Je suis apprêté du kimono blanc et rouge de ma femme et d’un peignoir assorti tout aussi féminin lorsque je descends les escaliers pour rejoindre les livreurs. J’ai également dans les fesses, et depuis un bon moment maintenant, le plug que Déborah aime tant : celui qui me défonce profondément et me dilate ensuite pour le reste de la journée. Je pense à mon « petit cul d’enculé » pour reprendre une expression de plus en plus souvent employée par ma maîtresse au moment de descendre les escaliers. Je crains qu’un jour elle ne le propose aux désirs lubriques d’un amant bisexuel. Le chantage qu’elle vient de me faire pour m’obliger à rencontrer les hommes qui viennent de la baiser renforce bien évidemment cette crainte. Je suis mort de honte au moment de les rejoindre dans le salon. Ils sont assis dans le canapé du salon et sirotent une bière paisiblement.
Ce ne sont pas des Don Juan, loin s’en faut, mais ils ne sont pas laids. Je sui presque déçu que ma femme ait pu s’offrir à des hommes aussi communs… Oui, terriblement communs…
Le plus jeune se lève du canapé en m’apercevant. Il s’étrangle avec sa bière et me lance un regard ahuri. Le plus vieux, un peu bedonnant, ne bouge pas. Son regard perplexe trahit sa surprise,
même s’il tente de masquer ses sentiments. Un ange passe, le malaise se dissipe à peine. Je lutte contre ma honte pour m’approcher. J’essaie de garder une contenance avec ce kimono ridicule et
mon plug dans le cul, mais je me sens rougir. Je suis en sueur. J’aperçois sur la petite table le bon que je dois signer et je saisis cette opportunité pour briser ce silence si
embarrassant.
- C’est le bon que je dois signer ?
- Et vous êtes ? me demande le gros, le cul toujours vissé dans notre canapé.
- Le mari.
Evidemment, ainsi vêtu et du fait que je ne me sois pas montré plus tôt, sa question n’est pas totalement stupide, mais à cet instant, elle est particulièrement humiliante, et elle a le don de m’exaspérer. Ma réponse lapidaire suscite une réaction des plus sarcastiques de la part de Georges toujours assis dans le canapé.
- Et comment va madame ? Elle se remet de ses émotions ?
Le ton est poli mais sarcastique ; rien à voir avec la vulgarité dont fait preuve alors son compagnon.
- Avec ce qu’on lui a mis à ta bourgeoise, elle doit avoir du mal à marcher, c’est pour ça qu’elle a pas pu descendre nous dire au revoir.
Que répondre ? Cela fait partie du jeu, et pourtant je ne peux me résigner à me laisser humilier de la sorte par deux inconnus sous mon propre toit !
- Epargnez moi vos commentaires je vous prie… Finissez vos bières et laissez nous maintenant.
Mais le bedonnant, qui a parfaitement saisi la situation, ne désarme pas si facilement.
- Monsieur a pris son pied à regarder sa femme se faire défoncer, et maintenant il voudrait un peu d’intimité, c’est ça ? Madame réclame son petit câlin après s’être fait baiser ?
Si seulement, ça pouvait être vrai.
- C’est une chaude ta bourgeoise, elle aime le cul, tu dois pas t’ennuyer, renchérit Johnny avant de finir sa canette. T’arrives pas à la sauter qu’elle fait appel à nos services, ajoute-t-il en riant une fois la bière terminée.
- Je crois pas que ce soit, répond Georges en se levant enfin. Je crois que dans le couple madame porte la culotte et se tape tous les mecs qu’elle veut alors que monsieur n’a plus le droit de la toucher. Je me trompe ?
- Ce ne sont pas vos affaires ! Prenez votre bon et laissez nous maintenant.
Je leur tends un billet de 20 euros pour les inciter à quitter les lieux. Georges s’en saisit en me toisant d’un air moqueur tandis que Johnny, lui vide ses poches pour en sortir quelques pièces.
- Ce que tu nous files, c’est le pourboire pour le montage du lit, et moi, je te paye pour la pute que je me suis tapée à l’étage.
Il y a trois ou quatre euros en centimes. Je trouve la démarche humiliante mais je garde le silence, conscient que plus je réponds, moins j’ai de chance de les voir débarrasser le plancher.
Je les raccompagne jusqu’à l’entrée et m’adosse à la porte une fois qu’ils sont dehors, de peur qu’ils ne refranchissent le pas de la porte aussitôt sortis.
Charles
Ta femme comparée à une pute et tu ne dis rien ? Je n’ai d’ailleurs jamais vu la couleur de l’argent, espèce de salaud, tu l’as dissimulé et mis de côté pour pouvoir te payer un café au bureau… Cela, tu vas le payer, c’est le cas de le dire. La pute, c’est toi qui iras la faire au bois bientôt, je vais t’apprendre à ne pas défendre l’honneur de ta femme ! Espèce de lopette !!! Tu vas me rembourser ces quelques euros au centuple, je te le promets. Je me demande combien de bittes tu vas devoir sucer pour t’acquitter de ta dette, sale petit pédé !
Déborah
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