2. Ma femme prend le pouvoir

Mardi 21 avril 2 21 /04 /Avr 23:29

 

Je suis un masochiste qui refoulait ses pulsions, un soumis qui ignorait son désir de soumission, un esclave qui n’attendait que sa Maîtresse. Jamais je n’aurai pu imaginer un instant que cette Maîtresse puisse être ma femme. Mais en toute franchise, jamais je n’avais fantasmé sur la soumission avant ce jour. Et pourtant j’aime ça. Depuis le début de la journée, je suis mon épouse comme un petit chien bien dressé, j’accède à toutes ses demandes, cède à toutes ses exigences. Jamais je n’ai fantasmé sur la soumission ou l’humiliation et aujourd’hui j’en découvre toutes les saveurs. Je comprends mieux que quiconque le sens du mot « refoulé » : aimer sans savoir que l’on aime ça.

Nous pénétrons dans le sex shop après avoir arpenté deux fois la rue saint Denis, un peu hésitant, un peu honteux. Je n’ai jamais mis les pieds dans un telle boutique, nous choisissons celle qui nous semble être la moins « mal famée ». Je remarque que Déborah n’est pas très à l’aise non plus, elle ne me demande plus de marcher derrière elle comme un majordome ou un porte serviette.

 

- Allez vas-y ! Entre !

 

Je pousse la porte et nous voilà dans l’enfer de la débauche. Un mannequin attire mon attention dans une vitrine sur le côté. Il est harnaché de lingerie en cuir et met en évidence des gadgets tous plus grotesques les uns que les autres : une énorme planche à fessée (j’apprendrai bientôt qu’il s’agit d’un paddle), un gode à forme bizarre (j’apprendrai aussi bientôt qu’il s’agit d’un plug), des pinces fixés sur ses tétons de femme en plastique, et pour couronner son air grotesque un visage grossièrement maquillée sur lequel on a omis de placer une perruque.

Il ne s’agit que d’une mise en bouche, nous sommes dans un vestibule minuscule, fermé d’un épais rideau pourpre. Je le pousse, je veux m’effacer pour y laisser pénétrer ma femme en premier, mais elle me fait signe d’entrer d’abord, signe à mon sens, qu’elle n’est pas dans son élément. Pour elle aussi, c’est la première fois. Et ce lieu est rarement fréquenté par les femmes. Cette idée reçue m’est confirmée une fois à l’intérieur. Il y a 4 clients, tous des hommes, et tous se retournent sur Déborah. Tous marquent à leur façon leur étonnement, par un regard, un sourire ou petit rictus d’envie. Il faut rappeler que ma femme est vêtue d’un tailleur très sexy, et perchée sur de jolis escarpins. Elle correspond en tout point à l’image qu’on se fait de la « bourgeoise sexy », je relève tout de suite l’affiche qui nous fait face et qui montre une blonde plantureuse, en tailleur BCBG mais seins à l’air en train de tailler une pipe, le titre évocateur me met très ma à l’aise : « bourgeoise en chaleur ».

Ma femme est elle cette bourgeoise en chaleur ?

 

Charles

 

Mon cher époux, certes nous écrivons ce blog à quatre mains, mais il va falloir perdre cette habitude un peu lassante de finir tes billets par une question. La ficelle est grosse, elle te permet une chute un peu trop facile à mon goût. Je ne répondrai pas à cette question dont tu connais d’ailleurs la réponse.

Tu as raison néanmoins de dire que je ne suis jamais entrée dans un sex shop avant ce jour et que je suis particulièrement mal à l’aise. Mieux, j’avouerai que les premières minutes sont pesantes, bref que je n’en mène pas large. La boutique me parait un peu crasseuse, exigue et les types qui me lancent des œillades libidineuses ne sont rien d’autre que des pervers. Il n’y a guère que ce petit jeune dans un coin de la boutique qui semble aussi gêné que moi. C’est vers lui que je me dirige. Il est en train de reluquer des vidéos sado maso. Avec son air timide et effarouché, je jurerai qu’il est soumis. Mais pas autant que mon mari qui m’a donné des gages de soumission impressionnants depuis ce matin. Je tends à Charles une vidéo où l’on voit un homme en train de recevoir une fessée sur les genoux d’une maîtresse en cuissardes.

 

- Regarde, le cul de ce type comme il est rouge ! Elle ne fait pas semblant la petite dame, tu crois que tu pourras endurer une fessée pareille ?

 

Je parle assez fort pour que le petit jeune à côté m’entende, son malaise me touche, et me libère peu à peu de ma propre gêne. Je veux qu’il sache que mon mari est comme lui, et qu’il a à ses côtés, l’incarnation de ses fantasmes : une maîtresse en chair et en os… Oui, c’est ce que je suis désormais. Il me faut juste me documenter un peu sur le sujet et je suis dans le lieu idéal pour cela. Bien sûr je ne vais pas oublier mes chers sex toys pour satisfaire mes plaisirs solitaires, mais il me faut aussi de quoi dresser mon nouvel esclave.

Il y a une table au milieu du magasin qui attire mon attention. Elle est encombrée de gadgets, de godes, et de martinets, comme s’ils étaient déposés là en vrac. J’hésite à les observer de plus près, mais si je le fais je vais dévoiler mes penchants et mes fantasmes les plus intimes aux hommes présents autour de moi. Les clients tentent de me reluquer plus ou moins discrètement, mais le gérant nous ignore superbement, blasé qu’il doit être. Je passe en revue les jaquettes explicites en attendant de me décider à fouiller tous ces curieux gadgets qui trônent au milieu de la salle. « Secrétaires vicieuses », je suis en face du rayon qui montre des jeunes femmes en tailleur Harmani se faire prendre par leurs patrons autoritaires. Vêtue comme je suis, je corresponds parfaitement à l’archétype de cette secrétaire en train de se faire sodomiser par son directeur des ventes, sur le bureau. La vidéo me fait l’effet d’un repoussoir. Je la repose et je me dirige enfin vers la table qui attise ma curiosité depuis que je suis entrée. Au diable ces hommes qui m’observent ! Au diable ce reste d’éducation bourgeoise qui me maintient dans un état de honte et de culpabilité ! C’est mon mari que je vais humilier, c’est sur lui que je vais reporter ma propre honte. Je me saisis d’une paire de menottes et les lui mets sous le nez en souriant d’un air moqueur.

 

- Tiens regarde les belles menottes. Je vais les prendre, comme ça quand je m’absenterai de la maison, je t’attacherai avec, tu ne pourras pas te tripoter quand je ne serai pas là.

 

Charles se met à rougir de manière incroyable. Il ne s’attendait pas çà ça. Je suis moi-même surprise par mes propos. Mais d’un coup, je me sens désinhibée.

 

- Oh et regarde moi ça ! (Je me saisi d’un harnais muni d’un gode, j’ignorais à ce jour que des godes ceintures pouvaient exister). Est-ce bien ce à quoi je pense ?

 

- Ce sont pour des lesbiennes, tente de m’expliquer mon mari à voix basse.

 

- Moi, je crois que ça peut aussi servir pour les hommes, répondis-je avec malice. Les hommes qui fantasment sur la sodomie, les hommes qui méritent de se faire prendre par derrière, des hommes comme toi. Allez, hop on le prend !

 

Charles se décompose. Il va chercher un petit panier devant la caisse du gérant et y place le gode ceinture avec les menottes.

 

- Ajoutes-y les vidéos de fessées et de soumission qui sont derrière toi, ça devrait me plaire et me donner des idées pour te dresser.

 

Il y a un vieux pervers qui ne se gêne plus désormais pour me regarder avec lubricité. Il a entendu mes propos et peut être que cela le fait fantasmer. Je commence à me détendre. Je me saisis de quelques vibros rigolos et les mets dans le panier de mon mari, puis je suis attirée par des godes aux proportions monstrueuses. Comment est-ce possible ? Puis je vois toute une série d’instruments de torture. Je me saisis d’une cravache, la tord entre mes mains, la fait siffler. Cette fois, tout le monde me regarde, même le gérant blasé qui est en train de se demander si je ne vais pas fouetter mon mari sous ses yeux. Je ne peux m’empêcher de rougir. Je sens le feu me monter aux joues. Je me détourne pour fuir ces regards libidineux, mais je ne lâche la cravache et le martinet que pour les déposer au fond du panier de Charles. J’y ajouterai avant de partir un plug, des pinces, des revues, et bien d’autres jouets érotiques qu’il me tarde d’essayer.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 2. Ma femme prend le pouvoir
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Samedi 18 avril 6 18 /04 /Avr 09:22

 

Nous sommes dans la rue saint Denis, au cœur de Paris, et je n’en reviens toujours pas que ma femme ait manifesté le désir de faire des achats dans un sex shop. Ce n’est pas la Déborah que j’ai épousé ! Comment a-t-elle pu changer à ce point en 24 heures ? Etait elle ainsi avant sans que je ne m’en aperçoive ? Avait elle ce désir de me dominer et de me tromper avant qu’elle ne me surprenne dans les bras de Lila ? Avait elle ses pulsions avant ma tromperie ? Est-ce que je vivais avec une femme perverse et dominatrice sans m’en rendre compte ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis déboussolé par ce brusque revirement, je découvre une autre femme, et je m’aperçois que je l’aime plus encore que la précédente. C’est très déstabilisant, et le sex shop, ça l’est plus que tout… Bien plus que l’épisode de la banque et mon abdication financière.

 

Charles

 

Mon cher époux, tu te poses des questions, c’est normal, et je vais y répondre, mais sache qu’en ce qui me concerne, je me pose les mêmes questions.

J’ai épousé un homme de dix ans mon aîné pour son côté rassurant, promis à une grande carrière de dirigeant dans sa société, un homme de grande éducation, de grande intelligence et de grande autorité… Dans son travail, dans sa famille, dans son couple. Je me suis effacée tout ce temps parce que je te croyais supérieur à moi et que j’avais été programmée ainsi. Moi, la petite provinciale, je devais déjà m’estimer heureuse de trouver si beau parti. Ta richesse et ta stabilité m’ont séduite, et reconnaissante, je t’ai laissé tout diligenter, et presque tout décider. Bien sûr, j’ai choisi la cuisine et le papier peint de notre chambre, j’ai eu mon mot à dire sur la destination de nos vacances, mais sur bien d’autres points, tu prenais seul les décisions. Alors quelle ne fut pas ma stupeur de découvrir en toi un potentiel de soumission si grand ! Je me pose les mêmes questions que toi : avais tu déjà ce désir avant de me cocufier ? Ou faisais tu simplement partie de ces hommes qui ignorent leurs penchants ?

Pour ma part, je dois t’avouer que j’ai toujours eu ce désir enfoui au fond de moi, que j’en avais conscience, et que parfois même je devais refouler pour éviter des clashs ! Pourquoi crois tu que je me suis toujours refusée à la sodomie ? Pas pour la douleur, je peux bien te l’avouer aujourd’hui, dans le secret et la chaleur d’une baignoire parfumée, plusieurs fois je me suis visitée à cet endroit… J’y ai pris à chaque fois du plaisir. Non, ce qui me rebutait dans cet acte, c’était de me « faire prendre le cul », de me présenter à 4 pattes… Je n’étais plus alors qu’une « enculée », une femelle en chaleur, une salope… Et cela heurtait mon intimité, s’opposait à mes fantasmes de domination… Oh domination, entendons nous bien, je ne me voyais pas encore harnachée de cuir, avec un martinet, en train de te donner la fessée… Non, simplement te mener à la baguette, t’obliger à certaines positions, te bander les yeux… Rien de bien hard au vu de ce que nous vivons depuis, mais tout de même, oui, j’avais des prédispositions… J’ai passé la nuit à repenser à tout cela, et au petit matin, je m’étais dis que si nous devions essayer de recoller les morceaux, ce serait à mes conditions, j’ai juste passé la journée à tester tes limites, ta motivation, ta sincérité. Je dois avouer ne pas avoir été déçue.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 2. Ma femme prend le pouvoir
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Mardi 14 avril 2 14 /04 /Avr 23:13

 

Après le restaurant, direction l’université où ma femme donne des cours depuis cette année. Je suis fière de ma femme, de sa réussite professionnelle et je profite de l’occasion qui m’est donnée ici pour lui rendre hommage. Mon épouse n’est pas seulement belle, elle est intelligente et cultivée.

Je lui sers donc de chauffeur jusqu’à la fac, puis de porte serviette. J’ai l’impression d’être le secrétaire particulier, docile et dévoué d’une femme d’affaire sexy mais autocrate. Elle déambule comme une reine dans les couloirs et les étudiants s’écartent respectueusement, parfois en la gratifiant d’un sourire, parfois en la saluant, souvent les deux.

Juste avant de pénétrer dans l’amphi, elle reprend son cartable et me dit.

 

- Tu es un bon porte serviette, je vais te garder à mon service car tu m’es bien utile finalement. (Elle me dit cela avec un naturel qui me laisse sans voix, et son sourire est tout aussi désarmant quand elle ajoute avec malice). Allez entre, parce que tu vas vraiment avoir l’air ridicule si tu me suis comme un toutou, à l’intérieur, c’est la cage aux lions, et tu seras le plus vieux, ils vont te bouffer tout cru.

 

Je ne dis rien, j’obéis. Je pénètre sans l’amphi. Je pousse les portes battantes et c’est aussitôt le brouhaha qui m’envahit. Quand ma femme me rejoint une minute plus tard, je suis déjà installé dans les gradins, non loin des premiers bancs pour mieux l’observer, admiratif que je suis. C’est un amphi de 200 places, et il est à trois quarts pleins. Il y a du bruit, mais au fur et à mesure qu’elle descend les escaliers, le calme s’installe. Elle est si belle dans cet ensemble beige, et ses talons qui lui donnent ce port altier, ce déhanchement subtil mais sexy. Je suis à côté d’une bande de jeunes hommes qui la dévorent des yeux. J’entends leurs commentaires élogieux mais grossiers, ils parlent de ma femme en des termes qui me font honte.

 

- Putain, je me la taperai bien… Tu sais qu’elle doit être sacrément chaude.

 

- Ouais, avec son petit air pet sec, elle doit être bonne, je suis sûr qu’elle cache bien son jeu. Je suis prêt à des leçons particulières si c’est elle qui les donne.

 

- C’est sûr, un puceau dans ton genre, tu adorerais être déniaisé par une prof un peu vicieuse ! renchérit le premier.

 

Cette remarque déclenche les rires mais lorsque Déborah s’installe à son pupitre, d’un seul regard, elle les réduit au silence. Je suis mortifié par ces commentaires qui me renvoient une image salie de mon épouse. Elle est bonne, elle est chaude, elle est vicieuse… Non, j’ai envie de me lever, de leur clouer le bec, et défendre la vertu de ma belle.

 

Charles

 

Bonne, chaude, vicieuse… Excuse moi de te faire remarquer, mon chéri, que mes étudiants ont vu en moi celle que j’étais vraiment. Je suis bonne, chaude et vicieuse, et tu n’as pas été capable de déceler ça en moi en 10 ans de mariage. Mes amants, eux, s’en aperçoivent au bout de cinq minutes, et toi, en 10 ans tu n’as jamais cessé de me considérer autrement qu’en bourgeoise sexy mais coincée. Il est temps pour toi de te remettre en cause. Tes prouesses au lit auront été bien médiocres pour ne pas avoir fait surgir en moi les pulsions qui sommeillaient. Comment as-tu pu ne pas voir la salope qui habitait au fond de moi ? Car salope je suis… Ce mot que j’exécrais jadis, je le revendique aujourd’hui…

Plutôt que de défendre ma vertu, tu aurais mieux fait de t’attaquer à tes pulsions Vois où elles t’ont conduit ? A l’aveuglement et à la repentance éternelle !! Tu n’as pas su voir en moi la femme qui aspirait à la débauche, et tu es condamné à vivre en esclave repenti jusqu’à la fin de notre histoire. Il ne te reste plus qu’à prier pour qu’elle ne prenne jamais fin, faire en sorte que je ne me lasse pas de ta présence servile à mes côtés.

 

Bonne, chaude et vicieuse, lorsque tu m’as répété ces mots à la fin de mon cours, gêné que tu étais de devoir prononcer de telles « grossièretés » en ma présence, cela m’a rappelé mon désir de la veille, un désir apaisé avec un flacon de parfum. Cela m’a rappelé du même coup la promesse que je m’étais faites d’assumer mes plaisirs solitaires, et l’envie me vient soudain d’acheter mes sex toys.

Je n’ai jamais mis les pieds dans un sex shop, et je ressens le désir soudain de m’encanailler. Mais le plus jouissif dans ma décision, c’est de casser mon image et de lire ta réaction lorsque je t’indique notre nouvelle destination.

Je suis entrain de ranger mes affaires dans mon cartable, tous les élèves n’ont pas encore quitté l’amphithéâtre, et mon époux, qui vient de me rapporter l’effet que je fais à mes étudiants se tient juste en face de moi.

 

- Tu sais quoi mon chéri, dis-je en bouclant ma serviette et en lui adressant un large sourire, puisque mes étudiants me perçoivent comme une femme vicieuse, j’ai bien envie de leur donner raison. Avant de rentrer nous allons faire un détour pour quelques achats très particuliers.

 

Il fronce les sourcils, se demandant quels achats particuliers je peux bien vouloir faire, mais il n’ose poser la question. Alors je me penche à son oreille et je lui susurre à l’oreille le lieu de perdition que je veux visiter. Il me regarde avec des yeux qui lui sortent de la tête, je suis morte de rire.

 

Déborah

PS : merci pour les commentaires et les encouragements qui nous poussent à écrire et je vais d'ailleurs de ce pas répondre aux commentaires postés sur le billet "une soumission si rapide" qui n'apparaissent pas sur le site et je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi ? Est-ce parce que l'un de ces coms est très long ??? En tous cas continuez, c'est sympa cette interractivité.

Par Charles et Déborah - Publié dans : 2. Ma femme prend le pouvoir
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Jeudi 9 avril 4 09 /04 /Avr 01:25

 

Je goûte à ma nouvelle vie comme je goûte à ce dessert, avec gourmandise. Mon mari a du se contenter d’une salade et d’un yaourt nature sans sucre, tandis que je déguste sous ses yeux mon tiramisu délicieux. Je prends un café et lui commande une tisane sans lui demander son avis. Je veux briser ses habitudes et lui en imposer de nouvelles.

 

- Comprends bien une chose, mon chéri, lorsque tu auras la chance que je t’invite au restaurant ou ailleurs, c’est moi qui déciderai de tout… de ce que nous irons voir, de ce que nous achèterons et de ce que tu auras dans ton assiette. Il te faudra assumer ta soumission à mon égard, car tu ne feras pas illusion bien longtemps. Es tu d’accord avec le caractère particulièrement humiliant de cette nouvelle exigence ?

 

Charles est embarrassé, et pour la première fois je le sens hésitant.

 

- Ais-je le choix ?

 

- Bien sûr que non.

 

- Alors ne me pose pas la question.

 

Je n’aime pas sa façon de me répondre. Il est encore insolent, il me faudra le briser, le dresser à ma botte.

 

- Bien sûr qu’il me faut te poser la question ! Et tu sais quoi, je veux que tu y répondes, je ne veux pas que tu te défiles, et je veux encore moins t’entendre me répondre avec une telle insolence.

 

Je me suis penchée vers lui pour bien faire passer le message, pour qu’il perçoive toute ma détermination, dans mon regard et dans ma voix. Je me retiens de le gifler ou de faire un scandale, mais il lit mon mécontentement et sent toute mon autorité. Il baisse les yeux et se ravise immédiatement.

 

- Oui, ma chérie, je suis prêt à accepter et assumer ma soumission à ton égard.

 

Je me recale sur la banquette, et réfléchis à une exigence que je vais bien pouvoir lui imposer, juste pour tester sa motivation.

 

- Bien. Alors tu te lèves, tu prends ma veste et tu me l’enfiles comme si tu étais mon majordome. J’ai toujours rêvé de jouer les starlettes. Ensuite tu m’invites à sortir, mais tu restes derrière moi, en retrait, l’air bien soumis. Mais la porte du restaurant est fermée, alors tu te précipiteras pour l’ouvrir.

 

Il sourit d’un air un peu résigné, se lève, se saisit de ma veste qui se trouve sur le porte manteau derrière notre table, et s’approche de moi en me la tendant. Je le laisse mariner quelques secondes, le temps qu’il faut pour attirer l’attention des autres clients. Puis, hautaine, je passe un bras dans une manche, lui adresse un petit sourire dédaigneux en guise de remerciement et me dirige vers la sortie. Charles m’emboîte le pas comme je le lui ai ordonné, puis il se précipite pour m’ouvrir la porte. Certains clients remarquent son attitude soumise et nous jettent des regards amusés ou circonspects. Je suis ravie, je découvre au fil des heures un mari de plus en plus soumis.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 2. Ma femme prend le pouvoir
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Dimanche 5 avril 7 05 /04 /Avr 11:02

 

Ma femme est sortie de la banque plus épanouie et heureuse que jamais. Ma soumission s’est traduite par un acte qui me maintient sous sa dépendance et qui lui montre combien j’étais sincère lorsque je lui ai déclaré que j’étais prêt à tout. C’est la première pierre de notre nouvel édifice.

 

- Je te paye le restaurant pour fêter cela, dit elle.

 

Elle me paye le restaurant, oui, je n’ai plus un sou, j’ai du rendre ma carte bleue à la banque, je suis sous sa tutelle.  Elle est belle dans son tailleur, perchée sur ses escarpins, elle a de l’allure. Dans le restaurant, elle attire les regards, ce qui ne manque pas de lui plaire, je m’en rends compte dés que nous prenons place à une table.

 

- T’as vu tous ces types qui m’ont reluqué quand on est entré. Je n’avais jamais fait attention avant, mais j’ai l’impression que je n’aurai qu’à claquer des doigts pour te trouver un remplaçant.

 

J’accuse le coup, je fronce les sourcils, et ne peux m’empêcher de lui demander des précisions.

 

- Comment cela ? Que veux tu dire ?

 

- Je t’ai bien dis qu’il était hors de question que tu me fasses à nouveau l’amour, on est d’accord sur ce point ?

 

J’hésite à acquiescer, j’avais compris que je serai privé de sexe un moment mais pas éternellement.

 

- Mais bon, je pensais quand même que tu finirais par me pardonner.

 

- Admettons, on verra… Mais de toutes façons, ce n’est pas demain la veille, donc tu comprends bien que je vais devoir aller voir ailleurs. Je vais te trouver un remplaçant, un homme bien membré pour que je puisse m’éclater au lit. Je ne vais tout de même pas faire vœu de chasteté parce que mon mari m’a fait cocu, ce serait un comble tout de même !

 

Evidemment, présenté sous cet angle, c’est imparable. Mais c’est la première fois que nous abordons le sujet de son infidélité. Jamais je ne l’ai imaginé dans les bras d’un autre. Je me la représente alors en train d’embrasser un autre homme, lui tailler une pipe, puis à quatre pattes pour recevoir la bitte d‘un inconnu. L’image me révulse et me coupe l’appétit.

 

- Tu… Tu veux dire que tu envisages des me tromper ?

 

- Œil pour œil, dent pour dent, mon chéri.

 

Elle est sérieuse, elle ne dit pas cela pour me faire souffrir, elle n’est pas sous le coup de la colère, elle songe vraiment à me tromper. Elle se penche dans ma direction en souriant d’un petit air sadique.

 

- Je te rappelle, mon chéri, que ta queue a fouillé le cul d’une grognasse, tu dois te mettre dans la tête que je ne vais pas passer l’éponge aussi facilement. (J’acquiesce, silencieux, stupide, honteux). Tu as ramené Lila sous notre toit, tu l’as baisé dans notre lit, alors attends toi à payer pour cela ! Et quand je dis payer, je ne parle pas de fric, cette question a été réglée ce matin, nous n’en parlerons plus, non, je parle de sexe, mon chéri. Je vais te faire cocu comme jamais une femme n’a fait cocu son mari, et tu sais quoi, je suis sûre que je vais adorer ça…

 

Sa tirade est interrompue par le serveur qui vient nous demander si nous avons choisi. Je n’ai pas regardé la carte, mais je veux qu’il parte, alors je commande un steack frites. 

 

- Les salades sont copieuses ? demande Déborah.

 

- Oui, assez, répond le serveur.

 

- Très bien, alors annulez le steack de mon mari et mettez nous deux salades mimosa !

 

Je suis déconfit et surpris.

 

- Les salades mimosas ne sont pas les plus copieuses, prévient néanmoins le serveur.

 

- Ca ne fait rien, ça ira très bien. (Puis se tournant vers moi, elle ajoute, narquoise). Désormais, c’est régime mon chéri, je vais prendre soin de ta ligne, tu vas voir.

 

Ce jour là, elle a bu un demi et un verre de vin tandis que je suis resté à l’eau. Elle a réglé l’addition après avoir exigé mon porte monnaie, et lorsqu’elle me l’a rendu, il ne restait dedans que deux euros. Ma nouvelle vie prenait consistance sous mes yeux et je ne trouvais pas la force de m’y opposer, pire, un trouble naissait au plus profond de moi et je jouissais à l’avance de cette existence de soumission.

 

Charles

 

Par Charles et Déborah - Publié dans : 2. Ma femme prend le pouvoir
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  • : Cocu-soumis
  • : 11/02/2009
  • :
  • : Une relation basée sur la domination totale de madame sur son époux, et l'acceptation de celui-ci à voir sa femme diriger le couple... l'acceptation aussi que sa femme le trompe sans vergogne... l'acceptation, donc, d'être cocu et soumis !!!
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