5. Les livreurs

Jeudi 17 septembre 4 17 /09 /Sep 23:41

 

Le carillon sonne et une incroyable cavalcade s’en suit. Déborah me repousse comme si je n’étais qu’un vulgaire petit chat venu se blottir au creux de ses cuisses et qu’elle congédie après s’être repue de caresses… mais bon, en guise de caresses, c’est une bonne fessée que j’ai reçue. Mon cul est d’un beau rouge sanguin comme le précise sans exagérer Déborah. Je le vérifie en croisant le reflet de mes fesses dans les miroirs qui tapissent notre chambre un peu partout.

Déborah me fait face, debout, un peu paniquée à l’idée de ce qu’elle s’apprête à faire, et moi, je suis à ses pieds, affalé et incapable de me redresser avec les menottes dans le dos.

 

Charles

 

Si moi, j’ai l’air paniqué, que dire de toi ? Tu as le regard implorant, la lèvre qui frémit de trouille, et le visage aussi blême que ton cul est rouge. Tu es terrorisé à l’idée de paraître ainsi devant eux et je te comprends. Quelle humiliation ce serait pour toi ! J’avoue hésiter un instant, ce n’est pas ce que j’ai prévu pour toi, mais ce serait finalement si réjouissant. Tu lis dans mon regard cette terrible possibilité et tu m’implores.

 

- Ma chérie, je t’en prie, ne me laisse pas là… Je t’en supplie… Tu m’avais promis…

 

Oui, c’est vrai, j’ai promis ne pas l’exhiber devant des inconnus sans son consentement. C’est comme un contrat entre nous. Je ne peux me renier, et d’ailleurs, ce serait compromettre la suite du scénario que je me suis imaginée. Et puis, il y a ce lien de confiance qu’il ne faut jamais briser entre le soumis et sa Maîtresse. Je l’ai lu des dizaines de fois, et aujourd’hui avec le recul, je sais qu’il est fondamental. La franchise néanmoins m’oblige à vous avouer qu’à cet instant, ce n’est pas ce qui a motivé ma décision.

 

Déborah

 

Peu m’importe ta motivation ma chérie, ce qui compte, c’est que tu te sois baissée, que tu m’aies pris le bras et que tu m’aies soulevé comme un fétu de paille pour me redresser. L’espace d’une seconde tu es ma super héroïne, celle qui va m’éviter la pire des humiliations… Je t’aime…

Je me retrouve à genoux, et comme je l’ai écris plus haut, c’est une vraie cavalcade… Tout se passe en quelques secondes. Tu ouvres un placard, tu tires sur ma laisse et tu m’y traînes comme un chien que l’on envoie coucher à sa niche… Mais ma niche, c’est le placard de notre chambre… pardon… de ta chambre. Tu refermes derrière moi sans me laisser le temps de protester. Lorsque j’ose te rappeler, il est trop tard : je suis dans le noir, sous les cintres de tes robes, prisonnier, et seul… je perçois le claquement de tes talons dans les escaliers. Mais seul, je ne vais pas le rester longtemps.

 

Charles

 



Les quelques mots que je vais rajouter ici pour conclure ce billet vont casser un « mythe » aux yeux de mon mari. Il a raison de dire que tout va très vite, oui… Une cavalcade, ce terme amusant et presque « anachronique » convient assez bien à la minute qui suit sa « mise au placard ». Mais c’est une minute dont il ignore tout, et ce que je vais révéler ne va pas manquer de le surprendre, peut être même le décevoir.

D’abord je dévale les escaliers en manquant à deux reprises de m’écrouler… Faut dire qu’avec des talons aiguilles de 6 centimètres, c’est loin d’être évident. Ensuite, je me dirige vers l’Interphone.

 

- Bonjour m’dame, nous sommes les livreurs de la société Kitty’s bed !

 

Une voix bourrue, grave, virile, mais polie… Humm. Je leur ouvre en leur indiquant l’étage et le numéro, puis je file à la salle de bain… me changer… Ben oui, mon cocu a toujours cru que je les avais reçu en nuisette transparente, mais vous, qui savez faire la part des choses, je ne vais pas vous raconter d’histoires : j’avais préparé une robe sexy ultra moulante (mais pas transparente et obscène comme ma nuisette, faut pas exagérer tout de même)… Ces types, je ne les connais pas, et c’est vrai que je crains de tomber sur des mecs qui ne soient pas Brad Pitt. S’ils ne suscitent en moi aucun désir, je ne vais pas me taper des abrutis juste pour réaliser un fantasme. J’ai la vie devant moi, je trouverai bien l’occasion de baiser avec des inconnus charmants avec mon mari dans le placard. C’est vrai, quoi, la situation est quand même amusante, c’est le contraire du Vaudeville classique : ce n’est pas l’amant qu’on planque dans le placard, c’est le mari ! (lol)

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 5. Les livreurs
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Mercredi 16 septembre 3 16 /09 /Sep 00:27

 

Ma femme porte des bas blancs brodés, un string blanc et une longue nuisette de soie blanche transparente qui laisse percevoir la forme de ses seins et surtout ses tétons. Je suis horrifié et excité par sa tenue ultra sexy. Il s’agit de la tenue qu’elle me réservait les soirs d’anniversaire ou de saint Valentin, mais c’était dans notre ancienne vie.

 

- Alors mon chéri, comment tu me trouves ? lance-t-elle d’un air faussement innocent.

 

Elle tourne autour de moi en ondulant du bassin. On perçoit tout : la peau nue de ses fesses, l’échancrure de son string, les motifs en dentelles de ses bas. Je suis paniqué, horrifié. C’est le début des aventures adultérines de ma femme. A part Bruno (qu’elle a revu plusieurs fois), elle n’a pas eu d’autres amants. Je le sais car elle m’a promis de me dire chaque fois qu’elle me tromperait, et pour accentuer mon humiliation, elle me fait tenir un cahier avec le nom de ses amants, leurs pratiques sexuelles, le lieu où ils ont baisé et autres appréciations que ma Maîtresse me fait noter sous sa dictée. A cet instant, je n’ai que le nom de Bruno sur mon cahier, mais aujourd’hui, huit ans plus tard, j’en suis à mon quatrième cahier : une page, une rencontre, à défaut de 92 pages par cahier, faîtes le compte vous-même du nombre de fois que mon épouse a ouvert les cuisses pour se faire baiser. Il y a eu des amants réguliers, certains noms sont récurrents, certains sont parfaitement au courant de notre situation, d’autres pas du tout.

Mais revenons à nos livreurs. Ils vont avoir une attaque lorsque mon épouse va leur ouvrir dans cette tenue. Elle va se faire violer… Ou alors, c’est pour cela qu’elle veut que je demeure présent, je ne sais pas, je ne sais plus, je suis sous le choc.

 

- Tu … Tu ne vas pas oser les recevoir dans cette tenue… C’est vraiment…

 

- Vraiment quoi ?

 

- Ben vraiment très équivoque, ça fait très provoc.

 

- C’est l’effet recherché mon chéri. Je n’ai pas envie qu’ils se posent de question, il faut qu’ils sachent chez qui ils viennent d’entrer. Ta petite femme a envie de baiser et elle doit bien le montrer, non ?

 

Elle relève alors sa nuisette et ajoute, faussement indécise.

 

- Peut être que je devrais retirer ma culotte, qu’est-ce que tu en penses ?

 

Ce n’est pas une culotte, c’est un string… Et mini avec ça… Mais je me retiens de ce genre de propos déplacé. Je la sais excitée et capable de tout, y compris de me donner une fessée et m’obliger à rester au coin devant les livreurs. D’ailleurs je suis toujours nu, et je commence à m’inquiéter. Je n’ai pas envie de déambuler nu, le sexe lisse, devant ces inconnus. Cela fait encore partie de mes prérogatives à cette époque, j’ai pu lui arracher la possibilité de dissimuler ma nudité aux gens que je ne connais pas. Quand va-t-elle donc me congédier ?

 

Charles

 



Te congédier ? Tu n’y songes pas sérieusement… Si je t’ai demandé de prendre une RTT, ce n’est pas pour simplement me servir et m’apprêter, je te veux présent et bien présent au moment où je vais te faire cocu. C’est cela qui m’excite, et je te l’ai dit dans le commentaire précédent, je suis bien plus perverse et machiavélique que tu ne l’imagines : j’ai tout prévu, je suis une vraie salope désormais, et tu vas pouvoir t’en rendre compte.

 

- Bon, moi, je suis fin prête à recevoir mes amants, mais toi ?

 

Charles blêmit avant de bredouiller un « quoi moi ? » des plus risibles.

 

- Ben oui, il faut  te préparer, tu es ma petite lopette maintenant, j’ai décidé que ce serait plus excitant pour moi de te savoir présent dans l’appartement lorsque je m’enverrai en l’air.

 

Très honnêtement, je dois ajouter par souci de vérité (quitte à perdre un peu en érotisme), que sa présence me donne aussi du courage. Je suis terriblement excitée à l’idée de faire l’amour à ces inconnus (et je ne doute pas de mon charme et de mon pouvoir de séduction… Merci à Bruno de m’avoir montré son désir, merci à Charles de me vénérer comme il fait… une femme se sent bien plus belle ainsi adulée… Essayez mesdames, vous emmagasinez alors un potentiel confiance énorme, une force nouvelle), mais j’éprouve malgré tout une certaine crainte que la présence de mon époux, tout soumis qu’il est, apaise. Allez comprendre !

 

- Enfin Deb’… Tu ne peux pas exiger de moi que je reste comme ça devant eux ! Nous avions convenu…

 

- Je sais ! Je ne t’ai pas demandé de les accueillir à poil, encore moins de leur tailler une pipe ! Commence par mettre ton collier et ta laisse !

 

Charles déglutit bruyamment. Il a peur. Mais moi, sa peur m’excite. Il s’absente quelques instants et revient avec le collier en cuir clouté que je lui ai offert pour son anniversaire… Un vrai collier de chien ou de chienne, c’est selon. J’aime le féminiser, je le traite plus facilement de salope que « salaud » qui fait plus vulgaire. Il s’agenouille et me tend la laisse, respectant ainsi le cérémonial que je lui ai imposé la première fois lorsque je lui ai offert ce petit attirail. Je le toise en souriant, satisfaite que sa soumission soit plus forte que son appréhension. Je lui accroche la laisse et lui intime l’ordre de me suivre à quatre pattes dans ma chambre à coucher. J’en profite pour bien onduler de la croupe, ainsi dans les escaliers, il doit avoir une vue imprenable sur le string qui me rentre bien profond dans le sillon de mes fesses.

 

- Je veux que tu te mettes le plug mon chéri, dis-je une fois dans la chambre en désignant le gros calibre qui se trouve sur la commode (nous en avons un petit que je lui autorise à mettre lorsque nous sortons).

 

Il me regarde, incrédule, mais s’exécute sans un mot. Il lubrifie le plug, s’essuie la noisette de gel dans son trou du cul tout lisse et je mouille de le voir s’exécuter. Il a un beau cul, j’aurais du le lui rougir… Si j’ai le temps, après, je le couche sur mes genoux. Il place le plug à terre puis, face à moi, en contenant ses grimaces, il s’empale doucement sur l’objet. Il en est devenu adepte, cela fait maintenant quatre mois qu’il doit se pénétrer de la sorte tous les jours. Alors bien sûr, son petit cul est désormais bien dilaté. Le plug, qui n’a pas la taille de ceux qu’il peut endurer aujourd’hui, arbore tout de même une belle largeur. J’admire la facilité avec laquelle il vient de s’enculer devant moi… sans un mot (que de plaintes et de gémissements au début !) et contenant ses rictus de douleur (que j’ai réprimé plusieurs fois à coups de fouet avant ce jour).

 

- Viens ici ! Prends les menottes !

 

Il sort de la commode, la paire de menottes métallique que je lui ai préparé bien en évidence sur ma lingerie, preuve s’il est malin, que tout est prémédité de ma part.

Il s’approche et me tend les menottes.

 

- Tourne toi ! (Il se tourne, et me présente son joli petit cul musclé… mais un petit cul bien rempli, je souris mais il ne peut me voir) Une vraie petite lopette. C’est bon dis moi d’être enculé de la sorte ?

 

- Oui Déborah.

 

Je le corrige d’une violente gifle sur les fesses.

 

- Maîtresse Déborah, je te l’ai déjà dit cent fois, lorsque tu as le collier, tu dois m’appeler Maîtresse Déborah, c’est vrai ou c’est pas vrai ?

 

- Oui Maîtresse Déborah, pardon.

 

- Mais figure toi que j’en ai marre de répéter toujours la même chose. Tu dois être puni ! Donne tes poignets !

 

Il obéit et je lui passe les menottes dans le dos. Ainsi réduit à l’impuissance, totalement à ma merci, je m’assieds une dernière fois sur le lit où il a baisé Lila, puis je le courbe sur mes genoux.

 

- Puisque mes livreurs sont un peu en retard, cela me laisse le temps de te donner une bonne fessée.

 

A peine ma menace prononcé, et j’abats mon bras pour la première claque. Trop molle à mon goût, elle surprend malgré tout mon époux qui lâche un petit cri de surprise. La seconde est bien plus violente… Et la troisième carrément cinglante. Je n’ai que peu de temps, je les sens arriver, je veux que mon cocu ait le cul brûlant au moment où ils me baiseront. La fessée est donc donnée avec violence, rapidité et sadisme… Je n’y vais pas de mainmorte, ce n’est pas une de ces fessées crescendo, c’est une vraie fessée punitive.

 

- Je vais te dresser, petit pédé, tu vas voir !

 

J’aime parler pendant les corrections que je lui administre, je l’ai remarqué au fil des punitions. Cela l’excite énormément, j’ai remarqué cela à ses réponses et encouragements que mes remarques ne manquent pas de susciter chez lui. J’ai aussi remarqué qu’il aimait que je sois vulgaire, qu’il aimait être insulté. Alors je ne m’en prive plus. Le vernis de la bourgeoise bien élevée se craquelle au gré des fessées et autres corrections que je lui donne… La professeur BCBG se transforme en pro-fesseuse sadique et perverse. Et ce n’est pas pour me déplaire, loin s’en faut…

Mais ce mot « pédé », c’est très rare que je l’emploie, il faut que je sois excitée, pire que cela même : sur les nerfs ! Oui, c’est cela, je passe mes nerfs sur le cul de mon mari en attendant que mes amants arrivent et me soulagent de mon trop plein de désir… Si j’étais un mec, je dirais de testostérone.

 

- Dire que ton fantasme était de m’enculer et que depuis des mois tu vis comme « un petit enculé »… Je trouve ça trop marrant.

 

Je m’accorde une courte pause dans le châtiment pour lui visser le plug plus profond encore dans son cul. Il gémit, mais ce n’est rien en comparaison de son petit couinement lorsque je retire le plug en le dévissant comme un tire bouchon.

 

- Espèce de salaud, tu aimes ça en plus !

 

- Oui… oui maîtresse… Ah !

 

Et paf, je lui recolle une bonne baffe et lui renfonce le plug d’un coup. Il hurle de plus bel et pour couvrir ses cris je double la cadence de mes gifles et l’intensité de mes coups. Il ne tarde pas à avoir un cul bien rouge, comme je les aime… bien sanguin, pour ne pas dire saignant (ce n’est pas un steak non plus ;-)…

 

Déborah

PS : j'ai ccepté de remettre quelques photos pour illustrer nos textes, Linda ayant reçu pas mal de mails allant dans ce sens. Je lui ai donné le feu vert pour une photo (deux maxi) pour chaque texte publié. Mais du coup, on met plus de temps à se coordonner, nos publications ralentissent... Pour les amateurs (il y en a), j'ai fait un album diaporama des photos qui sont parues pour illustrer le précédent récit de linda.

Par Charles et Déborah - Publié dans : 5. Les livreurs
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Vendredi 11 septembre 5 11 /09 /Sep 23:44

 

Tout vient à point à qui sait attendre mon cher sub (qui se plaint de mises à jour moins régulières, et il a raison ;-)… Après de longues vacances, difficile de reprendre la plume, retrouver le rythme de notre correspondance, mais vous ne devriez pas être déçus par ce que nous allons vous raconter, même s’il sera difficile d’égaler la prose de notre chère amie Linda.

Merci pour vos commentaires élogieux que j’ai bien sûr fait lire à linda… Lord2A, votre analyse est parfaite, comme toujours serais-je tentée de dire…Merci à çambotte aussi et à tous ceux qui nous encouragent en nous laissant de si gentils messages. Allez, assez palabré, bonne lecture…

 

1. Préambule

 

 

 

Nous avons jusqu’alors respecté une certaine chronologie, car nous voulions planter le décor, expliquer le « pourquoi du comment ». Vous avez ainsi appris à mieux nous « connaître », mais aujourd’hui, nous sortons de ce « carcan » chronologique pour relater nos expériences en vrac, afin de pouvoir revenir au gré de nos envies sur certains « épisodes » de notre vie. Par épisodes, j’entends bien sûr vous raconter mes tromperies, histoire de justifier le titre de notre blog, beaucoup plus porté jusqu’à présent sur la soumission de mon mari que sur son cocufiage. Enfin, dirons certains… Oui, enfin… Mais tout vient à point à qui sait attendre disais-je plus haut, et il nous a fallu une certaine progression d’ordre psychologique avant d’en arriver où nous en sommes. (Sur ce point, Linda a bien raison)

L’ordre de mes « aventures » va rester au début un tant soit peu chronologique et dans cette rubrique, vous ferez la connaissance de Phil, Kévin, Simon, Jonathan, Henri… Tous des amants convaincants qui m’ont donné du plaisir et qui ont marqué nos vies en faisant progresser notre relation. Si je me souviens de leurs noms, c’est que dés le début, j’ai fais noter leur nom et leur « prestation » par ma petite lopette de mari dans un cahier qu’il a très bien tenu toutes ces années… Mais il vous en parlera lui-même.

Ceux qui ne figureront pas ici sur ce blog sont les mauvais coups (il y en a eu) et ceux que Charles n’a pas connu, car je trouve excitant qu’il puisse témoigner de mes aventures et que le blog puisse être écrit à quatre mains, ce qui est très agréable et assez original je trouve.

Mes amants relatés dans cette rubrique vont me montrer sous un jour nouveau, un aspect de moi qui va vous révéler ma progression dans la décadence.

La première escapade que j’évoquerai ici correspond à l’inauguration de mon nouveau lit, celui que j’ai acheté bien après que Charles m’ait trompé. (Je dirai environ un an pour essayer de localiser les faits dans le temps)

 

Déborah

 

Quand ma femme se prépare pour aller retrouver son amant, c’est un rituel auquel je suis pleinement associé. Je dois la parer, la maquiller, lui proposer des tenues. Mais ce jour là, c’est différent, elle ne rejoint pas son amant, c’est elle qui reçoit, et pour la première fois de notre vie de couple. Déborah a en effet décidé de me faire cocu sous notre toit, enfin je devrai dire le sien. Elle a commandé sur internet un lit immense à baldaquins, et c’est aujourd’hui qu’on doit le lui livrer. Depuis quelques jours, elle s’est mise dans la tête de se taper les types qui vont le lui monter. Mais je ne la crois pas, elle dit cela pour attiser ma jalousie, tester ma réaction, accentuer mon humiliation. Bien sûr, je ne relève pas. Mais je me dis qu’il y a un gouffre entre se taper un ami d’enfance (Bruno) et des inconnus.

Je commence à douter lorsque le jour J, elle se prépare à accueillir nos braves livreurs dans une tenue des plus équivoques. Elle s’est arrangée pour que la livraison tombe pendant des vacances scolaires et m’a demandé de poser un jour de RTT pour être présent ce jour là. Cette fois, je ne peux plus douter qu’elle y songe sérieusement… Mais aura-t-elle le cran d’aller jusqu’au bout ?

 



Charles

 

Mon pauvre chéri… Ainsi tu doutais… Après ce que tu subis depuis des mois, tu crois vraiment que je vais me dégonfler ! Evidemment, tu ne peux pas savoir que j’ai pris goût à ces parties de jambes en l’air, goût à l’adultère, à l’interdit, à la perversion… Que je veux aller plus loin, franchir de nouvelles frontières, explorer de nouveaux royaumes, rencontrer de nouveaux amants. Bruno me lasse… J’ai envie d’inconnus, les hôtels me lassent, et voilà que se présente la possibilité de baiser avec les livreurs. Alors tu me fais bien rigoler avec ta question de savoir si je vais avoir le cran… Le cran, je l’ai… Il n’y a qu’une chose qui pourrait me faire renoncer, c’est qu’ils soient laids… Mais là aussi, tu ne peux pas savoir que j’ai tout prévu… Eh oui, mon chéri, ta femme est devenue perverse, machiavélique… En un mot… Salope… Et après ce jour, tu ne pourras plus l’ignorer.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 5. Les livreurs
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  • : Cocu-soumis
  • : 11/02/2009
  • :
  • : Une relation basée sur la domination totale de madame sur son époux, et l'acceptation de celui-ci à voir sa femme diriger le couple... l'acceptation aussi que sa femme le trompe sans vergogne... l'acceptation, donc, d'être cocu et soumis !!!
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