Je comprends mieux à la lecture des événements qui se sont déroulées chez Lila, ta réaction à ton retour chez nous… Pardon… chez toi…
Ce que je vais raconter prend tout son sens maintenant que je sais que tu rentrais de chez Lila, et que tu venais tout juste de régler tes comptes avec mon ancienne maîtresse. Et de quelle manière !
Pendant que tu lui administrais cette fessée, de mon côté, j’étais chez nous en train de vaquer à mes tâches ménagères.
J’ai pris la place de Lila en quelque sorte… Sauf que j’officie gratuitement, dans le plus simple appareil, et que je ne me contente pas des poussières et de l’aspirateur… Je fais tout. La vaisselle, la table, la bouffe, le repassage, le lit, les chiottes… Tout.
J’ai souvenir que ce jour là tu avais laissé en désordre sur la petite table du salon tous tes sex toys, toutes tes revues et tous tes films sado maso aux jaquettes si aguichantes. Peut être l’avais tu fait exprès, ce n’était d’ailleurs pas la première fois, mais la tentation ce jour là fut plus grande que les autres fois. Les poses lascives des soumises, celles plus hautaines des maîtresses, le cuir et les fouets de ces femmes sur papier glacé m’ont attiré et excité. Je décide de m’asseoir dans le fauteuil qui est désormais la place exclusive de ma Maîtresse. Mais elle n’est pas là, et j’ai fini toutes mes tâches ménagères… Je ne fais rien de mal. Ma queue est déjà en demi érection, mais je ne me caresse pas, cela m’est interdit. Je fais juste preuve de curiosité. Je veux savoir ce que lis ma femme. Je me saisis d’un roman et je le feuillette. Il y est question d’une femme qui a pris le contrôle de la vie de son amant, le pousse à divorcer pour vivre en esclave sous son joug. Cela me fait froid dans le dos mais les passages explicites sont très bien écrits, très crus aussi. L’homme y est insulté, battu, giflé, et sodomisé par sa Maîtresse. Lorsque j’ai fini de lire ce passage torride, je bande, sans avoir posé la main sur mon sexe, je le jure.
Mais je suis dés lors animé d’une insatiable curiosité, je me saisis des godes qui, j’imagine, ont fouillé l’intimité de ma Maîtresse, et peut être même son cul. Je les porte à mes narines dans l’espoir d’en ressentir une odeur intime, mais ils sont propres… Trop à mon goût. Les pinces et les fouets, bien en évidence, me font un peu peur, je n’ose y toucher. Serais-je capable d’endurer un vrai châtiment, comme ceux que Déborah visionne presque tous les soirs en ce moment dans l’intimité de sa chambre ou ici dans le salon ? Mon envie est immense de regarder quelques extraits de ces films mais mon attention est attirée par les menottes… De belles menottes métalliques. Je ne résiste pas à la tentation d’en passer une à mon poignet. Ce n’est qu’à ce moment que je remarque qu’il faut des clés pour la retirer. Je m’imaginais encore naïvement des menottes de gamin que l’on peut ôter avec un clic ou un système de ce genre. Je suis trop naïf, ce sont de vraies menottes. Je n’ai heureusement pas passer la seconde, je suis totalement libre de mes mouvements, il me faut juste mettre la main sur cette fichue clé.
Charles
Anne ma sœur Anne, ne vois tu rien venir ?
Moi, cela me rappelle l’histoire de Barbe Bleue… Et je suis morte de rire à la lecture de ton passage. Mon petit mari, la queue à l’air et le reste, en train de fouiller partout en quête d’une clé… qui se trouve dans mon porte feuille. Barbe Bleue avait bien dit à son épouse, ne va pas dans ce cagibi, n’utilise pas cette clé ! Bien sûr qu’il la tentait, je m’étais toujours demandée pourquoi il n’avait pas tout simplement pris la clé. La réponse je l’ai, 20 ans plus tard. Il souhaitait tester l’obéissance de sa femme. Et moi, en laissant mes sex toys et mes bouquins sur la table du salon, à ta vue toute la journée, je souhaitais aussi tester ton obéissance. Mes livres étaient ouverts à une page bien précise, le fouet disposé d’une façon et pas d’une autre, et les menottes étaient restées mais sans la clé au cas où tu aurais eu la stupidité de les passer autour des poignets. Bien sûr que j’ai fais exprès de tout laisser en évidence. Pour te tenter, pour te piéger, pour te prendre enfin en défaut… Et les hommes, ce n’est pas difficile, c’est sur le cul qu’on les chope le plus facilement…
Déborah
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