Déborah : Une pause pour sortir de notre routine propose Lord2A dans un de ses commentaires, il parle bien sûr de la routine de publication qui, il est vrai, se résume à la publication de notre vie intime saucissonnée en petits épisodes…
Linda : Se résume ? comme tu y vas… Je suis bien placée pour savoir le travail d’écriture que cela représente. C’est une prise de temps sur autre chose, et cela juste pour partager votre intimité avec des internautes inconnus. Il n’y a aucune considération financière à ce que tu fais, donc je te tire mon chapeau. Continue ainsi, bien écrire, sur la toile, je l’ai vérifié par les centaines de mails reçus lorsque je tenais mon blog, c’est une perle rare qui est très apprécié. Les photos, y’en a partout, mais le récit d’une bonne partie de jambes en l’air, bien raconté, du vécu, c’est très… très rare.
Charles : Si je puis me permettre, cela se vérifie au succès de notre audience, nous n’avions que 10 000 visites au mois d’avril, nous en sommes à 100 000, trois mois plus tard. De 400 visites par jour, nous en sommes à 700, il ne manque que quelques commentaires de plus pour être pleinement satisfaits…
Linda : Justement, tu tends les verges pour te faire battre, on ne t’avait pas dit de répondre un peu plus aux com’s ? Si tu prenais la peine de répondre, les internautes participeraient plus (Charles prend un air penaud mais demeure silencieux). Alors, on ne t’avait pas dit que tu devrais répondre aux internautes ?
Charles : Si Linda, c’est vrai, je suis désolé…
Déborah : Il est maso tu sais, il fait exprès de le faire remarquer pour se faire punir. C’est la grande perversité des masochistes. Induire le prétexte d’être puni à sa maîtresse.
Linda : Ah oui, quel vicieux alors ! Et c’est aussi pour ça que tu ne réponds pas assez aux coms du blog ? Parce que tu espères être puni ?
Charles : Oh non pas du tout, je suis vraiment désolé de ne pas l’avoir fait, mais à ma décharge je suis tout de même très pris.
Déborah : Le pauvre petit mari soumis ! Entre deux lessives, deux séances de poussière ou d’aspirateur, il n’a pas le temps de lire le blog.
Charles : Tu oublies mon travail au bureau, les courses, les repas à préparer, les lessives à la main que tu m’imposes pour tous tes sous vêtements,
Linda : Je crois qu’il a vraiment envie d’être puni. Déborah, tu sais ce qu’il te reste à faire… Mais attention, une vraie punition, pas une de ces fessées auxquelles il prend beaucoup de plaisir.
Déborah : T’inquiète ma chérie, j’ai une vraie punition pour lui. Dans trois jours c’est notre anniversaire de mariage, et pour l’occasion, traditionnellement, il a le droit de me sauter. C’est un peu le dernier vestige de notre vie d’avant. Je crois qu’il est temps d’en finir avec cette obligation à la con. Ce jour là, c’est moi qui le baiserai, et toute la nuit, en mémoire de notre nuit de noces fabuleuse.
Linda : Et pourquoi ne demanderais tu pas à Michel de le baiser ?
Déborah : Il n’est pas prêt.
Charles : Merci Maîtresse, merci…
Déborah : Je ne parlais pas de toi idiot, mais de Michel.
Linda : Un cul est un cul, tu éteins la lumière, tu lui mets un bandeau sur les yeux, tu mets un bâillon à ta lopette et hop le tour est joué…
Fin de la discussion, nous éclatons de rire, mais bon, Charles, lui, il rit jaune.
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