Je me saisis des hanches de Lila, j’y suis arrimé comme un naufragé, puis je la harponne, une fois, deux fois, trois fois, toujours plus loin, toujours plus fort… Elle mouille du cul et j’ai l’impression de m’y noyer, c’est un délice.
Elle hurle, si elle n’a pas vraiment mal, l’imitation est bluffante. Mais j’entends percer le plaisir au-delà des gémissements. Je la fesse à nouveau. Surprise, elle crie, et pour la faire taire, je fais peser tout mon poids sur son dos, l’obligeant à mordre l’oreiller.
- La ferme salope, je sais que t’aimes ça !
Ces paroles sont les dernières que je prononce en tant que « maître »… Mon regard croise dans le miroir, celui de Déborah… Ma femme se tient sur le pas de porte, les bras croisés, le visage fermé et dur. Depuis combien de temps est elle là ? Depuis combien d temps nous observe-t-elle ? Un moment si j’en crois le calme apparent qu’elle affiche. Il n’y a aucune surprise, beaucoup de colère et de haine, mais son expression apaisée laisse penser qu’elle nous regarde depuis de longs instants.
Je me décompose sous ses yeux. Je rougis, puis, terriblement gêné, je me retire du cul de Lila qui ne comprend pas ce qui se passe.
- Oh encore… gémit elle lamentablement.
Puis en se retournant dans ma direction, elle voit ma femme, et lâche un cri de surprise. Au comble de cette gêne, sans m’expliquer pourquoi, je retire ma capote, et ce seul geste suffit à me faire éjaculer sur les fesses de Lila. Je ne peux me contenir. Déborah me fusille du regard tandis que je me répands sur le cul de ma maîtresse.
Charles
Le salopart est en train de jouir sous mes yeux. Ma présence l’a gêné un instant, je n’oublierai la tête qu’il a fait quand il m’a vu, mais l’humiliation d’avoir été surpris en si fâcheuse posture suffit à son plaisir… Un élément précurseur de notre vie future.
- Espèce de salaud ! Ca te fait jouir en plus !
Il ne sait plus où se mettre, il n’en finit plus d’éjaculer.
- Oh mon dieu, Deb… Je suis désolé, pardon, pardon…
Le salopart… Il roule des yeux de biche effarouchée en se finissant dans nos draps. Il me dégoûte avec cet air de victime, un peu plus et il me sort « ce n’est pas ce que tu crois »… Lui qui a toujours eu le verbe haut, la répartie facile, l’intelligence des mots, il ne me sort rien d’autre que « je suis désolé, pardon »… Il est pitoyable et c’est une attitude que je ne lui connais pas, je lui ai rabaissé son caquet et sa queue aussi… désormais toute molle et toute trempée de son foutre.
Lila, qui a vite repris ses esprits, renfile sa jupe tandis que Charles tombe à genoux. Ce geste me donne soudain un sentiment de toute puissance.
- Pardon Déborah, pardon…
Ce connard implore mon pardon, et croit que je vais passer l’éponge comme ça. Il a des trémolos dans la voix et les larmes aux yeux, il sait qu’il a fait une belle connerie. Mais croit il vraiment que je peux lui pardonner aussi facilement ?
Lila passe devant moi en boutonnant son chemisier, la tête basse, honteuse et craintive. Je la laisse fuir, je me retiens de lui coller une baffe. J’accuse malgré tout le coup car les mots ne me viennent pas. J’aurai voulu me montrer blessante et violente, mais c’est comme si je venais d’être violée, et c’est moi qui suis blessée.
J’entends la porte d’entrée claquer…Lila vient de déguerpir sans demander son reste.
- Oh Deb, je ne sais pas ce qui m’a pris, elle m’a tourné la tête… Je te demande pardon…
Quel salaud, il refuse de prendre ses responsabilités. Il manigance tout depuis le début et peut être depuis des semaines ou des mois, il prémédite son coup en faisant semblant d’être malade et il me dit que c’est elle qui l’a séduite ! Le salaud, il me dégoûte. Je m’approche et je lui colle une gifle cinglante qui le met à mes pieds.
- Casse toi, je ne veux plus te voir !
Déborah
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