Les jours qui suivent mon dépucelage sont marqués par des mesures très humiliantes, des mesures prises il y a 8 ans, au tout début de ma prise en main mais qui sont devenus partie prenant de ma vie quotidienne d’homme soumis. Ces « mesures » sont décidées par ma femme et énoncées par elle au moment du repas au détour d’une conversation très érotique qui revient sur notre ressenti de la veille.
- Alors ? Comment va ton petit cul aujourd’hui ? demande-t-elle sur un ton narquois en passant une main sur mes fesses au moment où je passe à ses côtés pour débarrasser la table.
Est-il encore nécessaire de préciser que je suis nu ? Je suis surpris, mais très agréablement, par son geste,
et plus encore par sa question. En permanence excité, je suis prêt à aborder le sujet et le décliner sous toutes les coutures.
- Ca va, ça va… Mais hier, tu n’y es pas allée de main morte.
Elle sourit puis elle finit son verre. Je suis à ses côtés, j’attends qu’elle daigne me le donner pour la débarrasser.
- Non, fait elle dans une petite mine boudeuse et contrariée. Ressers m’en un peu, j’en reveux.
Je m’exécute sur le champ.
- Et Toi, Tu as aimé ? demandai-je après l’avoir resservi.
Elle déglutit et repose son verre avant de me répondre sur un air de réprimande.
- Je t’ai déjà dit de me vouvoyer !
Elle m’a aussi dit que je pouvais parfois la tutoyer, car elle trouvait le vouvoiement lassant à la longue, mais je me garde bien de le lui rappeler. Parmi les règles de base, ma Maîtresse a toujours raison et je ne dois pas la contredire, encore moins la contrarier.
- Oui, j’ai trouvé ça très amusant, répond elle avec un sourire ironique. Depuis le temps que tu me bassinais les oreilles avec ta lubie de vouloir m’enculer, tu sais maintenant ce que c’est, mais bon, pas dans le sens que tu espérais.
- Non en effet.
- Tu regrettes ?
- Non, du tout.
- Tant mieux, car j’ai décidé que ce serait notre nouvelle façon de faire l’amour. Enfin quand je dis faire l’amour, je devrai plutôt dire « baiser ». Mais il va falloir que tu t’assouplisses le trou, car tu m’as semblé un peu étroit, non ?
- C’était la première fois, c’est normal.
- Oui, je sais. Mais comme je vais passer à des calibres plus gros, il va falloir que tu sois plus « réceptif ». J’ai donc décidé deux choses : d’abord, tu porteras un plug au moins une heure tous les jours, en rentrant du boulot par exemple.
- Oui Maîtresse.
Le « Maîtresse » est sorti tout seul. Mon acceptation est totale, ma soumission devient « normale ».
- La seconde chose, c’est que tu vas devoir aller faire un tour chez l’esthéticienne. Je trouve tous ces poils vraiment moches. Je veux que tu me puisses me présenter un cul bien lisse, et un sexe sans le moindre poil. Comme un petit garçon. Tu verras, je suis sûr que mes godes rentreront mieux dans ton cul s’il n’y a aucun poil. Y vois tu à redire ?
- Non Maîtresse, je suis d’accord.
- Très bien. Je t’ai donc pris un rendez vous chez « Estelle », mon institut de beauté. Elle va te faire une beauté de petit garçon, tu vas voir…
Elle se lève et me signifie que la conversation est finie. Elle va se planter dans le salon pour y regarder la télé. Moi, je vais faire la vaisselle, puis je finirai le repassage.
Charles.
Je vous avouerai sur le coup avoir été surprise par la totale acceptation de mon mari à se débarrasser de son système pileux intime. Hormis la poitrine et les organes sexuels bien évidemment, le poil est bien ce qui distingue l’homme de la femme, le poil est bien le signe d’une virilité certaine… Comment peut il accepter sans la moindre protestation de s’en démunir ? Je lui dis d’un air naturel qu’il va ressembler à un gamin ridicule, sans poil sur les parties intimes, et il me répond « oui Maîtresse », sans même avoir exigé de lui un tel respect. Je me souviens que mes poils, à moi, se sont dressés sur mes avant bras lorsque j’a constaté une telle docilité. C’est à cet instant que j’ai pris conscience vraiment que Charles avait perdu non seulement son « statut » de mari mais également celui d’homme. Ce n’est pas la veille lorsque, harnachée de mon gode ceinture je lui ai pris le cul qu’il a perdu sa virilité et sa masculinité, non, c’est à l’instant où je lui annonce froidement, sans le moindre contexte ou simulation érotique, que je vais le faire épiler et que je lis dans son regard le plaisir et la soumission à accepter cette humiliation.
Mais du même coup, lorsque je quitte la table pour « aller me planter devant la télé » comme le dit si bien mon cher et tendre époux, je suis face à un problème nouveau : j’ai besoin d’une queue pour me baiser car j’en ai plus qu’envie et cela fait plus d’un mois que je n’ai pas été pénétrée par une vraie bitte. Les godes, vibros et autres gadgets ne me suffisent plus, j’ai besoin d’un vrai sexe de mâle, et mon mari n’en est plus un… Définitivement… Ce que j’ai pu lui dire au début de ma vengeance sur le coup de la colère… Que j’allais prendre un amant, que j’allais le tromper moi aussi… Il me faut bien vous l’avouer à ce moment de nos confessions que je n’y pensais pas sérieusement. Quelle femme normalement constituée penserait sérieusement à cocufier son homme après 7 années de mariage et 29 ans d’éducation catholique et bourgeoise ? Même avec la colère qui était la mienne lorsque j’ai surpris mon salaud de mari dans le cul de Lila, la pensée ne m’a pas effleuré, même le lendemain lorsque ces mots ont été prononcés, je n’y croyais pas moi-même… Mais maintenant que Charles n’est plus mon mari mais mon soumis, maintenant que je n’ai plus un homme à la maison mais un énuque bientôt épilé, la question me taraude… Qui pour me donner du plaisir ? Qui pour me baiser ?
Déborah
Droit de réponse exceptionnel (car vous l’aurez compris maintenant, c’est mon épouse qui termine chaque billet, parce qu’elle doit toujours avoir le dernier mot…)
Au fil des semaines, je trouve notre idée de blog vraiment très enrichissante… Une façon originale d’exprimer l’intime, de révéler à l’autre une part de vérité jusqu’alors inaccessible. Après l’épisode Lila et sa fessée, voilà que tu me livres une vérité à laquelle je n’étais vraiment pas préparé. Ainsi donc, tu ne pensais pas vraiment ce que tu disais en me menaçant de me tromper à ton tour. Moi, j’y ai cru à fond… Ta colère était si réelle et ton désir de vengeance si justifiée… J’avais tellement peur de te perdre, je tenais tellement à toi sans m’en rendre compte à quel point… Il m’aura fallu commettre l’adultère et subir ton juste courroux en retour pour comprendre à quel point tu m’étais précieuse. Je t’aime ma chérie… Je te vénère Maîtresse…
Charles
Novembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | ||||||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | ||||
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | ||||
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | |||||
|
Une question à chacun: Déborah,à ce moment là, quand vous vousdites ' je n'ai plus de mari mais un soumis', êtes vous pleinement heureuse de cette nouvelle situation vis à vis de Charles?
Charles: Avez vous conscience à ce moment que vous ne feriez plus jamais l'amour à votre femme? Ni à aucune femme d'ailleurs?
Bien que peu fan des images (mais il faut bien que vous assuriez la fréquentation, je comprend :) je suis toujours autant fasciné par votre écriture à 4 mains.
Surtout, l'idée que le cocufiage de charles ne soit pas entièrement dû à un délire sadique de Déborah mais à la "simple" constatation que la soumission dudit ne permettait plus à ladite de jouir convenablement...Je n'avais jamais vu cette idée énoncée aussi simplement! Et du coup, tout l'univers candauliste prend sens : la femme aime son homme soumis, mais elle a aussi ses délires de femme et donc utilise des amants pour assouvir ses besoins.
Et aussi renforcer la soumission du mari, mais çà, je pense qu'on va y avoir droit bientôt (tant mieux!).
Bref, merci pour cette révélation et keep it up!!
moi aussi j'ai l'honneur de servir ma Maitresse, mais nous en sommes qu'au début( trés prometteur)
ma Maitresse s'affirme de jour en jour, mais je suis encore rebelle desfois.
respectueusement votre Madame et amitié à toi soumis heureux