La demande en mariage 3.
Pierre pose les doigts sur la bite en latex, l’observe sous toutes les coutures, caresse ses nervures et son gland. C’est, paraît il, la reproduction exacte de la bite d’un acteur porno. Ses mensurations sont impressionnantes. Je me la suis déjà prise, je l’ai senti passer, mais j’ai adoré ça. Ma partenaire aussi d’ailleurs, y’a pas de raison.
- Elle est grosse dis donc, dit il d’une voix encore plus timide. Quelques secondes de silence s’écoulent durant lesquelles il tente de soutenir mon regard, puis, il reprend. Tu… Enfin, tu comptes me… Je veux dire, tu veux l’utiliser ?
- Sinon pourquoi l’avoir amené ?
Il reporte les yeux sur l’engin et déglutit avec peine.
- Qu’est-ce que tu as chéri, tu es tout pâle ? fis-je en arborant un petit sourire moqueur.
Je retire le pied de la chaise, je commence à avoir la jambe ankylosée, mais je constate avec grand plaisir qu’il suit mon pied du regard. Apprécierait il de se retrouver à genoux devant moi ? Baiser mes escarpins ? Moi, j’apprécierai…
- Disons que c’est un beau gabarit, répond il en détournant les yeux de mes magnifiques Gucchi pour les reposer sur le gode. Tu veux l’utiliser sur moi, enfin je veux dire, me sodomiser avec ce truc ?
- Dans la mesure où tu es en face de moi, si je veux une bite, à tout prendre, je choisirai la tienne. Par contre, je vais avoir du mal à te baiser sans mon joujoute. Alors oui mon chéri, ce gode, je compte bien l’utiliser sur toi.
- J’ignorais que tu aimais sodomiser les hommes.
- Je n’ai jamais dit que j’aimais sodomiser les hommes, d’ailleurs je serai bien en peine de l’affirmer, tu es le premier.
Il marque son étonnement par un haussement de sourcil.
- Alors je ne comprends pas.
- Il n’y a rien à comprendre mon chéri. Tu m’as demandé hier si j’acceptais de devenir ta femme, je te retourne la question aujourd’hui : acceptes tu de devenir ma femme ? Je le vois qui veux répondre, je lui intime l’ordre de m’écouter jusqu’au bout d’un petit geste de la main. Attends avant de répondre, je suis sérieuse, tu m’as fait ta demande mais tu ne me connais pas vraiment, ce soir, je m’ouvre à toi, je te révèle mes fantasmes les plus secrets, ceux que je n’ai réalisé avec aucun homme mais que j’ai toujours souhaité réaliser avec mon homme.
J’espère qu’il saisit la nuance, c’est une perche que je lui tends. Notre relation est à un tournant. Les secondes qui suivent sont interminables.
- Je te connais mieux que tu ne crois, finit il par dire. Je te devinais dominatrice, peut être pas à ce point, mais je te promets que j’étais sûr que tu avais ces penchants là.
Je m’approche de lui en contournant la table très langoureusement. Il me dévore des yeux, il a envie de moi, mais il a peur. Cela me plaît, cela m’excite. Susciter le désir et la crainte en même temps n’est pas donné à tout le monde.
- Crois tu que je n’avais pas perçu en toi des penchants à la soumission. Tu es tombé amoureux de moi parce que tu as senti que j’étais capable de satisfaire tes penchants. Si cela se trouve, je suis même la première à répondre aussi favorablement à tes fantasmes de soumission. Mais si je me trompe, arrête moi.
- Non Justine, tu ne te trompes pas. Je le sens touché, ému aux larmes. Tu as raison sur toute la ligne. Ton côté dominatrice m’attire, je suis heureux que tu aies perçu ma soumission. Tu as lu en moi comme dans un livre ouvert. Tu es bien la première femme qui réponde aussi favorablement à mes fantasmes. Je les ai toujours refoulés, honteux de nourrir de telles pensées, avec toi c’était différent.
Je me saisis de la cravache sous ses yeux exorbités, très lentement, puis je la pointe vers sa bouche.
- Embrasse la !
Mon premier ordre. Je mouille comme une folle, je sens le fond de ma culotte s’imbiber littéralement.
Il baise l’extrémité de ma cravache, du bout des lèvres, apeuré comme un petit enfant face à sa mère. Pourtant, c’est lui qui est plus vieux, et largement. Cette différence d’âge m’a tout de suite plu, car derrière cette apparente sagesse, cette façade de respectabilité et d’autorité, j’ai tout de suite perçu ses failles. Quel plaisir ce serait alors d’en faire un petit esclave ! Le renversement de situation serait exaltant. Aujourd’hui, mon patron devient mon esclave, mes fantasmes deviennent réalité. Je verrai bien plus tard si j’en fais mon mari, chaque chose en son temps.
- Tire la langue !
Il obéit dans l’instant et je lui assène un petit coup de cravache sur la langue.
- Si j’accepte de te prendre pour époux, je te réaliserai tous tes fantasmes de soumission, il te faudra les assumer, ne plus les refouler, ne plus en avoir honte.
- Oh Justine, si tu savais comme je suis heureux. Je rêve d’entendre ces paroles depuis toujours, cela me remplit de joie. Apprends moi à assumer mes fantasmes, apprends moi à vivre en soumis, que notre mariage marque le début de mon dressage si tel est ton désir !
- Non. Je lis l’étonnement et la déception sur son visage. Il pense avoir essuyé un refus catégorique et sans appel. J’ajoute en souriant. Je ne veux pas attendre le mariage pour te dresser. Je veux m’assurer que tu conviennes, que tes mots ne sont pas que des belles paroles lancées en l’air. Si je suis ta première maîtresse, sache que de mon côté, j’ai dominé d’autres hommes. Sur la durée, pas un n’a été capable de répondre à mes attentes ! Ca, pour tirer un coup, les amateurs ne manquent pas, ils sont prêts à tout, y compris se laisser dominer par une fille. Mais lorsqu’ils comprennent que ce n’est pas juste une passade, que je veux en faire un mode de vie, que leur soumission devra être quotidienne, ils s’enfuient et je ne les revois plus.
- Oh Justine, je ne suis pas comme eux. Je veux vivre sous ta domination au quotidien. Apprends moi chaque jour à t’obéir davantage. Je t’aime ma chérie, je t’aime.
- Commence donc par te déshabiller ! Je te veux entièrement nu. Dépêche toi !
Il se dévêt à toute vitesse et se retrouve en caleçon et chaussettes en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
- J’ai dit tout nu !
Mon ordre est ponctué d’un coup de cravache sur la table. Il ôte aussitôt son caleçon et ses chaussettes. Pudiquement, il place ses mains sur ses parties.
- Retire tes mains !
Il retire ses mains et me dévoile tout penaud, son sexe minuscule, recroquevillé et apeuré.
- Puisque je vois que tu n’es pas en mesure de me baiser, c’est moi qui te baiserai mon chéri.
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