3.
La fessée
Je souris tout en m’installant confortablement dans le canapé. Eric se cale sur mes cuisses, il s’arrange pour placer son sexe entre mes jambes. Je passe une main sur son postérieur, musclé à
souhait. Eric est plus jeune que moi, six ans de moins, il prend soin de son corps par une activité sportive régulière et moi, je veille à son alimentation. Alors, il n’a pas ce début
d’embonpoint qui menace les hommes qui ont passé la trentaine. Il a ce petit cul bombé dont rêvent toutes les femmes. Un cul agréable à fesser… Qui a pris l’habitude du châtiment, que ce soit à
la main mais aussi parfois à la badine, au martinet ou à la cravache… Je suis plus que sa femme, je suis sa Maîtresse. Et cela l’excite, je sens son sexe grossir au contact de ma peau.
- Alors mon chéri, on dirait que ça te fait de l’effet de te retrouver au travers de mes cuisses.
- Oh Linda, si tu savais comme tout cela m’excite !
Je laisse échapper un petit rire moqueur.
- Oui, je le sens. Mais je vais te donner une bonne fessée, ça va calmer tes ardeurs, tu vas voir…
J’accompagne ma menace d’une caresse sur les fesses. Il a cru à la première claque et je l’ai senti se crisper. Je souris, j’aime susciter la crainte autant que le désir.
- Je vais te rougir les fesses comme un vrai garnement, je te jure que tu vas le sentir passer.
Je me laisse envahir par une immense envie de frapper, un désir incontrôlable de le dominer, une vraie pulsion de dominatrice. Et mon bras s’abat une première fois au travers de ses fesses. Il se
crispe mais ne dit rien. Une seconde fois… La marque de mes doigts s’imprime aussitôt sur sa peau… Puis j’accélère la cadence… Plus vite, mais avec la régularité d’un métronome, je le fustige
sans pitié, je sens son sexe durcir entre mes cuisses. Mon traitement lui fait de l’effet. Je frappe plus fort, mes gifles deviennent cinglantes, rasantes, plus douloureuses encore… Son fessier
arbore une belle couleur carmine, et plus il rougit, plus je mouille.
- Tu bandes mon cochon ?
Je ponctue ma remarque d’une claque bien sonore, plus plate que les autres. Son petit cul déjà bien bronzé est maintenant plus rouge qu’une tomate.
- Aaah… Oui Linda, pardonne moi… Aaaah
Il ne parvient plus à contenir ses gémissements. Chaque baffe s’accompagne désormais d’un petit cri qu’il tente en vain de réprimer.
- Tu n’as pas honte, espèce de salaud ? Bander en recevant la fessée des mains de ton épouse ?
Il répond par un gémissement plus appuyé.
- Je vais te faire un cul tout rouge moi tu vas voir, espèce de vicieux ! Un vrai cul de baboin !
Il commence à remuer, et il ne bande plus… La douleur devient probablement trop forte. Je ralentis la cadence, mais pas mes coups. Je veux lui laisser le temps de craindre chacune de mes claques.
L’appréhension va nourrir son humiliation. Attendre le bon vouloir de sa maîtresse, l’instant où elle va daigner abattre le bras, j’adore ce pouvoir. Je contemple ce fessier comme s’il s’agissait
d’une œuvre d’art, mon œuvre d’art… Je peux en user et en abuser comme je l’entends, un pouvoir grisant qui décuple mon excitation.
- Si tu voyais tes fesses mon chéri, elles sont d’un rouge, hummm… Tu vas garder les marques un bon moment,
demain au tennis, Jacques et Laura vont se poser des questions… Tu ne pourras pas leur refaire croire à un coup de soleil…
Et je pars dans un rire moqueur en resongeant à son embarras la semaine dernière lorsque nous avons fais un tennis avec ce couple d’amis. Je lui avais donné une bonne fessée avant de partir et
son cul était tout rouge. Il était tellement honteux qu’il avait espéré se désister. J’avais alors du faire preuve de toute mon autorité pour le forcer à venir. Il a prétexté un coup de soleil
pour expliquer ces rougeurs suspectes sur son derrière, ce qui est assez courant les premiers jours d’exposition dans un camp naturiste. Mais demain, il ne pourra pas renouveler cette excuse. Je
malaxe ses fesses en songeant à ce qui nous attend. Je suis incroyablement excitée. Au contact de sa peau bouillante, que je pince et pétris sans pitié, je me dis que dans quelques heures, je
pourrai exposer ses fesses bien rouges à celui que j’aurai choisi pour me baiser devant lui.
- Tout à l’heure, je montrerai ton cul tout rouge à mon amant, il va bien rigoler…
- Oh Linda, oui, ce soir, je ne suis plus ton mari, je suis ton esclave, tu pourras m’humilier devant lui si tu veux, je
t’obéirai.
Sa docilité me déçoit presque. J’espérai lui faire peur, l’obliger à me supplier, mais le salaud en redemande. Il ne m’a visiblement confié que l’aspect le plus avouable de son fantasme :
celui d’assister à son cocufiage, et non celui d’être soumis devant mon amant. Je me remets à le frapper plus fort, je veux qu’il souffre, qu’il me supplie d’arrêter. Mais il a beau gémir et
gigoter, il endure. Eric me surprend, il veut sûrement me montrer combien il est motivé pour cette soirée spéciale. Mais il ignore aussi sûrement que je suis très excitée à cette idée de le
tromper sous ses yeux et que je ne vais pas me priver de le rabaisser et l’humilier. Je finis par le repousser et le mettre au coin, main sur la tête. Il a les larmes aux yeux, mais dans son
regard, il n’y a que vénération. Le nez contre le mur, puni comme un garnement dans une salle de classe, il ne peut voir mon sourire satisfait en contemplant ses fesses écarlates… Un sourire de
carnassière…
Je me suis défoulée, je suis sereine, je me sens d’humeur sauvage et prédatrice, la chasse à l’homme peut commencer.
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