Déborah : En
l’absence de Linda, je remplace les entretiens que nous pouvons avoir par un dialogue fictif avec nos internautes qui ont eu l’amabilité de nous laisser quelques commentaires. Et en son absence,
cher soumis62, pas de photos, désolé.
Philippe nous écrit :
Encaisser un coup pareil pour
Charles est vraiment exceptionnel pour un soumis de fraiche date, être aussi humiliante avec son mari devant quelqu'un qui n'est pas un complice demande des dispositions particulières si c'est
fait sans haine…
Déborah : C’est
fait sans haine, mon ami, et des dispositions j’en avais beaucoup à ce moment là : plusieurs mois sans faire l’amour, des semaines à visionner des films portant sur la domination féminine,
des dizaines d’ouvrages lus faisant l’apologie de l’adultère et du vice, et un quotidien pour le moins bouleversé depuis le début de cette nouvelle vie. Si vous ajoutez à cela une matinée
particulièrement excitante, alors oui, je suis prête à aller très loin, prête à franchir le point de non retour, oui, j’ai des dispositions… Mais bien plus que « dispositions », je
crois que le terme exact serait « prédispositions », je crois avec le recul que j’avais ce potentiel en moi, que j’étais faîtes pour ce style de vie et que je serai passée à côté toute
ma vie si je n’avais pas surpris mon mari avec Lila. Je pense aussi que mon mari avait des prédispositions, c’est évident. Nous avions ça « enfoui » en nous tous les deux,
qu’inconsciemment, nous avons été attirés par ces phéromones… Oula, je vais un peu loin, non ? lol
Philippe nous écrit :
et trouver quelqu'un qui se dit intéressé par le maillot du mari avec un couple qu'il n'a pas vu depuis longtemps et dont il ignore le mode de vie sans être plus
gêné que cela est proprement stupéfiant.
Déborah : Il est
intéressé par la femme et non le mari… Il est surtout intrigué, surpris, déstabilisé. Il ne nous reconnaît pas, nous ne sommes plus le gentil petit couple qu’il a vu échanger les promesses
d’avenir à l’église. Ce n’est pas du tout le « maillot du mari » qui l’intéresse, c’est sa femme. Je l’intéressais déjà avant de me marier… Et une femme qui mène ainsi son mari à la
baguette, ou par le bout du nez, ça aurait pu gêner certains, mais pas Bruno qui n’espérait qu’une chose : pouvoir me sauter. Au début, m’a-t-il raconté plus tard, il pensait à un plan à
trois… lol…
Philippe nous écrit :
Pour la plupart des couples D/S
il faut des années pour en arriver là. Et encore en ayant une confiance mutuelle inébranlable ce qui n'est pas le cas ici ( voir phase 1: espoir de retour en grâce et menace de
rupture).
Déborah : Vous avez raison Philippe, mais la confiance va venir. Et aujourd’hui, elle est inébranlable comme vous dîtes.
Philippe nous écrit :
Déborah dit être excitée au dernier degré. Qu'y a t il du point de vue psychologique derrière ce plaisir selon vous? La joie de se venger au centuple, la satisfaction de savoir Charles détruit,
la certitude de ne plus ressentir d'affection à son endroit, autres?
Déborah : Autres, mon petit Philippe, autres… Mais en même
temps une satisfaction de sentir Charles à ma merci. Mon but n’était pas de le détruire mais de lui montrer l’étendue de mon pouvoir désormais, ce qu’il allait devoir vivre désormais. Mais je
ressentais une forme d’affection et de respect pour ce qu’il endurait.
Philippe nous écrit :
Je suis curieux de voir la suite et comment va se jouer la partition. Bravo pour la
narration à deux mains.
Déborah : Merci Philippe et continue de nous laisser tes
commentaires, ils sont très intéressants, la preuve je viens d’y répondre pour que tous puissent le lire.
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