Je suis aux pieds de Déborah et la première chose qui me passe par la tête pour à la fois me faire pardonner et conforter son autorité, c’est de lui lécher les pieds. Je dépose donc mes lèvres sur ses magnifiques escarpins vernis et l’espace d’un instant ou d’une minute, le temps suspend son vol. Je sens le poids de son regard sur moi… Elle me regarde mais ne dis rien. Elle me toise, je devine un sourire, cela lui plaît. Le pari est remporté. Mais je vais vite déchanter.
- Je vais te punir par où tu as pêché salaud !
Qu’entend elle par là ? J’abandonne un instant ses pieds pour la regarder. Elle a retiré sa robe sans que je
m’en aperçoive, trop absorbé à lui nettoyer les shoes. Elle est nue, et vu du dessous, sa poitrine est magnifique… Enfin nue pas tout à fait, elle a gardé ses bas couleur chair auto fixant, et
elle porte autour de la taille le gode ceinture que nous avons acheté au sex shop il y a trois semaines. Elle passe la langue sur ses lèvres pour m’aguicher, puis elle me lance un regard
d’allumeuse en caressant sa bitte en latex.
- Tu voulais me prendre par le cul, salaud, eh bien je crois que finalement, c’est moi qui vais te prendre le cul !
Les paroles m’excitent indéniablement, mais l’acte me fait peur… Le sourire et le regard de Déborah expriment tant de plaisir qu’ils en deviennent jouissifs, mais ce nouvel appendice qu’elle caresse et me passe sous le nez, m’effraie un peu. Je n’ai jamais été sodomisé, loin s’en faut. Les rares objets qui m’ont fouillé le cul sont un thermomètre et le petit manche d’une brosse à cheveux, au début de notre mariage, parce que je voulais connaître cette pratique avant de l’imposer à mon épouse. Enfin, bon, je pensais encore à cette époque pouvoir la lui imposer, vous connaissez mon cuisant échec à ce sujet, et où cela m’a mené. Et puis cette petite brosse ne peut en aucun cas être comparée au calibre de ce sexe artificiel.
- Allez mon chéri, suce ma bitte !
Sa voix est narquoise, son sourire moqueur, son regard grivois. Je jubile de la voir prendre du plaisir et moi je ne dissimule pas le mien, je bande. J’enfourne le gode et m’applique à le sucer avec un zèle qui la surprend et l’amuse.
- Oui, regardez moi ce petit pédé, dit elle en me prenant la nuque pour accompagner ma fellation. C’est que t’aimes ça on dirait !
Elle lâche son étreinte pour me permettre de répondre.
- Oui Maîtresse, j’aime ça, elle est bonne votre bitte.
Je suis surpris par mes propos obscènes et humiliants. Je me dégrade moi-même, je suis vraiment maso.
- Oui, tu me rabattais les oreilles à vouloir m’enculer, mais en fait c’est moi qui vais t’enculer, chéri. Comme ça tu me diras si c’est aussi bon que tu le pensais. Allez, mets toi en position !
J’obéis aussitôt, je grimpe sur le fauteuil pour qu’elle soit juste à la bonne hauteur. Mais je suis fébrile, je
suis puceau, je suis en passe d’être dépucelé, mais ma femme elle-même ne l’a jamais fait. J’ai peur d’avoir mal, et mon anxiété grandit quand je la vois approcher le gode sans prendre la peine
de me lubrifier.
- Tu… Tu ne mets pas de lubrifiant ?
- T’as sucé, ça suffira, répond elle sèchement. Et puis n’oublie pas que c’est une punition, pas une petite partie de jambe en l’air, si tu prends ton pied quand je vais te la mettre, ce n’est plus une punition.
Je me décompose littéralement, mais ma peur semble nourrir son excitation, car je vois dans ses yeux une lueur nouvelle… Une lueur de pur sadisme.
Charles
Oui, tu as tout à fait raison. Du sadisme. C’est exactement cela. Depuis le temps que tu me rabâchais les oreilles avec cette lubie, je suis submergée de plaisir à l’idée que c’est le contraire qui va se produire. C’est moi qui vais te mettre une bitte dans le cul, c’est exactement ce que je pense en me plaçant le harnais autour de la taille… Et cette seule pensée, formulée ainsi dans mon esprit suffit déjà à mon plaisir. Je mouille, tu ne peux même pas imaginer à quel point. Ma culotte est inondée de plaisir. Alors te voir bander à la seule perspective de m’obéir, puis lire la trouille dans tes yeux quand tu sais le sort que je te réserve, j’en ai encore des bouffées de chaleur. C’est la première fois que j’atteins cet état d’excitation sans me toucher.
- Mets tes mains dans le dos (Tu obéis dans la seconde, c’est grisant comme sensation). Puisque tu voulais mettre les menottes, on va te les mettre, mais on va te les mettre complètement.
Une fois les menottes passées, il s’affale sur le fauteuil, et cette position l’oblige à tendre son cul, comme s’il me l’offrait, il parait encore plus soumis. Une envie soudaine de le frapper me submerge et je lui donne une claque violente sur chaque fesse. Il ne bronche pas et ça m’énerve… Il aime tout ce que je lui fais endurer, il bande comme un Turc. Je vais te faire débander, tu vas voir…
Déborah
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