Le cadeau de mariage 2
Pour la première fois dans ma vie d’homme marié, je désire ma femme avec une intensité et une passion dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Est il possible de désirer une femme autant que cela ? Cela ne m’était jamais arrivé auparavant, ni avec Ingrid, ma première femme, encore moins avec Marie Ange, ma seconde épouse. La vigueur de mon érection est impressionnante. La frustration de ces deux dernières semaines ne doit pas être étrangère à ce désir et cette belle érection, mais tout de même, je bande dur et je me dis que c’est un beau gâchis. Je crève d’envie de me désaper et de la culbuter, oubliant que le sexe de ma femme m’est à jamais interdit, qu’elle est désormais ma maîtresse et qu’elle seule peut décider de mon plaisir.
- Quand tu auras fini de me reluquer sous toutes les coutures, tu me retireras ma culotte, me dit elle en me tirant les cheveux pour me forcer à la regarder.
Elle me toise d’un regard qui révèle pour la première fois toute l’étendue de son autorité. Elle a les pleins pouvoirs, et malgré mon énorme frustration, cela m’excite. Elle se penche sur mon visage et m’ordonne.
- Ouvre ta bouche !
J’obéis bien sûr, tout en l’interrogeant du regard sur ses intentions. Elle humecte ses lèvres et dépose au fond de mon gosier un long filet de salive qui me fait penser au spaghetti que partage la belle et le clochard. Je la regarde hébété, mais elle vient de me cracher dessus avec un naturel désarmant, une sensualité remarquable.
- Allez, maintenant file dans ta niche, Bruno ne va pas tarder ! dit elle en ramassant sa petite culotte. Tiens je te la donne, ajoute-t-elle au moment où je m’apprête à tourner les talons. C’est pour que tu puisses sentir la chatte de ta chère épouse lorsqu’elle se fera baiser. Alors, qu’est-ce qu’on dit ? conclut elle en reprenant cet air ironique et moqueur.
- Merci ma chérie. Je t’aime.
Elle s’approche en me souriant tendrement et pendant un instant je me dis qu’elle va m’embrasser. Mais lorsqu’elle est suffisamment proche de moi, elle me saisit le menton, son sourire a disparu, remplacé par un rictus autoritaire.
- Il n’y a plus de chérie qui tienne, maintenant que je t’ai épousé, je suis ta Maîtresse.
Elle est le feu et la glace, elle endosse l’identité de l’épouse aimante puis celle de maîtresse perverse dans la seconde qui suit avec une facilité aussi troublante que déconcertante. Je réponds en lui souriant tendrement et en baissant les yeux, signes évidents de mon amour et de ma soumission, les deux allant désormais de pair.
- Bien Maîtresse.
- Va ! Elle me congédie avec dédain mais me rappelle au moment où j’ouvre l’armoire qui va me servir de planque. Interdiction de te tripoter mon chéri. Tu mates mais tu ne te branles pas. Je te rappelle que ta jouissance m’appartient.
- Oui Maîtresse.
Je referme la porte de mon placard derrière moi, Bruno fait son apparition peu après. On se croit au théâtre ce soir ! Un beau Vaudeville aux entrées minutées, un classique de la comédie : l’amant rejoint l’épouse libertine au moment même où le mari trompé quitte la scène.
Que le spectacle commence…
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