2.
Sexy pour aller danser ;-)
Ce qu’il y a de surprenant pour les néophytes du
naturisme, c’est le changement de comportement et de population entre le jour et la nuit à l’intérieur de la station. Familiale et bon enfant tant que le soleil brille, les jeunes y côtoient les
vieux, les moches y croisent les beaux sans la moindre lueur de convoitise dans le regard. La nuit tombée, c’est une toute autre faune qui investit les ruelles et les commerces… les vampires
commencent à sortir… Les vampires, ce sont des hommes et des femmes, mordus de désir, assoiffés de sexe, en quête d’expériences interdites et de partenaires inoubliables. Ce soir, mon mari et
moi, formons un joli couple de vampires.
Je porte un joli bustier en velours noir et une jupe en cuir très courte et très évasée. Lorsque je me penche, même légèrement, on me voit tout, mon absence de culotte d’abord, mais aussi les
premiers ourlets de ma chatte si j’écarte légèrement les cuisses. Le noir me va à merveille. Il tranche avec le blond de mes cheveux, que j’ai tiré en chignon pour faire plus sévère, et met
en valeur le teint bronzé de ma peau que j’expose cinq heures par jour dans ce seul but de séduire et d’allumer les hommes. Ce soir, je veux mettre toutes les chances de mon côté pour attirer à
moi le plus viril des amants. Je rajuste le bustier sur ma poitrine. Il est minimaliste mais il me fait des seins pigeonnant comme des obus. Pour achever ma panoplie de séductrice, j’ai enfilé
des escarpins aux talons démesurés, dont les lacets noués autour de ma cheville, me donnent un port de reine. Oui, ce soir, je suis une reine… je suis la reine des vampires. Et si je
nourrissais un doute quant à l’effet produit sur les hommes, mon mari le dissipe à ma sortie de salle de bain, après une heure passée à m’apprêter.
- Ma chérie, tu es magnifique ! s’exclame-t-il en s’empressant de m’apporter le thé que je lui ai réclamé.
Mais plus que cette phrase sibylline, ce compliment maintes fois lancé avant ce soir, c’est la lueur de désir et d’admiration qui brille dans ses yeux qui retient mon attention. Oui je suis
magnifique, j’en suis convaincue.
Je m’approche d’un pas langoureux, le sourire carnassier, le regard narquois.
Je suis excitée, je me sens prête à faire voler en éclats les derniers tabous de notre mariage. Il se tient à mes côtés, entièrement nu, je me saisis de la tasse qu’il me présente en saluant d’un
air dédaigneux et moqueur son sexe de petit garçon. Il baisse les yeux, honteux du sourire narquois que je viens de lui adresser, honteux de ce pubis imberbe et de cette verge qui n’en paraît que
plus minuscule. Je trempe le bout des lèvres dans ma tasse en gardant les yeux rivés sur son bas ventre. C’est trop chaud, je grimace. Il est 23 heures, un peu tôt pour sortir en
boîte, j’ai du temps devant moi pour m’amuser un peu.
- Je t’ai déjà dis de ne pas faire mon thé si chaud ! Tu le fais exprès ou quoi ?
Eric est surpris. Il bafouille des excuses.
- Pardonne moi, je vais rajouter un peu d’eau fraîche, dit il en reprenant la tasse.
Je joue les divas capricieuses et croise les bras sur la poitrine pour lui signifier mon mécontentement.
- Non, c’est trop tard. Je crois que tu l’as fais exprès !
- Exprès, relève-t-il, désappointé. Non chérie, je te jure…
- Moi si, ce n’est pas la première fois, tu mérites une bonne correction.
Je m’assieds dans le fauteuil sans le quitter des yeux. Je le toise tandis que son regard se perd sur mes cuisses fuselées. Il est confus, hébété, mais aussi excité. Je le vois quand au moment de
m’asseoir, son regard se perd sous ma jupe pour reluquer ma chatte.
- Que regardes tu comme ça ? Petit vicieux !
- Rien… Je te jure, bafouille-t-il. C’est toi, tu es très en beauté chérie.
- Moi je crois que tu reluquais sous ma jupe et que tu mérites une bonne correction.
Il me regarde en fronçant les sourcils et se demande s’il a bien entendu. Je ne lui laisse pas le temps de tergiverser, j’ajoute d’une voix des plus autoritaires.
- Allez approche, petit vicieux, je vais t’apprendre à regarder sous les jupes des dames.
Puisqu’il a désormais un sexe de petit garçon, j’ai très envie de le traiter comme un enfant. Et puis, cela le mettra en condition pour tout à l’heure. Eric, submergé de honte, se met à rougir.
- Enfin chérie, tu… Tu vas pas ? Nous allons sortir…
- Justement, je vais te chauffer le derrière avant de sortir, il ne faudrait pas que tu aies froid. Allez, approche, je vais te donner une bonne fessée !
Mon mari hésite, mais au fond, je suis persuadée qu’il n’attend que ça. Je suis de nature dominatrice, je dirige mon couple comme je dirige mon bureau. J’ai toujours été autoritaire, j’ai
toujours le dernier mot et j’obtiens toujours ce que je veux… Avec mon mari qui est de nature soumise, plus qu’avec n’importe qui… Alors je ne suis pas surprise de le voir se coucher docilement
au travers de mes genoux.
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