Dimanche 3 mai 7 03 /05 /Mai 11:15

 

Je n’ai pas souvenir avoir employé cette expression qui ne faisait pas partie de mon vocabulaire à cette époque, mais si elle t’a blessé, je concède volontiers l’avoir dite. De toutes façons, elle résume bien mon état d’esprit de cette période que je qualifierai « d’apprentissage ». Je reconnais donc que j’ai pu me montrer maladroite parfois, en parole ou en actes. Et c’est vrai que l’homme est encore dans la société du vingt et unième siècle le référant ou le dominant dans un couple. Tu faisais exception à mes yeux, tu faisais tâche : qui pouvait s’enorgueillir d’un mari aussi soumis ?

Certes, il est de bon ton lorsque je parle avec mes copines de ne pas paraître trop bobonne vis-à-vis de son mari, mais Delphine, qui mène Gérard à la baguette passait alors pour une pimbêche, et lui pour un con. Je ne voulais pas de cela entre nous… En tous cas, je ne voulais pas que l’on nous perçoive ainsi… mais c’était il y  huit ans, j’ai beaucoup évolué, et aujourd’hui, j’assume totalement ce statut de Maîtresse Infidèle et Perverse. Je suis fière d’avoir asservi totalement mon mari, fière de vivre ma vie sans rendre de comptes à personne, je suis celle que je veux être, quand je veux et comme je veux… C’est ma définition de la liberté, et en ce qui me concerne, je l’ai gagné au détriment de mon tendre et cher époux…

 

Mais il y a huit ans, j’étais encore une petite oie blanche qui n’y connaissait pas grand-chose, alors que toi, je peux bien te l’avouer aujourd’hui, tu étais un apprenti soumis très doué, et tu m’impressionnais par ta faculté à accepter toutes mes nouvelles exigences et humiliations. Je me devais donc d’être à la hauteur de ta soumission, et de tes attentes aussi peut être.

Alors j’ai lu, j’ai visionné, j’ai surfé aussi un peu. Mais il y huit ans, il n’y avait pas cet engouement pour les blogs, encore moins pour les blogs de culs, et encore moins pour les blogs sado masos.

J’ai découvert un monde entièrement nouveau, avec ses codes, ses rituels, ses vices et ses pratiques. Je me suis masturbée jour et nuit devant les vidéos de dominatrices en cuir donnant la fessée à des galopins ou des machos. Je me suis construite un monde de fantasmes à la lecture d’humiliations infligées par des Maîtresses impitoyables à des hommes qui étaient prêts à toutes les bassesses pour les servir. Et à chaque fois, je t’imaginais à la place de ces esclaves…

Aucune pratique ne me rebutait, toutes me surprenaient, me faisaient frissonner de désir, je devenais avide de sexe moi aussi, curieuse et perverse, mais à la différence de mon époux, je m’endormais repue et satisfaite. J’ai essayé les sex toys et je confesse avoir été vite déçue par leur aspect un peu trop classique. Je me suis mise les pinces afin d’évaluer le degré de douleur que mon soumis aurait bientôt à endurer, et j’ai été effrayée par la souffrance qu’elles provoquaient… Je suis fière de dire que j’ai testé les instruments de souffrance avant mon esclave, car il y a un grand décalage entre la souffrance magnifiée par des mots (ce que nous ferons ici bientôt) et la souffrance réelle… Il y a un gouffre entre la beauté d’un cul écarlate et la douleur ressentie et endurée pour obtenir un si beau rouge. Encore que pour le cul écarlate, je ne revendiquerai pas plus de 4 ou 5 coups de martinet, cela ayant suffi à refroidir mes ardeurs, mais nullement à me donner cette belle teinte rouge que j’affectionne sur le derrière de Charles.

Mais nous n’en sommes pas encore à relater les châtiments infligés… Et cela pour une raison toute simple… Cela fait 16 jours seulement que je vis en Maîtresse, et je n’ai rien eu à reprocher à mon mari. Il y a toutefois une autre explication : je n’arrive pas à surpasser mon dégoût ou ma haine envers lui de m’avoir trompé. Malgré tous les efforts qu’il fait pour se racheter, je m’interdis de le toucher. Ce matin, j’ai fais exception en lui soupesant les couilles pour la première fois depuis ce jour que mon mari a surnommé de « fameux » dans son précédent billet.

J’ai envie de sexe, mais pas celui de mon mari, car ce serait trop facile, trop rapide, il doit payer plus longtemps. J’ai aussi en moi cette peur de ne pas être à la hauteur. Tant que je ne le touche pas, tant que je le domine en paroles et non en actes, je suis, je le sens, performante. Et il y a ce fantôme de Lila qui rôde dans cette chambre que j’ai pourtant profondément modifié.

Alors me vient cette idée, qui pourrait me soulager de tous mes maux… Anéantir le fantôme, gagner mes galons de Maîtresse… Devenir vraiment Domina, me venger, affirmer mon autorité, étendre mon pouvoir… Oui, comment n’y ai-je pensé plus tôt ? Je vais aller rendre visite à Lila.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 3. Un mari soumis et humilié
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Présentation

  • : Cocu-soumis
  • : 11/02/2009
  • :
  • : Une relation basée sur la domination totale de madame sur son époux, et l'acceptation de celui-ci à voir sa femme diriger le couple... l'acceptation aussi que sa femme le trompe sans vergogne... l'acceptation, donc, d'être cocu et soumis !!!
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