Pierre referme la
porte du meuble derrière lui, et s’installe dans le réduit poussiéreux que je lui ai préparé. J’entends les planches craquer, je l’imagine se retournant dans l’armoire, se baissant pour ne pas
se cogner, me maudissant et me chérissant en même temps. Dépêche toi, mon chéri, Bruno ne devrait pas tarder à me rejoindre. Je l’espère vivement en tous cas car je souhaite que mon absence
passe le plus inaperçue possible. Je suis la reine de la cérémonie, ma place est au milieu des invités. Personne ne peut évidemment imaginer que je vais m’envoyer en l’air avec mon beau frère
mais comme Pierre se trouve être absent aussi, je n’ai pas envie que nos convives puissent penser que nous ayons satisfait un quelconque désir avant la traditionnelle nuit de noces.
Ma famille n’a pas
à savoir que je suis une salope qui ne pense qu’à s’envoyer en l’air… Hormis ma mère, bien sûr, qui m’est en tout point semblable, j’ai pu m’en rendre compte ces dernières semaines en préparant
le mariage. La cérémonie nous a rapprochées et nous avons fini par partager d’incroyables confidences. J’ai ainsi appris que mon père a passé des nuits entières ligoté au lit, qu’il a reçu de
belles fessées sur ses genoux, et qu’il a été trompé régulièrement. Pierre, les jours qui ont suivi la fameuse soirée aux archives, m’a aussi confié ses fantasmes, ils étaient en si parfaite
adéquation avec le passé de ma mère que j’ai fini par les lui rapporter. Notre complicité est totale depuis que je lui ai fait lire le contrat intime qui va déterminer les règles de vie au sein
de mon couple. Cela l’a étonné qu’on puisse aller aussi loin. Qu’un homme accepte de se soumettre, c’est normal, si la femme sait s’y prendre, si elle sait user de ses charmes, elle lui est
supérieure. Ses pulsions sont ses faiblesses, la femme tient son homme par la queue. Le fait qu’il accepte que tu ailles voir ailleurs est déjà plus surprenant. Non, ce qui me rend
circonspecte (j’ai été étonnée d’entendre ce mot, qu’elle a prononcé en décortiquant chaque syllabe), c’est que ton futur mari accepte de
vivre avec toi sans qu’il puisse espérer des faveurs sexuelles. Ton petit Pierre devient une perle rare. Un mois plus tôt, ces propos m’auraient peut être choqué, mais au fil de la
préparation du mariage, après tout ce qu’elle m’a raconté sur son couple, plus rien ne me surprend.
Le grincement de
la porte sur ses gonds m’avertit d’une arrivée, mais j’envisage tout de suite la possibilité que ce ne soit pas mon beau frère. La peur m’étreint soudain car j’ai remonté ma robe sur les
hanches pour être sûre de ne pas la craquer, et je m’offre au visiteur dans une position indécente. Je suis la chatte à l’air, assise sur la table, une jambe posée sur le meuble, la cuisse bien
écartée pour que Bruno puisse tout percevoir en entrant.
La tension est à
son comble, j’ai la gorge nouée, je n’arrive même pas à resserrer les cuisses, je suis pétrifiée. Ce que je m’apprête à faire est tellement indécent et pervers que j’en perds soudain mes
moyens. Tromper son mari le jour de son mariage, ce que je vais réaliser n’est rien d’autre que l’acte le plus condamnable aux yeux de la morale, je ne peux le faire qu’une fois dans ma vie, je suis sur le point de vivre un moment unique.
Combien de femmes
se sont offertes à un amant devant leur mari le jour de leurs noces ? Cette question sans réponse m’excite et dissipe la crainte que ce ne soit pas Bruno.
- Si je
m’attendais à cela !
Bruno est un beau
mec fort en gueule, j’ai flashé sur lui tout de suite et à cet instant précis, je suis excitée et soulagée de l’avoir en face de moi. Sa carrure athlétique, sa tignasse rousse, son petit
sourire en coin, tout me plaît chez lui, et j’ai été bien heureuse d’entendre Pierre me dire que c’était un cavaleur. Il correspondait parfaitement au profil du type qui ne rechignerait pas à
baiser la mariée. Et là, au regard gourmand qu’il me lance, je n’ai aucune inquiétude sur le plaisir qu’il va me donner. C’est un homme à femme, les salopes de mon espèce le repère mille lieues
à la ronde.
- Vraiment
Justine, je sais pas quoi dire…
- Alors dis
rien.
Je lui fais signe
d’approcher d’un petit geste de la main, tandis que mon autre main écarte les lèvres toutes trempées de ma chatte. Je ne résiste pas à la tentation d’une caresse appuyée sur mon clito, tout
gonflé de désir. Je me demande alors si Pierre, lui, résiste à la tentation de se branler. Cela fait quinze jours que je ne l’ai pas touché, et que je lui ai interdit de se masturber, il a les
couilles gonflées comme des boules de pétanque. Ce n’est qu’un petit aperçu de ce qui l’attend désormais, mais va-t-il obéir ? Je jette un coup d’œil furtif au placard dans lequel je l’ai
confiné, lui adresse un petit regard narquois et pervers, certaine qu’il ne perd pas une miette du spectacle. Cela me fait mouiller de le savoir en planque dans ce meuble, réduit à me reluquer
comme un gamin vicieux qui materait sa mère.
Je découvre le
plaisir de l’exhib.
- T’es une drôle
de salope, ricane Bruno en déboutonnant son pantalon. Te faire baiser par un autre le jour de ton mariage, faut être sacrément tordue. Il extirpe sa queue à demie dressée de son caleçon, et se
penche pour m’embrasser.
Mais je n’ai nulle
envie d’être embrassée… Juste baisée. Je le coupe dans son élan, tout sourire mais ferme.
- Non. Je le prends par les
épaules et l’incite d’une petite pression à s’agenouiller entre mes cuisses. Occupe toi plutôt de ma chatte.
Bruno encaisse mon
refus en silence, et prend position entre mes cuisses. La seconde suivante, il a la bouche plaquée sur ma chatte. Sa langue tourne et joue avec mon clito, l’aspire et le suce, le titille et le
mordille. Surprise par tant de fougue, je me mords la lèvre pour ne pas hurler. Le salaud ne s’embarrasse pas de préliminaires, il n’est pas du genre à tourner autour du pot, si tenté que l’on
puisse qualifier mon vagin de pot. Il me butine avec application et frénésie. Sa bouche me boit, sa langue me pénètre au plus profond. Il m’aspire la mouille avec délice, me crache dans la
chatte, je ne sais plus où donner de la tête. Je me laisse tomber en arrière, terrassée par le plaisir, et me retrouve allongée sur les coudes, gémissante comme une pucelle. Je vois sa tignasse
rousse qui s’ébroue entre mes cuisses et je roule des paupières. Je jouis dans sa bouche, c’est une merveille.
Tout mon corps
frémit de plaisir. Je suis parcourue de frissons, et pourtant, la chaleur irradie de mon bas ventre comme une centrale thermique lancée à pleine puissance. Et je mouille, je mouille, je
mouille… J’en suis gênée de sentir mon jus s’écouler ainsi de ma chatte. Je lui pisse ma jouissance au visage et Bruno s’en délecte. Il me boit avec gourmandise, se frotte le visage entre mes
cuisses, cherche à l’enfouir au plus profond de moi. C’est le cuni le plus énergique que l’on m’ai jamais prodigué. Je le débarbouille de mes sécrétions et il adore ça.
Je profite qu’il
se décolle de mon sexe baveux pour me redresser et retrouver une certaine prestance.
- Putain j’adore
ça, dit il, l’air extatique. Il a de la mouille sur l’arrête du nez et au coin des lèvres. Il est rouge écarlate, au bord de l’apoplexie, comique et excitant à la fois. J’ai jamais vu une fille
mouiller autant, ça t’excite grave de tromper ton mari. T’as rompu la poche des eaux, ajoute-t-il sur le ton de la plaisanterie.
Quel con, il est
plus habile avec sa langue pour lécher une chatte que pour faire de l’humour.
- Tais toi et
baise moi !
- Tes désirs sont
des ordres, chère belle sœur.
Il baisse son froc
tout en fouillant ses poches et en sort la capote qu’il avait sûrement préparée avant de me rejoindre. Il se retrouve bientôt la queue à la main en train de s’enfiler le préservatif. Je me
penche pour le regarder faire, excitée par son tour de main. En deux temps, trois mouvements, le latex enveloppe sa queue, un vrai pro de la bite, c’est sûr qu’il a l’habitude. Je me souviens
alors du temps qu’il avait fallu à Pierre pour se passer la capote lors de nos premiers rapports, et la comparaison me fait sourire. Ils ne baisent pas dans la même catégorie, Bruno, en coureur
invétéré, sait y faire avec les femmes, Pierre est beaucoup plus réservé. En revanche, Bruno n’est pas pourvu d’une bite énorme, et il n’est même pas décalotté. Il a toutefois un atout que
j’apprécie beaucoup : il est intégralement rasé. Emma, qui a été ma petite amie pendant ma grande période lesbienne, avait la chatte parfaitement épilée, et je trouvais cela magnifique et
sensuel, surtout au toucher, mais je n’avais jamais rencontré un homme sans le moindre poil sur le pubis ou les couilles. Je veux savoir si la peau d’un mec peut être aussi douce que celle
d‘une femme, je passe la main sur son bas ventre pour comparer. Le pubis est glabre, comme celui d’un petit garçon, très agréable au toucher, mais qui me fait l’effet de caresser un adolescent
pré-pubère, et non un homme. La sensation est troublante, presque dérangeante, mais lorsque je descends sur ses couilles toutes lisses, que je les prends en main, les soupèse et les caresse,
mon sentiment change immédiatement. Sa peau, d’une douceur extrême, me rappelle Emma. Ce côté féminin très sensuel contraste avec sa virilité toute masculine. Une peau de bébé mais une bite
d’homme, la douceur d’une femme mais la virilité du mâle.
- Hummm. Il
s’enfonce dans mon marais intime et je ne peux contenir un long gémissement de plaisir.
- Oui, c’est bon,
se croit il obligé de répondre. T’aimes ça, je le vois, t’es toute mouillée.
Je veux lui dire
de se taire, mais aussitôt sa bite au fond de mon con tout juteux, il se met à me pilonner à toute vitesse. Ses va et viens rapides me cloue littéralement le bec. Je suis si surprise que je ne
peut contenir un hoquet ridicule.
J’entends le flic
floc de ma mouille dans la chatte, les ahanements bestiaux de mon beau frère qui accompagnent chaque coup de boutoir. Il me pilonne avec force et régularité. Je tourne de l’œil, je suffoque, je
gémis, je crie, j’oublie les invités quelques mètres au dessus de moi, mon mariage et mon mari, cloîtré dans l’armoire. La violence de ses coups de reins me conduit bientôt au septième ciel,
pour la seconde fois en moins de trois minutes.
Je vous souhaite, tout d'abord, une super bonne année avec du jeu, du plaisir et+++...
Ces vœux s'adressent à Eric et Linda dont je me délecte de la lecture mais aussi à Déborah qui vient de laisser un commentaire...est la Déborah de Déborah&Charles?
Fétichement votre
Floyd
Ça me rassure pour mon avenir, même si c'est comme celui de Pierre, dans le placard...