Dans le taxi qui me conduit au grand loft de Déborah, je passe un coup
de fil à Caroline pour l’informer du scénario que je m’apprête à exécuter. Je suis tellement émoustillée que je ne prends pas garde au chauffeur qui pourrait saisir des bribes de conversation.
J’ai passé ce stade…
Caroline salue comme moi l’imagination et l’extrême perversité du rôle que Déborah veut me faire jouer dans l’histoire de leur couple. Du coup, je la sens moins réservée, moins froide que tout à
l’heure. Elle me dit même clairement qu’elle apprécierait finalement de pouvoir rencontrer cette fameuse Déborah.
Je suis surexcitée au moment de quitter le taxi, et c’est une réalité psychique et physique, car je me surprends même à regarder si je n’ai pas taché le siège, puisque je ne porte aucune culotte (Déborah a eu pitié de ma chatte et m’a fait retirer le string avant de repartir), et comme, conformément à mon contrat d’esclavage, je relève toujours ma jupe avant de m’asseoir, (mes fesses devant toujours être au contact du siège où je les pose).
Déborah m’a donné le code de l’Interphone de leur gracieux immeuble, si bien que je sonne directement à la porte de leur appartement. Charles m’ouvre après avoir pris la précaution de regarder par l’oreillette. Je le comprends, il est entièrement nu.
- Linda, je… Je ne vous attendais pas, bafouille-t-il, gêné de se présenter à poil devant moi.
Je ne sais pas pourquoi, mais sur l’instant, je décide de lui cacher la vérité… Avec le recul, je sais que je voulais tester mon pouvoir de séduction, pour une femme de 44 ans, on sait ce que cela veut dire. Je lui réponds donc que je suis entrée avec une voisine, ce qui explique que je n’ai pas eu besoin de sonner.
- Vous comptez attendre qu’un voisin vous surprenne dans le plus simple appareil, ou vous me faites entrer ?
- Oui, entrez, excusez moi. Je vais passer un peignoir, ajoute-t-il en tournant aussitôt les talons.
Il a un beau cul, bien musclé, plus musclé qu’à l’époque où il pratiquait le naturisme en ma compagnie… Humm, je vais prendre plaisir à le lui rougir, c’est sûr.
- Non !
Ma voix est ferme, sans appel, sans équivoque sur ce qui l’attend s’il obéit à ce premier ordre. Il hésite.
- C’est que… Si ma femme rentre et me trouve nu en votre présence… Enfin vous comprenez.
Le salaud, il ne dit pas non, il a juste peur d’être surpris.
- Déborah m’a dit quand nous nous sommes quittées qu’elle partait voir sa mère.
Gros coup de bluff, sa mère vit peut être à 400 km, temps pis, on verra bien.
- Ah, fait il, toujours hésitant, mais déjà mieux disposé.
- Et puis, je suis Maîtresse Linda, on va pas passer la journée à tergiverser.
Ne m’a-t-il pas avoué tout à l’heure qu’il me considérait comme la reine des dominatrices ? La Maîtresse idéale ? La femme qui a réussi à mettre son épouse à genoux ? Je m’approche d’un pas langoureux, mes talons claquent sensuellement sur son superbe parquet. Sous ma robe mini, j’ai la chatte à l’air, qui réclame son lot de jouissance en mouillant abondamment.
- Linda… Je…
Sa voix demeure en suspens, je suis face à lui, et je lis dans ses yeux, une peur panique, une appréhension
incroyable, de l’excitation aussi. Je ne pensais pas l’impressionner autant, cela me plaît énormément, beaucoup plus que lorsque je domine mon mari… La routine, je suppose.
- N’oublie pas à qui tu t’adresses ! (Ma voix est d’une incroyable fermeté, et mon soudain tutoiement est un signe qui ne trompe pas). Et baisse les yeux devant ta Maîtresse !
Je ne suis pas sa maîtresse, s’il obéit, il trompe Déborah… Mais bon, ne suis-je pas celle qui hante ses nuits et peuple ses fantasmes ? Il hésite un instant puis baisse les yeux, résigné, soumis, vaincu. J’ai gagné, mais dois-je en tirer un certain mérite ? Peu importe, j’en tirerai au moins du plaisir…
- Lèche mes pieds ! Et ne t’avise pas à reluquer sous ma jupe !
Il ne manquerait plus qu’il voit mon vagin trempé. Il obéit, et dans la seconde, je sens le contact humide de sa langue sur ma cheville.
Linda
Dieu que la chair est faible…
Déborah
Oui, peut être, sûrement… Je m’en excuse, j’ai deux circonstances atténuantes, mais à ce stade du « récit », tu me permettras volontiers, ma chérie, de n’en développer qu’une. Cette excuse, qui n’en est pas une, j’en conviens, c’est que j’ai fantasmé des mois, des années même, sur Linda. Elle est à mes yeux la Maîtresse de mes rêves, la femme parfaite, sensuelle, hautaine, élégante et raffinée… alors lorsqu’elle sonne à notre porte, mon pouls s’emballe, je suis paniqué et excité, conscient de ma propre faiblesse. Et lorsqu’elle montre tous les signes de son propre désir, celui de me soumettre à sa volonté, je ne résiste pas… Je suis faible, je ne peux que lui obéir. Je tombe à ses pieds et c’est tout juste si je ne la saisis pas au niveau des genoux pour la remercier de me permettre de lui lécher les escarpins.
- Oui, j’ai toujours su que tu n’étais qu’un lèche bottes ! dit elle en me toisant avec dédain.
Même au Cap quand je dominais mon mari, tu rêvais d’être à sa place, je savais que d’un claquement de doigt, je te mettrai à mes pieds.
Elle a totalement raison, elle lit en moi comme dans un livre ouvert, c’est une fine psychologue, les grandes maîtresses sentent très vite le caractère soumis des personnes qui les entoure. (Maintenant, c’est vrai que pour moi, ce n’était pas difficile à deviner).
- J’adore rabaisser les types dans ton genre, ceux qui se croient macho et qui ne sont que de petites fiottes. C’était ton cas au Cap, je me souviens.
Depuis quelques temps, Déborah ne m’appelle plus qu’ainsi « petite fiotte ». J’adore ça, c’est très humiliant, j’adore de toutes façons quand elle est vulgaire avec moi, j’adore quand les mots tranchent avec l’apparence de la personne. Ma femme, et Linda plus encore, sont en apparence de grandes bourgeoises très distinguées, très élégantes, qui savent briller en société, et qui occupent des postes à responsabilité. Rien ne les prédestine à parler ce langage de charretier, et moi, ça m’excite.
- Oui… oui Linda, tu as raison…
Je vois Linda s’accroupir pour se mettre à mon niveau et j’ose regarder sous sa robe très courte et très moulante. Hélas, elle n’écarte pas les cuisses et je ne vois rien. Je ne vois pas non plus la baffe arriver. Et avant que je ne comprenne ce qui se passe, elle me tire les cheveux pour ramener mon visage en face du sien.
- Ecoute moi bien espèce de larve, tu ne me tutoies pas, jamais… Compris ?
- Oui Linda, excusez moi, ça m’a échappé.
- Maîtresse Linda, pauvre cloche ! Elle ne t’a rien appris Déborah ou quoi ?
- Si, si… Vous êtes la reine des dominatrices, Déb vous copie, vous imite mais ne vous arrive pas à la cheville.
Charles
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