Jeudi 2 avril 4 02 /04 /Avr 00:09

 

Trop en retard pour mes travaux dirigés à la fac, j’appelle pour excuser mon absence, mais j’indique bien que je serai présente pour assurer le cours du début d’après midi.

Du coup cela nous libère un créneau pour aller à la banque. Nous sommes des clients privilégiés, et bien que n’ayant pas rendez vous, nous sommes immédiatement reçus par un conseiller financier. La scène mérite d’être relatée ici tant mon mari a du être humilié des explications qu’il a du fournir pour justifier le basculement de toutes ses économies et surtout de ses payes futures sur le seul compte de sa chère épouse. Et j’ai été bien inspirée d’être présente pour assister à cet acte de soumission volontaire.

 

- Nous trouvons que ce sera plus simple s’il n’y a qu’un compte, explique Charles, à cet instant encore assez peu embarrassé.

 

- Oui, oui je comprends, réplique le banquier.

 

L’homme est jovial mais pas des plus élégants. Il porte un costume trois pièces trop étroit pour ses cent kilos et il ne cesse de lorgner sur mes jambes. 

 

- Je vous avais conseillé depuis longtemps de tout regrouper sur un même compte joint, cela vous fera des frais en moins.

 

Notre homme n’a pas compris et mon mari hésite à le contredire. Sa gêne le maintient dans une sorte de mutisme ridicule qui a le don de m’exacerber. Je suis contrainte d’intervenir.

 

- Ce n’est pas ce que nous souhaitons, n’est-ce pas chéri ?

 

- Ah bon ? s’étonne notre banquier.

 

- Non… Euh… Pas vraiment. Ce n’est pas un compte joint que nous souhaitons ouvrir, il s’agit juste de supprimer mon compte et d’y faire transférer tous les fonds sur celui de mon épouse.

 

- Oui, je vois, mais le compte sera au nom de madame et monsieur…

 

Il ne voit pas encore mais déjà il pressent quelque chose d’anormal. Il fronce les sourcils et sa voix trahit un certain trouble. Il faut dire qu’il a de plus en plus de mal à détacher ses yeux de mes jambes et que cela m’amuse d’adopter des poses de plus en plus équivoques. Jamais auparavant je ne me serai permise ce genre d’attitude, une femme s’amusant à croiser les jambes, relever doucement son tailleur, exhiber la lisière de ses bas, je l’aurais volontiers qualifié de salope et d’allumeuse. Et pas au sens sexy que les hommes peuvent imaginer. Mais à cet instant, cela me plaît, surtout que mon mari commence à percevoir mon petit manège. Il lance un regard noir au banquier qui plonge les yeux entre mes cuisses, même si je suis persuadée qu’il ne peut entrevoir ni le haut de mes cuisses, encore moins ma petite culotte.

 

- En fait il n’y a aucune création ou modification de compte, il s’agit de tout transférer sur celui de mon épouse.

 

- Oui mais je mentionne tout de même votre nom. Ce sera un compte madame ou monsieur, ainsi vous pourrez signer et utiliser le chéquier.

 

Je croise les jambes bien haut pour attirer l’attention du banquier et répond à la place de mon mari, qui est rouge de honte. Mais est-ce mon jeu de jambes qui le met mal à l’aise ou le fait de devoir lui expliquer sa nouvelle situation financière, si embarrassante et humiliante pour lui ?

 

- Mon mari est un vilain dépensier, dis-je sur le ton de la plaisanterie et de la réprimande. Le compte sera à mon nom et à mon nom uniquement. Il est hors de question qu’il est accès à l’argent qui s’y trouve. Je serai donc la seule à gérer nos économies, il n’y a donc pas de signature pour lui.

 

Sur la fin j’utilise un ton vraiment autoritaire. Il sait maintenant à qui il a à faire, et pour clore mon intervention, lui montrer que la partie est finie, je me recale sur mon siège et rajuste mon tailleur. Il se tourne aussitôt vers Charles, embarrassé d’avoir été surpris à reluquer mes jambes. Voilà comment en quelques minutes on met deux hommes dans l’embarras. Je jubile intérieurement. La situation m’excite.

 

- Monsieur est-ce bien là ce que vous souhaitez ? Cela vous prive de tout droit de regard sur ce compte, et donc vous ne jouissez plus de votre paye ni des fonds que vous venez de transférer et qui sont tout de mêmes assez conséquents.

 

- Ma femme vous l’a très bien expliqué. Elle gère désormais les comptes toute seule, et elle seule peut avoir accès à l’argent qui s’y trouve.

 

Le banquier, surpris par cette situation inhabituelle, ne se résigne pas.

 

- Monsieur, excusez moi d’insister, mais il est important que vous compreniez les conséquences de vos actes. L’argent qui se trouvera sur le compte de votre épouse échappera totalement à votre contrôle, et même dans le pire des cas, sans signature ni procuration, vous ne serez pas en droit de réclamer le moindre centime, même si vous en êtes le principal approvisionneur.

 

Charles se tourne vers moi, en attente d’une ultime approbation de ma part. A moins qu’il ne regrette déjà son geste, ou se demande si je vais bien aller jusqu’au bout ? Alors je prends mes responsabilités… la fierté, la provocation, l’autorité, tout cela perce dans ma voix au moment de répondre.

 

- Mon mari est peut être le principal approvisionneur du compte, mais je serai la seule décisionnaire, c’est ainsi que nous l’avons décidé. Et c’est irrévocable.

 

Le banquier acquiesce enfin dans un rictus qui marque malgré tout sa désapprobation.

 

- Alors monsieur, il ne vous reste plus qu’à signer cet acte de renoncement et celui-ci pour résilier votre compte. (Et pour détendre l’atmosphère soudainement devenue plus solennelle, il ajoute sur le ton de la plaisanterie). Madame tient désormais les cordons de la bourse.

 

Je ne peux m’empêcher de répondre d’une voix narquoise.

 

- Oui, et de toutes les bourses ! précisai-je en posant ma main sur le haut de la cuisse de mon époux. N’est-ce pas chéri ?

 

Charles s’empourpre et répond un « oui chérie » qui cloue le banquier sur place. Probablement n’aura-t-il jamais rencontré de couple comme nous ! Mais il doit savoir que cela existe, que les femmes aussi peuvent mener la barque. C’est tout un passé de femme soumise, des siècles d’humiliations qui viennent d’être rayés d’un coup de plume. Il aura suffi de quelques signatures pour faire de moi une femme riche, indépendante, et dépositaire des pleins pouvoirs sur mon mari. Je suis grisée et excitée en sortant de la banque. Il ne doit pas y avoir beaucoup de femmes qui soient sorties d’une officine bancaire aussi excitée que je l’étais à cet instant.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 2. Ma femme prend le pouvoir
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  • : Cocu-soumis
  • : 11/02/2009
  • :
  • : Une relation basée sur la domination totale de madame sur son époux, et l'acceptation de celui-ci à voir sa femme diriger le couple... l'acceptation aussi que sa femme le trompe sans vergogne... l'acceptation, donc, d'être cocu et soumis !!!
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