Je viens de faire comprendre à Déborah que j’apprécierais beaucoup me déculotter devant elle, et elle le prend comme un défi… Mais ce n’est pas un défi ma chérie, c’est une supplique…Donne moi cette fessée Déborah, je la mérite et je la désire ardemment. Mais je préfère entretenir ces sous entendus érotiques, ces non dits qui en disent plus… Je préfère donc l’emmener sur une autre piste… Pour l’instant…
Je regarde autour de moi, les rayons sont vides, alors je souris d’un petit air provocateur et remonte doucement la petite robe d’été que Caroline m’a choisie pour aujourd’hui. Je ne porte aucun sous vêtement, aujourd’hui comme les jours précédents depuis que ma Maîtresse me l’a interdit. Je lui dévoile donc mon pubis parfaitement épilé, aussi lisse que celui d’une jeune fille pré-pubère. La surprise se lit sur son visage, le fait que j’ose relever ma robe dans le magasin, même si personne ne peut me voir, mon absence de culotte bien sûr, et pour couronner le tout, ce sexe dépourvu de poils, impudique et sexy.
- Tu vois, Déborah, il te sera difficile de me déculotter, je ne porte pas de sous vêtement.
- Ma foi, c’est ce que je constate, répond elle d’une voix posée, une fois la surprise passée. Quel curieux oubli de la part d’une femme aussi bien éduquée que toi !
Il y a de l’ironie dans ses propos. Il y a quelques minutes encore elle n’aurait pas employé le mot « femme » pour me qualifier, mais bien celui de maîtresse. Cela ne peut signifier qu’une chose, elle ne croit plus un seul instant que je puisse être la maîtresse qu’elle a connu. Je ne peux plus et je ne veux pas entretenir cette illusion.
- Ce n’est pas un oubli, figure toi que j’en ai pris l’habitude.
Son regard se porte alors sur ma poitrine, j’en profite pour rabattre ma robe. Des clientes se trouvent maintenant de l’autre côté du rayon.
- Maintenant que tu le dis, je devine sous cette robe, une poitrine qui n’est nullement soutenue par un soutien gorge.
Elle joint le geste à la parole et tend la main vers ma poitrine. Stupéfaite, je la laisse caresser mes seins à travers l’étoffe de ma robe. De l’autre côté du rayon, les clientes font demi tour,
elles ont vu le geste obscène et provocateur de Déborah.
- Ta passivité est de plus en plus suspecte, Linda, dit elle en me malaxant la poitrine sans douceur. Tu n’es plus la Linda que j’ai connue.
Cette fois, je ne peux plus cacher mon jeu et je n’y tiens pas non plus, je dois l’avouer. Une relation sensuelle s’est nouée entre nous et je ne souhaite pas nager à contre courant de mes désirs.
- Tout comme tu n’es plus la Déborah que j’ai connue également.
Elle accentue la pression sur ma poitrine et parvient à glisser deux doigts dans mon décolleté, pourtant étroit ce jour là.
- Certes, admet elle en me dévisageant d’un air des plus troubles, mais de là à te laisser caresser en public, j’avoue que je suis plus que surprise. (Et pour ponctuer sa remarque elle me pince vivement un téton en grimaçant de douleur à ma place.)
Je ne sais pas quoi répondre, je suis très excitée, j’ai une envie irrépressible de me jeter à ses pieds, de la provoquer, de susciter sa colère pour qu’elle me colle une gifle. Aime-t-elle gifler son mari ? A-t-elle la main leste ?
- Tu ne domines plus ton mari ? s’étonne-t-elle en griffant la chair tendre de mon sein.
Je retiens mon souffle, mais ne dissimule plus mon trouble.
- Si, mais c’est bien le seul.
Ma réponse est un murmure mais aussi un appel. Une dominatrice sent ses choses là, et Déborah ne peut pas ne pas s’en apercevoir.
- Quel curieux hasard qui fait rencontrer deux femmes aux trajectoires opposées et pourtant si complémentaires. Jamais je ne t’aurai imaginé prendre ce chemin pour le moins en contradiction avec ton caractère.
Ce chemin, c’est celui de sa soumission. Je reconnais bien là aussi le style ampoulé et subtil de cette bourgeoise, qui, si mes souvenirs sont bons, est aussi enseignante. Elle a compris et me le fait savoir. Je lui réponds par un sourire entendu et complice qui ne peut que conforter l’opinion qu’elle vient de se faire.
- Si tu souhaites en parler, je n’avais rien d’autre à faire que du shopping aujourd’hui, dit elle en retirant enfin la main qui se promène dans mon décolleté depuis plus d’une minute.
- Oui, très bien, je n’avais rien d’autre à faire non plus.
Je suis excitée par la tournure des événements. C’est simple comme une rencontre impromptue, et je suis troublée
par cet imprévu que même Caroline n’aurait pu imaginer en rêve : je suis en face d’une femme que j’ai rêvé de soumettre et qui est devenue dominatrice… mais une femme qui a deviné mes
aptitudes à la soumission et qui souhaite me le montrer, je le sens à cet instant. Elle m’a vu dominer mon mari et adorerait me dominer à son tour. Se payer une ancienne maîtresse, cela flatte
son ego, j’ai souvenir d’une femme fière, orgueilleuse, elle ne peut résister au plaisir de dominer une domina.
Linda
Oh que tu as raison… Mille fois raison… Mon ego est devenu démesuré au fils des années et des tromperies. Sept ans se sont écoulés depuis que nous nous sommes perdues de vue Linda, et j’ai gagné en confiance au gré de mes aventures, les amants que j’ai collectionné m’ont rendu plus forte, plus belle, plus désirable, plus avide de sexe et de sensations fortes.
Sept ans, qui contrairement au film avec Marilyn Monroe n’auront pas été sept ans de réflexion, mais sept années d’action, de domination et de dressage intense. Je suis devenue plus perverse, plus violente (tu ne vas pas tarder à t’en rendre compte), et plus maligne à percer les désirs des autres. Cela m’a fait grandir, ou en tous cas, a fait grandir l’estime que je me porte. Je suis devenue une femme orgueilleuse, fière et même un brin arrogante. Me sentir supérieure à toi flatte mon ego bien plus encore que tu ne peux l’imaginer : tu es une dominatrice, Linda, et à mes yeux, c’est la déesse indéboulonnable que mon mari vénère que je m’apprête à faire tomber… et à fouler à mes pieds.
Déborah
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Même si je ne poste que rarement, je suis un fan de la première heure... rare sont les jours ou je ne visite pas votre blog dans l'espoir de pouvoir lire la suite de vos aventures...
Vos récits m'excitent au plus haut point... Longue vie à votre blog. Je me suis, grâce à vous, remit de la fermeture du blog de Linda :-)
J'aimerai bien en savoir plus sur les contraintes et règles que vous imposer à Charles.
Bise à vous trois, et surtout continuer à me mettre dans cet état de manque de vos mots :-)
Hummmmmmmmmmm...excellent!!quelle rêve pour une domina que d'entrevoir la possibilité de dominer une domina qui a fait vibrer son mari...la roue tourne...dans le bon sens...
Superbe récit, c'est toujours aussi bon de vous lire...bisous
Déborah vous me faites vibrer, la femme dont j'ai réver. Je viens de dévorer ce blog, moi qui aime peu lire, il est absolument superbe, vous êtes d'une force incroyable. J ADORE