Je goûte à ma nouvelle vie comme je goûte à ce dessert, avec gourmandise. Mon mari a du se contenter d’une salade et d’un yaourt nature sans sucre, tandis que je déguste sous ses yeux mon tiramisu délicieux. Je prends un café et lui commande une tisane sans lui demander son avis. Je veux briser ses habitudes et lui en imposer de nouvelles.
- Comprends bien une chose, mon chéri, lorsque tu auras la chance que je t’invite au restaurant ou ailleurs, c’est moi qui déciderai de tout… de ce que nous irons voir, de ce que nous achèterons et de ce que tu auras dans ton assiette. Il te faudra assumer ta soumission à mon égard, car tu ne feras pas illusion bien longtemps. Es tu d’accord avec le caractère particulièrement humiliant de cette nouvelle exigence ?
Charles est embarrassé, et pour la première fois je le sens hésitant.
- Ais-je le choix ?
- Bien sûr que non.
- Alors ne me pose pas la question.
Je n’aime pas sa façon de me répondre. Il est encore insolent, il me faudra le briser, le dresser à ma botte.
- Bien sûr qu’il me faut te poser la question ! Et tu sais quoi, je veux que tu y répondes, je ne veux pas que tu te défiles, et je veux encore moins t’entendre me répondre avec une telle insolence.
Je me suis penchée vers lui pour bien faire passer le message, pour qu’il perçoive toute ma détermination, dans mon regard et dans ma voix. Je me retiens de le gifler ou de faire un scandale, mais il lit mon mécontentement et sent toute mon autorité. Il baisse les yeux et se ravise immédiatement.
- Oui, ma chérie, je suis prêt à accepter et assumer ma soumission à ton égard.
Je me recale sur la banquette, et réfléchis à une exigence que je vais bien pouvoir lui imposer, juste pour tester sa motivation.
- Bien. Alors tu te lèves, tu prends ma veste et tu me l’enfiles comme si tu étais mon majordome. J’ai toujours rêvé de jouer les starlettes. Ensuite tu m’invites à sortir, mais tu restes derrière moi, en retrait, l’air bien soumis. Mais la porte du restaurant est fermée, alors tu te précipiteras pour l’ouvrir.
Il sourit d’un air un peu résigné, se lève, se saisit de ma veste qui se trouve sur le porte manteau derrière notre table, et s’approche de moi en me la tendant. Je le laisse mariner quelques secondes, le temps qu’il faut pour attirer l’attention des autres clients. Puis, hautaine, je passe un bras dans une manche, lui adresse un petit sourire dédaigneux en guise de remerciement et me dirige vers la sortie. Charles m’emboîte le pas comme je le lui ai ordonné, puis il se précipite pour m’ouvrir la porte. Certains clients remarquent son attitude soumise et nous jettent des regards amusés ou circonspects. Je suis ravie, je découvre au fil des heures un mari de plus en plus soumis.
Déborah
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Quand allez-vous passer à l'action chère Déborah et enfin cocufier votre cher mari?
Passez par-dessus les repas au restaurant et mettez-nous de l'action svp!!!
Je crois que vous auriez eu besoin de Caroline pour vous pousser dans le dos! Il n'y a pas de s-e-x-e!!!
J'aime bien le choix de laisser écrire de temps en temps un seul de vous deux.
Je trouve perso que la soumission de Charles va très vite (en qq heures, il est dépossédé de son fric et est ravalé au rang de sous-faire valoir) mais bon, il a l'air d'avoir çà dans le sang le p'tit gars!