Mercredi 20 mai 3 20 /05 /Mai 10:14

 

Je ne sais comment réagir. Je suis dans un abîme de perplexité. J’ai cherché partout pendant plus d’une heure, j’ai même osé regarder dans sa nouvelle commode dans la chambre (et enfreint du même coup l’interdiction qui m’est faites de pénétrer dans ce qu’elle appelle désormais son « sanctuaire intime »). Rien aucune clé. Et la voilà maintenant qui entre, je l’entends pénétrer dans le hall. Mon dieu, quelle va être sa réaction lorsqu’elle me verra avec les menottes à moitié attachées aux poignets ?

Je me précipite à ses pieds pour tenter de l’amadouer. Elle me toise, un peu surprise, un peu amusée aussi. Puis son expression change d’un coup lorsqu’elle aperçoit le bracelet métallique que je n’ai pas réussi à enlever.

Elle retire son manteau mais garde ses escarpins. Elle porte une robe rouge très sexy qui lui arrive mi cuisse. Elle porte des bas voile couleur chair, ceux qu’elle préfère et qui lui font des jambes de reine. En relevant la tête dans sa direction, je perçois leur lisière, et presque sa culotte. Mais plus haut, lorsque j’ose porter les yeux sur elle, c’est un visage fermé, contrarié et des plus autoritaires qui me toise et me fusille du regard.

 

- Qu’est-ce que tu as au poignet ?

 

L’intonation de la voix, narquoise, moqueuse, pleine de vice et de réprimande, me glace et m’excite en même temps. Je n’ai jamais entendu ce timbre de voix auparavant. Elle s’adresse à moi comme si elle s’adressait à un chien qui vient de faire pipi sur la moquette, et comme je suis recroquevillé à ses pieds, cette impression me touche et m’humilie au plus profond de moi.

Mais question humiliation, je suis loin de toucher le fond. Je me rends compte tout de suite que Déborah n’est pas dans son état habituel, qu’elle a les nerfs à fleur de peau. J’ai toujours mis sa réaction sur le compte de ma « faute », mais elle se permet des mots et des gestes qu’elle n’a jamais dit ni fais avant ce jour. Elle s’est libérée d’un poids, je dirai presque d’un carcan grâce à la fessée qu’elle a infligé à Lila. Elle ose enfin me toucher, me rabaisser par des gestes et des actes, et non plus par des ordres et des rituels. Elle se penche vers moi et me saisit par les cheveux. Je gémis et je me lève, elle me traîne ainsi jusqu’au salon. Ma soumission devient physique… Enfin…



 

- Espèce de salopart, tu as touché à mes sex toys, il me semblait t’avoir interdit d’y toucher !

 

- Oui Maîtresse, pardon. J’ai été tenté de regarder, j’ai juste regardé… Je ne me suis pas masturbé !

 

Elle baisse alors les yeux sur mon sexe pour vérifier. Je ne suis pas peu fier, malgré ma soumission et l’humiliation que ma femme me fait endurer à cet instant, de lui présenter une belle bitte décalottée et érigée.

 

- T’as juste regardé ?! relève-t-elle furieuse. Et les menottes ? C’est juste en les regardant qu’elles se sont refermées sur ton poignet ?

 

- Je suis désolé, vraiment, je m’excuse…

 

- T’es désolé ! Tu t’excuses ! relève-t-elle toujours sur le même ton. Tu m’as désobéi et tu me mens, comment je pourrai te faire confiance ?

 

- Non je ne te mens pas, je te jure…

 

- Tu ne me mens pas ? (je baisse les yeux, pris en défaut) Tu me dis avoir juste regardé, mais les menottes, tu les as bien passées… Tu mérites d’être puni.

 

J’en ai trop envie pour ne pas l’approuver, espérant ainsi l’encourager, même si j’ignore qu’elle n’a plus besoin de mes encouragements. Elle s’est « faîtes la main » sur Lila, nous a-t-elle confié dans son précédent billet.

 

- Oui… Oui Maîtresse… Pardon…

 

- Oui quoi ? s’énerve-t-elle sans cesser de me tenir par les cheveux.

 

Ainsi, elle me tient à sa merci, et m’oblige à la regarder droit dans les yeux quand elle veut, comme à cet instant, obtenir une réponse. Je suis surpris et déstabilisé par cet excès de brutalité, qui tranche avec les trois semaines très « feutrées » et consensuelles que nous avons passé. Mais ce n’est pas pour me déplaire.

 

- Oui, je mérite d’être puni.

 

- Salaud ! répond elle en me lâchant enfin et en me repoussant d’un air dédaigneux. Je vais t’en donner de la punition, moi tu vas voir… T’en crèves d’envie, tu bandes rien qu’à y penser, et tu prétends toujours ne pas m’avoir menti en plus. Ah tu me dégoûtes.

 

Je la sens plus que jamais à fleur de peau. J’ai du mal à la cerner. Va-t-elle craquer ? N’est-ce qu’une posture ? Est-elle excitée ? Indécise ? réellement en colère ?

Je me dois de la rassurer, de la conforter dans son rôle, elle ne doit pas craquer, elle doit être forte. J’en ai trop envie.

 

Charles

 

La réponse à tes interrogations est dans le titre que j’ai choisi à ce billet : colère ! Contre toi certes, pour avoir enfreint une règle que je t’ai donnée… Contre ta faiblesse d’homme plus que ta désobéissance… Mais une colère ravivée par la visite une heure plus tôt que j’ai faîtes à Lila. J’ai revu celle qui a fait de moi une femme trompée, une cocue… ce statut va à l’encontre de ce que je suis en train de devenir, une Maîtresse… Et la corriger sur mes genoux n’avait d’autre but que de me faire accéder à ce statut de dominatrice. Faire disparaître la femme trompée pour que renaisse une femme Directive et autoritaire… Mais cela ne m’a pas apaisé, tout juste excitée, je le reconnais. Cela n’a fait que réveiller ma colère… Colère d’une femme trompée par une fille plus jeune et plus jolie… Cette garce a un joli petit cul et je suis en colère de comprendre que tu aies eu envie d’elle.

J’étais déjà de bien méchante humeur au moment d’entrer. Alors quand je vois que tu ne m’as pas obéi, que je ne peux avoir totalement confiance en toi, cette colère me submerge… Mais au fil des minutes, je comprends que cette colère est la meilleure chose qui nous soit arrivées depuis ce « fameux jour ». Car le « carcan » comme tu l’as écrits, vole en effet en éclats. L’excitation pointe. Je jubile de te voir me supplier. J’ose te parler crûment, te toucher, et bientôt te frapper.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 3. Un mari soumis et humilié
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  • : Cocu-soumis
  • : 11/02/2009
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  • : Une relation basée sur la domination totale de madame sur son époux, et l'acceptation de celui-ci à voir sa femme diriger le couple... l'acceptation aussi que sa femme le trompe sans vergogne... l'acceptation, donc, d'être cocu et soumis !!!
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