Le silence après la tempête… Tempêtes des mots et des actes bestiaux derrière la cloison de mon placard, tempête
de pensées contradictoires dans mon esprit torturé. Ma femme se fait baiser par deux types et je suis comme un con, menotté dans ce cagibi, dans le noir, plein de désir et de vénération pour
celle que j’aime et qui me tourmente, mais aussi plein de mépris et de haine pour cette épouse infidèle qui se livre comme une dévergondée aux premiers venus. Je vous l’ai dit, c’est une tempête
de sentiments contradictoires.
Les éjaculations survenues, les propos salaces ont pris fin… Je crois entendre des pas, des froissements de
vêtements, mais plus un mot… Le silence après la jouissance… Moi, je bande… Point de jouissance, et cela fait des mois… Mon sexe est tendu, prêt à exploser, et il ne faudrait pas grand-chose pour
me procurer ce plaisir tant espéré. Si j’avais eu l’usage de mes mains, je dois confesser que je n’aurais pas résisté au plaisir de me masturber… Faiblesse de la chair…
Le placard s’ouvre enfin et après avoir passé deux heures dans l’obscurité, la lumière de la chambre m’éblouit.
Déborah me sort du placard avec une vigueur qui m’étonne. Elle ne porte plus que ses bas blancs et ses jolis escarpins.
- Alors ça t’a plu salope ?
Déborah porte ses yeux sur ma queue majestueusement dressée et me devance alors dans ma réponse.
- Oh mais tu n’as pas besoin de répondre, tu bandes ! Ca t’excite de savoir que ta petite femme se fasse
sauter dans la chambre à coucher ! Quel vicieux tu fais !
Je ne peux nier mon excitation et je n’y tiens pas le moins du monde. Je ne suis plus en position depuis bien
longtemps pour lui faire une scène de ménage.
- Oui Déborah, ça m’a excité de t’entendre prendre ton pied. J’espère que tu as joui.
Et en plus je suis sincère, sa jouissance passe avant la mienne, même si je suis sur le point d’exploser tant je
suis excité et frustré. Mon plaisir passe par son épanouissement et si celui-ci exige qu’elle me trompe avec des inconnus sous notre propre toit, je l’accepte… Je me souviens parfaitement avoir
eu cette pensée à ce moment précis.
Charles
Comme c’est touchant mon chéri, moi ce que je me souviens parfaitement, c’est l’association d’idée qui m’ait
venu lorsque tu m’as demandé si j’avais « pris mon pied ». Tu es justement à mes pieds, menotté, pitoyable et j’ai envie de t’humilier davantage encore.
Alors je te tends mon pied et de ma voix narquoise, celle que j’use lorsque je m’adresse à ma lopette
désormais, je t’ordonne de me baiser les orteils. Ma petite lope obéit aussitôt, je devine même un sourire de satisfaction sur sa face de cocu.
- Oui, baise moi les pieds, petite lope, c’est tout ce que tu auras droit de baiser
désormais !
Je sens sa langue entre mes orteils, il salive et bave comme s’il voulait me les nettoyer. Il se comporte
comme un chien, mais un chien heureux de son sort, qui déguste ses friandises… mes petits petons. Je prends plaisir au contact de sa langue sur mes orteils, je prends plaisir à le voir s’exécuter
avec un tel zèle, je prends plaisir à entendre le bruit de suçon mêlé à ses petits gémissements.
- Oui, déguste mon toutou, déguste les pieds de ta Maîtresse !
Il redouble d’application, il aime que je me moque de lui, c’est un vrai maso. Dire que je vivais
avec « ça » depuis 7 ans et que je ne m’étais jamais aperçue de rien. Je remarque alors qu’il bande, et que son sexe a une vigueur étonnante quand on sait que personne n’a pu le
toucher pour obtenir ce résultat. Je tends alors le pied en direction de sa bitte et il m’adresse un sourire qui dénote toute la fierté qu’il a à me présenter une si belle érection. Je réponds à
son sourire en le toisant méchamment.
- Baisse les yeux devant ta Maîtresse, petite salope !
Je pose mon pied sous ses couilles pour les soupeser. Elles sont gonflées de plaisir, depuis le temps qu’il
n’a pas juté… Mais je suis surtout étonnée, et même agréablement surprise, par leur incroyable douceur. Il est épilé et cela lui fait dés lors une vraie peau de bébé. J’apprécie le contact, et
lui aussi à en croire le petit couinement de contentement.
- Humm, elles sont bien douces tes couilles maintenant… Ca te plaît dis moi ?
- Oui… Oh oui…
Il y a dans sa voix une excitation incroyable. Ce serait amusant que mes livreurs remontent à cet instant. Que
font ils d’ailleurs ? Depuis combien de temps sont ils redescendus ? Dix ? Quinze minutes ? Une idée m’effleure l’esprit lorsque mon cocu de mari se met à hoqueter devant
moi.
Déborah
Je ne hoquette pas ma chérie, je jouis. Le contact délicieux de ton pied sur ma verge tendue me fait exploser de
plaisir. Ma frustration dure depuis trop longtemps et je ne peux retenir cette déferlante de plaisir. Quelle humiliation ! C’est la première fois que je jouis de la sorte… Je suis menotté,
agenouillé et tripoté de l’extrémité du pied de mon épouse. Je sens le plaisir qui monte en moi et je ne fais rien pour réprimer cette montée de sève précoce. Cela fait trop longtemps que je n’ai
pas joui. Mon sperme jaillit et éclabousse le pied de Déborah, surprise puis courroucée par mon laisser aller.
- Espèce de salaud ! Tu me jutes sur le pied !
Je suis à la fois surpris, confus et heureux. Surpris de me laisser aller ainsi, confus de cet orgasme non
autorisé, mais heureux aussi de pouvoir enfin libérer mon plaisir.
- Pardon Maîtresse, pardon…
Mon orgasme me fait pas tourner la tête comme jamais auparavant, c’est voluptueux mais ce qui l’est encore plus,
c’est que l’orgasme achevé, mon excitation demeure. Ma bitte perd un peu de sa vigueur, mais dans ma tête, je suis toujours très excité. Déborah me foudroie du regard, je la trouve plus belle et
plus sexy que jamais… Probablement est-ce le fait qu’elle me soit désormais inaccessible… Il s’agirait bien là d’un plaisir masochiste.
- Nettoie tes cochonneries et vite ! ordonne-t-elle d’une voix qui ne souffre aucune
contestation.
J’ai toujours été dégoûté par mon propre sperme, et pourtant, sans me poser de questions, je me courbe sur son pied et je lèche mon foutre. Je ne suis même pas écoeuré, je trouve cela normal, et
je sens poindre un plaisir trouble à me rabaisser de la sorte.
Le goût est fade, décevant, un peu salé, mais loin d’être aussi répugnant que l’avais imaginé.
- Alors mon chéri, il est bon ton sperme on dirait ?
Elle se moque de moi et j’adore cela. Elle se prend au jeu, elle aime cela elle aussi, je le sens, et c’est notre
premier grand moment de sensualité partagée depuis le début de ma vie d’esclave.
Charles
Tu es décidément un grand romantique mon petit soumis… Mais ton côté fleur bleue ne m’étonne pas… Un grand
sentiment de sensualité partagée, c’est franchement bien trouvé car en plus, c’est assez juste. C’est la première fois que je prends plaisir avec mon petit mari, sans arrière pensée, sans
repenser à ce qu’il a fait avec Lila, sans esprit de vengeance… Juste par plaisir, juste parce que notre relation est devenue naturelle… Evidemment, je pense à cela maintenant, avec le recul, et
parce que Charles évoque cette « sensualité partagée », sur le coup, je jouis de ma toute puissance, et après m’être fait tringlée comme une vulgaire pétasse, le contraste est
délicieux. Je mouille encore, je ne suis pas repue, je suis une vraie chatte en chaleur…
- Puisque je vois que tu aimes le sperme, la prochaine fois, je leur dirai de tout me cracher sur la chatte,
et je t’ordonnerai de venir nettoyer.
Je ne réalise la portée de cette idée qu’une fois formulée. J’imagine aussitôt ma chatte couverte du sperme de
mes amants et Charles à quatre pattes en train de lécher et laper comme un chien. Je n’en reviens pas de cette idée qui ne m’a jamais effleuré l’esprit avant cet instant.
- Oh Maîtresse, non, je vous en supplie… Je ne pourrai pas…
Il a abandonné mon pied pour se permettre de protester et cela me met hors de moi. Je n’ai pas envie de
l’entendre se plaindre, encore moins protester… Je le veux à mes pieds, docile, c’est un moins que rien, un esclave juste bon à boire son propre foutre. Je veux pouvoir en faire ce que je veux.
Je suis excitée pour nourrir de telles pensées, je me sens grisée. Un sentiment de toute puissance m’envahit. Je le repousse du pied et il tombe à la renverse… Lourdement… Il est toujours
menotté, pitoyable, offert à mon bon vouloir.
J’ai très envie de lui écraser ma chatte sur le visage mais Johnny m’interpelle depuis le
rez-de-chaussée.
- Ca va ? s’écrie-t-il en commençant à monter les marches. Madame ? Ca va ?
Il aura entendu mon mari s’écrouler et pensé que je suis tombée. Qui d’autre d’ailleurs ? Il ne peut pas
penser un seul instant que mon mari est avec moi, qu’il était enfermé dans le placard au moment où il m’a sauté.
- Ne le laisse pas monter, je t’en prie.
Charles a saisi avant moi qu’il risquait d’être surpris dans une bien fâcheuse posture. Il a de la chance, je
n’ai plus envie de les revoir, mais alors plus du tout… La honte et le dégoût m’envahissent à l’idée de devoir affronter les regards grivois de ces deux types qui viennent de me baiser. Je n’ai
pas envie d’entendre leurs sous entendus graveleux, de voir leurs sourires narquois ou de sentir leurs regards se poser sur mon cul en pensant qu’ils viennent de le défoncer.
- Non, ça va très bien merci.
Je réponds donc en criant du haut de la chambre, stoppant net sa progression dans les
escaliers.
- On va devoir y aller m’dame… Faudrait juste nous signer le bon d’installation.
Merde, je n’ai vraiment aucune envie de descendre les retrouver… Et s’ils profitaient de moi à nouveau ?
C’est alors qu’une idée nouvelle et incroyablement perverse fulgure dans mon esprit. Ce n’est pas moi qui vais aller signer ce bon, c’est Charles.
Déborah
J’ai à peine le temps de me remettre de mes émotions que Déborah me lance un ultimatum des plus humiliants et
déplaisants.
Après la trouille d’être surpris en fâcheuse posture, à poil, menotté et étendu aux pieds de Déborah, le visage
probablement barbouillé de mon sperme, ma Maîtresse m’ordonne de descendre signer leur bon d’installation.
- Soit tu descends voir mes petits amis, soit je les appelle !
- Oh Maîtresse je vous en supplie, pas ça…
Après avoir été humilié devant Bruno il y a quelques mois, après les humiliations récurrentes devant Cindy qui
m’épile recto verso tout en écoutant ma femme lui raconter les détails de ma vie d’esclave, je dois maintenant boire le calice jusqu’à la lie en allant au devant des amants de mon épouse. Elle
veut me voir jouer le rôle du brave mari cocu et soumis… Que je suis mais que je n’ai pas envie de jouer à cet instant.
- Tu préfères descendre les voir en peignoir ou tu préfères que je les fasse venir ici maintenant et qu’ils te
voient attaché et à poil… Enfin à poil, c’est une façon de parler vu que ta petite bitte est parfaitement épilée. Ils vont sûrement bien se foutre de ta gueule… Et si ça se trouve, ils vont
vouloir te prendre le cul, je leur dirai que tu te prends des godes tous les jours.
Le monde s’écroule autour de moi. J’essaie de me relever, pitoyable que je suis, nu et les poignets menottés dans
le dos. C’est une ultime réaction machiste, j’espère l’intimider physiquement en me remettant debout. Mais ma détermination vacille en un instant, lorsque Déborah lit dans mon regard ma volonté
de lui résister. Elle me toise avec dédain et se tourne vers la porte.
- Je vois, fait elle avec une pointe de déception. Tu n’es pas aussi soumis que tu le prétends. Je n’ai pas
d’autre choix que de t’offrir à mes amants. Et tu sais quoi, pour te faire passer tes manies de macho, je vais leur proposer de t’enculer. Et s’ils ne veulent pas, je les paierai, à combien tu
estimes ton cul ? Je vais t’apprendre à obéir, tu vas voir, tu vas bien les sucer, ils vont te bourrer à tout de rôle, et après, ils te cracheront tout leur foutre sur le visage. Tu vas
adorer…
Elle a déjà la main sur la poignée de porte, je ne peux pas accepter… Je ne suis pas homo… C’est au dessus de mes
forces, je craque.
- C’est bon Déborah, tu as gagné, je vais descendre les voir.
Elle sourit, elle ne voit pas que j’ai les larmes aux yeux.
Charles