Voilà, c’est comme ça que ma femme m’a trompé pour la première fois… 2 mois après mon incartade avec Lila, c’était il y a 8 ans… Je m’en souviens comme si c’était hier… Chaque seconde passée dans le restaurant en sa compagnie et celle de Bruno sont à jamais marquées dans ma mémoire… Celles qui ont suivi aussi… Interminable attente, seul à table comme un con pendant que sa femme se fait tringler à l’étage par son amant. C’est dur, c’est une vraie souffrance, j’ai la haine. J’imagine Déborah à quatre pattes se faisant enculer, se faisant traiter de tous les noms, je veux la voir rabaissée, qu’elle souffre pour m’avoir fait endurer ce calvaire, qu’elle souffre sans jouir… Que Bruno soit finalement impuissant et la laisse insatisfaite, ou plus comique, qu’il soit un éjaculateur précoce et qu’à peine débraguetté, il se répande entre les mains de ma femme. Ces images me consolent une seconde puis me plongent dans un abîme de perplexité, de souffrance, de honte…
Et puis, je me rappelle de son ordre : la salope, elle veut que je me branle… Oui, la salope, ce sont ces idées machistes, ces termes, ces images où je la dégrade physiquement et verbalement qui me viennent à l’esprit lorsque je me retrouve seul. C’est dur… Tout le contraire de mon sexe, trop mou pour pouvoir me branler… Je ne suis plus excité, je suis abattu, je n’ai plus la présence érotique de Déborah pour me faire bander… Et là, c’est du concret, c’est une chose que de la voir se trémousser sous les caresses de Bruno, c’en est une autre que de l’imaginer se faire baiser… On est passé du jeu où je suis le témoin voyeur et passif à celui d’exclu frustré et humilié.
Charles
Mon pauvre Charles, je suis morte de rire en lisant ces états d’âmes qui m’étaient inconnus avant ce jour. Je m’apprêtais à te raconter comment Bruno m’a baisé dans cette chambre d’hôtel, puis, en te lisant, je me suis ravisée. Il faut à ce stade de notre blog, dévoiler notre façon de « construire » notre « récit »… Il s’agit d’une correspondance érotique. Tu écris, je lis, et je te réponds, rebondissant sur tes propos comme je suis en train de le faire. Ainsi je découvre ta mesquinerie et ton caractère effronté au moment où tu aurais dû te réjouir des orgasmes de ton épouse dans les bras d’un inconnu. Tu n’es qu’un mufle, et tu mérites donc une punition : tu ne sauras rien de ce premier amant, de ce premier adultère…
Ah si, tout de même, quelques éléments sont à porter à ta connaissance : il n’est pas impuissant, loin s’en faut… Il ne m’a pas éjaculé dans les mains en moins d’une minute, comme cela a pu t’arriver dans le passé si fréquemment… Et il m’a donné de beaux orgasmes… Ah oui, dernier point, je l’ai revu plusieurs fois ensuite, et il m’a baisé et rebaisé, signe que cette première fois fut un feu d’artifice…
Néanmoins, comme je ne voudrai pas frustrer nos internautes, je les rassure tout de suite : je raconterai dés le prochain récit, un autre adultère, mais cette fois, pour contenter ceux qui veulent du sexe plus cru, plus hard, nous passerons les longs préliminaires érotiques et humiliants pour me retrouver tout de suite au lit avec deux partenaires… Oui, deux partenaires… Evidemment, je vous raconterai le pourquoi du comment j’ai pu me retrouver au lit avec deux types… Charles aura bien sûr une version à relater sur cette escapade, il sait déjà à quoi je fais allusion et à peine ce billet publié, il va se mettre au boulot pour raconter ce qu’il sait de cette aventure.
Néanmoins pour conclure sur ce premier adultère, je dois préciser que nous sommes redescendus une heure plus tard, après une bonne douche et une bonne partie de jambe en l’air. Le maître d’hôtel nous gratifie d’un large sourire conscient d’avoir été le témoin privilégié d’un jeu érotique qu’il n’a pas coutume de voir. Mais je veux m’assurer qu’il a bien saisi toutes les subtilités de notre relation, alors, en passant devant lui, je m’arrête et me penche au dessus du comptoir. Son regard a du mal à ne pas plonger dans mon décolleté. Je me suis rhabillée sans mettre de soutien gorge et j’ai tout de même une poitrine délicieuse, sans être excessivement opulente.
- Pouvez dire à mon mari resté à table que sa femme l’attend dans le hall !
- Bien sûr madame.
Voilà, la boucle est bouclée. Lui sait aussi que mon mari est un pauvre cocu soumis… Il l’a su bien avant vous d’ailleurs, c’était il y a huit ans… lol
Déborah
Le maître d’hôtel me rejoint au bout d’une heure et demie d’attente interminable. Cinq ou six fois, il est passé me voir pour me demander si je voulais prendre un café ou un digestif, et à chaque fois, j’ai répondu non. C’est long, quelle torture de devoir attendre comme ça ! Il revient et je m’apprête à le rembrouer à nouveau mais cette fois, il a un sourire ironique et mesquin qui aurait du m’avertir de la teneur de son intervention.
- Monsieur, votre épouse vous attend dans le hall !
Le salaud, c’est tout juste s’il ne rajoute pas « avec son amant ». Je prends la culotte de Déborah dans laquelle je suis tout de même parvenu à éjaculer… Sous une serviette, sans réel plaisir, la queue molle, la peur au ventre, mais si excité finalement que quelques attouchements ont suffi à libérer ma semence.
Déborah m’attend dans l’entrée de l’hôtel restaurant, enlacée à Bruno qui ne se gêne plus le moins du monde pour la caresser devant moi. Ses cheveux mouillés sont plaqués en chignon, ce qui lui donne un petit air sévère très sexy. Je remarque aussi les aréoles qui pointent sous son corsage, elle n’a pas remis de soutien gorge, elle est donc nue sous son corsage et sa jupe puisque je tiens à la main sa petite culotte. Quelle salope !
- Ca va mon chéri, je n’ai pas été trop longue ? lance-t-elle en souriant d’un air narquois.
Le maître d’hôtel repasse derrière son guichet sans dissimuler son sourire sardonique. Déborah lui demande la note pour les menus et la chambre, et pendant qu’elle fait le chèque, Bruno se colle à elle et lui caresse les fesses. Elle n’a pas remis ses bas, et ce salaud lui remonte la jupe jusqu’à dévoiler ses fesses nues, délicieusement bombées. Il me regarde en souriant, après le serveur, lui aussi se fout de moi, il aurait tort de s’en priver, je suis une lopette.
Charles
Oui, une lopette… Une lope… Une fiotte… C’est ce jour là que j’ai employé le terme pour la première fois, et combien de fois depuis ? Des milliers à n’en pas douter… Ce n’était pas mon genre d’utiliser ce genre de termes, si vulgaires. Te souviens tu des timides fois où pendant l’acte conjugal, tu osais prononcer le terme de salope, qui toi t’excitait ? Je te foudroyais du regard et tu ne recommençais plus avant des mois ! Et pourtant, ce jour là, je me suis comportée en vraie salope. Toi tu as assumé pour la première fois ton « statut » de lopette et moi celui de salope… Ce jour là, on a été vraiment la lopette et la salope. Mais quelle libération ! Quelle déferlante de plaisir ! Après avoir eu la révélation du plaisir à dominer, j’avais celui de te tromper. Et depuis, l’un ne va pas sans l’autre. Plus je t’ai trompé, plus tu m’as été soumis, et plus je suis devenue salope…
Déborah
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