma femme prend le pouvoir
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Mercredi 25 mars 3 25 /03 /Mars 00:05

Mon épouse est magnifique dans son ensemble beige. Elle m’en impose autant par son aplomb que par son apparence des plus sensuelle. Son tailleur remonte légèrement lorsqu’elle s’assied dans le fauteuil et malgré moi, je plonge mon regard sur ses cuisses légèrement dénudées. Elle porte des bas voiles couleur chair, classiques mais sexy. Elle va enseigner dans cette tenue et j’envie les étudiants qui vont assister à ses cours. Beaucoup doivent fantasmer sur une prof aussi sexy…

Mais à cet instant c’est moi qui me retrouve dans la position de l’élève qui se fait réprimander. Je suis debout devant elle, tête basse, mains dans le dos, terriblement gêné et humilié par cette posture qu’elle me force à adopter. Elle est la prof, je suis son élève, et elle va me faire la leçon… Non, plus que la leçon, elle va me passer un savon. L’espace d’une seconde, je l’imagine me courbant sur ses cuisses et me donnant une fessée. Ma queue réagit à cette image fantasmagorique. Je crois que j’aimerai, en tous cas, je me laisserai faire. Je me découvre de plus en plus soumis et masochiste… Et je ne suis pas au bout de mes découvertes.

 

- Si je renonce au divorce, et je dis bien si, des choses vont changer dans notre couple, des choses importantes… et il va falloir me prouver que tu es prêt à les accepter.

 

 - Je te l’ai dit, je suis prêt à tout pour éviter ce divorce. Je ne veux pas te perdre.

 

Déborah sourit et croise les jambes, ce qui lui donne une contenance de reine. Un mot de sa part et je tombe à genoux, un ordre d’elle et je lui baise les pieds. C’est quand on est sur le point de perdre ce qu’on a de plus cher qu’on est prêt à tout pour le retenir. Ma femme me donne cette chance de pouvoir la retenir, je ne la laisserai pas passer.

 

- Désormais, c’est moi qui prendrai seule, toutes les décisions qui concernent notre couple. Est-ce que tu es prêt à l’accepter ?

 

Mais qu’entend elle par « toutes les décisions » ? S’agit il vraiment de toutes les décisions ? N’ai-je vraiment plus aucun mot à dire ? Sa décision semble mûrement réfléchie, elle est déterminée, et j’ai conscience qu’en hésitant, la discussion pourrait tourner court. Alors je donne mon accord.

 

- Oui, je suis prêt à payer le prix de ma faute.

 

- Tu t’engages peut être à la légère mon chéri, tu ignores ce que ton engagement va signifier ! Je ne suis pas prête à passer l’éponge aussi facilement, sache le, et j’ai la rancune tenace, tu le sais.

 

C’est vrai qu’elle est rancunière, mais si c’est le prix à payer, je lui dois bien cela, je nous dois bien cela… Et puis, je retiens qu’elle m’a appelé mon chéri, même si le ton employé, narquois et moqueur, était bien plus porteur de sens et de sous entendu que le mot lui-même.

 

- Pour te montrer que je suis sérieuse quand je dis cela, je veux que ce soir quand tu rentres du boulot, tu aies fait le nécessaire auprès de la banque pour clôturer ton compte et transférer tout l’argent qui s’y trouve sur le mien. (Au début de la phrase, j’ai cru qu’elle allait me demandait de rentrer plus tôt pour lui préparer un bon repas ou finir le ménage de Lila, mais là, je suis à mille lieues d’un tel scénario). Tu signeras les papiers pour que ta paye soit virée sur mon compte, exige-t-elle d’une voix calme et froide, mais tu ne verras plus la couleur de cet argent, je serai la seule à avoir la signature, tu dépendras totalement de moi, même pour aller chercher du pain, il te faudra me demander de l’argent.

 

J’accuse le coup, je ne m’attendais pas à cela. Déborah le remarque et s’en offusque aussitôt.

 

- C’est bien ce qu’il me semblait. Tu voulais encore me mener en bateau. Tu comptais t’en tirer avec un dîner aux chandelles, pardonne moi chérie, et hop on efface l’ardoise. Tu t’es foutue de ma gueule, tu m’as convaincu d’engager ta maîtresse pour pouvoir la baiser sous notre toit, dans notre lit conjugal, alors sache que je ne suis pas prête à passer l’éponge, et que je te donne le choix entre accepter mes exigences ou le divorce !

 

Sa colère est palpable, je ne l’avais pas imaginé si blessée, je ne la pensais pas aussi déterminée.

 

- Très bien j’accepte.

 

Elle se calme aussitôt, et l’espace d’un instant, je me dis que sa colère n’était que simulacre. Elle recroise les jambes, plus haut encore que la première fois, un geste incontestablement plus érotique, et j’aperçois la lisière de ses bas. Je m’assieds dans le fauteuil d’en face, heureux que la tension soit si vite retombée, mais oubliant aussi qu’elle m’avait donné l’ordre de rester debout.

 

- Je ne t’ai pas dit de t’asseoir que je sache, me lance-t-elle, le regard noir, le visage fermé. Si tu n’es pas capable de m’obéir au doigt et à l’œil, et de rester debout si je t’en donne l’ordre, ce n’est même pas la peine d’aller plus loin. Il faut que tu comprennes que je suis sérieuse quand je dis que les choses vont changer. Je t’ai laissé mener notre couple pendant 10 ans et vois où cela nous mène, au divorce ! Alors maintenant, je prends les choses en main, à ma façon, et c’est moi qui donne les ordres ! Si tu n’es pas d’accord, tu te casses et tu vas refaire ta vie ailleurs. Mais si tu es d’accord, tu te lèves et tu écoutes la liste de mes exigences, car j’en ai pas fini avec toi !

 

Je suis abasourdi par tant de détermination. Il n’y a cette fois aucun simulacre, elle est sérieuse, et elle m’intimide à un point inimaginable. Jamais elle ne m’a parlé sur ce ton. Je me lève.

 

- Bien, dit elle dans un large sourire. Tu sais, j’ai bien réfléchi et je crois que cette nouvelle vie peut te plaire autant qu’à moi. Il te suffit de prendre plaisir à m’obéir, c’est un état d’esprit, une philosophie de vie, je ne sais pas moi, il suffit de te dire que tu as mené la barque pendant dix ans, que tu as échoué, que c’est mon tour. Mais bien sûr, c’est une philosophie qui implique des actes concrets. L’aspect financier est essentiel pour que tu sois sous mon contrôle, sous ma coupe, tu vois ce que je veux dire, n’est-ce pas ?

 

- Oui, oui, je vois, je suis d’accord, je passerai à la banque dans la journée, je ferai le nécessaire, c’est promis…

 

- Oui, j’y compte bien. Mais tu dois donc te douter que je ne vais pas me contenter de tenir les cordons de la bourse. Ta paye sur mon compte, c’est un moyen de pression indispensable mais je te veux désormais à ma botte au quotidien, je crois que c’est t’avoir vu à mes pieds hier qui m’a donné l’idée. Je me suis dit que c’était là ta vraie place, qu’est-ce que tu en penses ?

 

Elle a raison, cela m’a excité, et je suis content que la scène lui ait plu également, mais je n’ai pas la force de lui avouer, alors je réponds stupidement que « je ne sais pas ».

 

- Ce n’est pas la réponse que j’attendais, je suis déçue, ça commence mal, réplique-t-elle dans un sourire que je ne lui connais pas. S’en suit un long silence où elle me fusille du regard. Je baisse les yeux et elle ajoute. Vas-y recommence, lèche moi les pieds. Cela te permettra de savoir si tu aimes ça ou non… mais fais attention à ta réponse, cela va conditionner mon désir à te garder près de moi ou à te jeter dehors comme le mari infidèle que tu es !

 

J’hésite un instant, conscient de ce que va me coûter cet acte humiliant, c’est le début de mon abdication volontaire, le début d’une nouvelle vie de soumission. Déborah sent que je craque, que je renonce et pense qu’il est inutile d’aller plus loin. Elle se lève, et c’est à cet instant que je cède. Je tombe à genoux, les larmes aux yeux, et je lui baise les pieds.

 

Charles

Par Charles et Déborah - Publié dans : 2. Ma femme prend le pouvoir
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Samedi 21 mars 6 21 /03 /Mars 19:00

 

Sans argent, sans papier, sans téléphone, je peux vous assurer qu’on se trouve bien démuni aujourd’hui. Pour la première fois de ma vie, j’ai pris le métro sans payer… Moi Charles de la Sauverie (nom fictif), grand bourgeois s’il en est, cadre sup d’une grande boîte de la Défense, j’en suis réduit à sauter au dessus du portique et guetter les issues de peur d’être contrôlé. J’ai basculé dans une autre dimension, j’ai l’impression d’avoir changé de vie. J’ai échangé le confort d’une vie bourgeoise contre la précarité d’une vie de roture et de galère. Mais malgré mon inconfort, s’il n’y avait cette peur de perdre mon épouse, je dois avouer, sans pouvoir le comprendre pour autant, que le fait d’avoir été chassé de chez moi par ma propre femme a quelque chose d’excitant. Je me remets en question, mais les réponses que j’apporte me font honte : je suis excité par la soumission, la colère de Déborah m’a beaucoup plu, me retrouver à ses pieds et être giflé m’a fait bander tout à l’heure. Je suis un pervers qui se croyait obsédé par la sodomie et qui se découvre soumis.

C’est dans cet état d’esprit, celui d’un homme brisé et soumis, que je me présente chez Lila. Je ne sonne pas à sa porte parce que je suis à la rue (enfin si un peu quand même), je sonne parce que ma femme m’en a donné l’ordre : « Va rejoindre ta pute… Va passer la nuit chez elle, je ne veux plus de toi chez moi. »

Lila est plus que surprise de me voir débarquer chez elle, mais après lui avoir expliqué ce qui s’était passé après son départ, elle se montre attentionnée, compatissante et douce. Le tact et la gentillesse dont elle fait preuve à mon égard, s’accordent à merveille avec ma docilité. Je suis totalement désorienté et j’accepte tout. Je l’écoute, je l’approuve, je dîne quand elle me dit de dîner, je me douche quand elle me dit de me doucher, je me couche quand elle me met au lit…

Le lendemain, Lila me dépose près de chez moi, et j’intercepte ma femme lorsqu’elle quitte notre appartement. J’espère seulement qu’elle ne va pas me faire une scène.

 

Charles

 

Je m’attendais à ce que Charles m’accoste en bas de chez moi, je ne suis pas surprise, il a besoin de se changer, de ses papiers, de son portable, il doit aller travailler. J’ai pensé toute la nuit à cette confrontation, je sais comment le cueillir, pas l’accueillir… Le cueillir…

 

- Chérie, j’ai besoin de monter à l’appartement avant d’aller travailler… commence-t-il d’un air intimidé. (Son manque d’assurance convient parfaitement à la suite que j’ai prévu de donner à cet entretien, mais je ne dis rien, afin de l’obliger à me faire de nouvelles excuses et lui montrer que la nuit ne m’a pas rendu plus indulgente). Ecoute, je ne te demande pas de me pardonner, mais tu comprends que je dois aller travailler… Je t’en prie.

 

Je garde le silence mais je fais demi tour pour le raccompagner. Une petite surprise l’attend une fois dans l’appartement.

 

- J’ai décidé de demander le divorce, dis-je en refermant la porte derrière moi d’un air menaçant.

 

Charles blêmit. Une vraie descente de mine, mon premier effet est réussi.

 

- Déborah, je t’en prie, prend le temps d’y réfléchir…

 

- J’ai eu la nuit pour y réfléchir.

 

- Je ferai ce que tu veux mais ne divorçons pas !

 

Voilà ce que je voulais entendre… Premier cap de notre entretien franchi avec succès et rapidement, c’est encourageant pour la suite. Je gagne en assurance, et part m’asseoir dans le canapé derrière nous.

Charles veut s’asseoir en face de moi mais je le coupe dans son élan.

 

- Non, reste debout ! Pour ce que j’ai à te dire, tu restes debout.

 

Il obéit, je marque un nouveau point, il est, je le sens, disposé à tout accepter…

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 2. Ma femme prend le pouvoir
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  • : Cocu-soumis
  • : 11/02/2009
  • :
  • : Une relation basée sur la domination totale de madame sur son époux, et l'acceptation de celui-ci à voir sa femme diriger le couple... l'acceptation aussi que sa femme le trompe sans vergogne... l'acceptation, donc, d'être cocu et soumis !!!
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