7. Le mariage d'un cocu

Lundi 16 décembre 1 16 /12 /Déc 14:43

Le cadeau de mariage 2

 

Pour la première fois dans ma vie d’homme marié, je désire ma femme avec une intensité et une passion dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Est il possible de désirer une femme autant que cela ? Cela ne m’était jamais arrivé auparavant, ni avec Ingrid, ma première femme, encore moins avec Marie Ange, ma seconde épouse. La vigueur de mon érection est impressionnante. La frustration de ces deux dernières semaines ne doit pas être étrangère à ce désir et cette belle érection, mais tout de même, je bande dur et je me dis que c’est un beau gâchis. Je crève d’envie de me désaper et de la culbuter, oubliant que le sexe de ma femme m’est à jamais interdit, qu’elle est désormais ma maîtresse et qu’elle seule peut décider de mon plaisir.

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- Quand tu auras fini de me reluquer sous toutes les coutures, tu me retireras ma culotte, me dit elle en me tirant les cheveux pour me forcer à la regarder.

 

Elle me toise d’un regard qui révèle pour la première fois toute l’étendue de son autorité. Elle a les pleins pouvoirs, et malgré mon énorme frustration, cela m’excite. Elle se penche sur mon visage et m’ordonne.

 

- Ouvre ta bouche !

 

J’obéis bien sûr, tout en l’interrogeant du regard sur ses intentions. Elle humecte ses lèvres et dépose au fond de mon gosier un long filet de salive qui me fait penser au spaghetti que partage la belle et le clochard. Je la regarde hébété, mais elle vient de me cracher dessus avec un naturel désarmant, une sensualité remarquable.

 

- Allez, maintenant file dans ta niche, Bruno ne va pas tarder ! dit elle en ramassant sa petite culotte. Tiens je te la donne, ajoute-t-elle au moment où je m’apprête à tourner les talons. C’est pour que tu puisses sentir la chatte de ta chère épouse lorsqu’elle se fera baiser. Alors, qu’est-ce qu’on dit ? conclut elle en reprenant cet air ironique et moqueur.

 

- Merci ma chérie. Je t’aime.

 

Elle s’approche en me souriant tendrement et pendant un instant je me dis qu’elle va m’embrasser. Mais lorsqu’elle est suffisamment proche de moi, elle me saisit le menton, son sourire a disparu, remplacé par un rictus autoritaire.

 

- Il n’y a plus de chérie qui tienne, maintenant que je t’ai épousé, je suis ta Maîtresse.

 

005 Elle est le feu et la glace, elle endosse l’identité de l’épouse aimante puis celle de maîtresse perverse dans la seconde qui suit avec une facilité aussi troublante que déconcertante. Je réponds en lui souriant tendrement et en baissant les yeux, signes évidents de mon amour et de ma soumission, les deux allant désormais de pair.

 

- Bien Maîtresse.

 

- Va ! Elle me congédie avec dédain mais me rappelle au moment où j’ouvre l’armoire qui va me servir de planque. Interdiction de te tripoter mon chéri. Tu mates mais tu ne te branles pas. Je te rappelle que ta jouissance m’appartient.

 

- Oui Maîtresse.

 

Je referme la porte de mon placard derrière moi, Bruno fait son apparition peu après. On se croit au théâtre ce soir ! Un beau Vaudeville aux entrées minutées, un classique de la comédie : l’amant rejoint l’épouse libertine au moment même où le mari trompé quitte la scène.

Que le spectacle commence…

Par Charles et Déborah - Publié dans : 7. Le mariage d'un cocu - Communauté : Dominatrice BDSM
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Lundi 9 décembre 1 09 /12 /Déc 14:07
 
Le cadeau de mariage 1
 
 
          Mes cousins sont extraordinaires. Nous échangeons des souvenirs qui datent de Mathusalem comme si nous étions les êtres les plus soudés de la noce. Ils me saoulent d’histoires dont je n’ai que faire. J’ai envie de leur dire que si nous étions aussi proches qu’ils veulent bien le prétendre, nous nous serions revus depuis mon précédent mariage. Or, cela fait sept ans que nous ne nous sommes donnés aucune nouvelle, hormis, bien sûr, les vœux protocolaires de la nouvelle année.
 
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- Finalement, heureusement que je divorce et que je reprends une nouvelle femme de temps en temps, sinon nous n’aurions pas l’occasion de nous revoir, dis-je sur le ton de la plaisanterie.
 
 
 
Les effets de l’alcool commencent à se faire sentir. J’ai le verbe plus facile, l’ironie plus mordante aussi. J’aimerai me débarrasser d’eux mais ils sont d’une affection très « collante », et ma réplique passe comme un bon mot et non un reproche. Ils repartent sur des souvenirs d’enfance que j’ai oubliés depuis belle lurette. J’acquiesce discrètement à leurs propos tout en surveillant Justine, en pleine discussion avec Bruno. Elle lui confirme sûrement son rencart. Je le vois, il est blême, il trinque avec mon épouse en essayant  de garder un air décontracté. Mais il évite de regarder dans ma direction, trop gêné ou honteux pour croiser mon regard.
 
Justine l’abandonne et se fraye un chemin à travers les invités qui cherchent tous à lui glisser un mot, un sourire, souvent les deux. Elle est belle, ma femme, elle est la reine de la soirée, tout le monde est ici pour elle. Je ne suis pas dupe, c’est à elle que l’on souhaite tous les vœux de bonheur, pas à moi… Moi, on s’est déjà donné cette peine deux fois, avec le succès que l’on sait. Je ne suis pas aigri pour autant, je trouve cela normal. Et puis, je sais aussi ce que pensent les gens, j’ai quinze ans de plus qu’elle, alors c’est bien à elle que l’on souhaite bonne chance, parce qu’elle va en avoir besoin, surtout que si j’ai déjà eu deux femmes, c’est que je dois être exigeant ou pas commode, ou les deux ! Certains disent aussi que je suis cavaleur, que c’est ce qui a expliqué mon premier divorce, ils n’ont pas totalement tort, ceux là sont les premiers à lui présenter leurs voeux, avec de lourds sous entendus du genre « surtout, n’hésite pas à serrer la vis, tiens le à l’œil, il a de la chance d’avoir une femme comme toi pour accepter de l’épouser à nouveau, tu es bien tolérante ! » Mais je m’en fous, cela m’amuse même qu’ils soient tous aussi loin de la vérité. Personne ne peut penser que son bonheur à elle est bien assuré, personne ne peut imaginer qu’elle m’a déjà serré la vis, qu’elle est tout sauf tolérante. Par contre, ils ont raison sur un point : j’ai de la chance d’avoir une telle femme comme épouse !
 
Mon téléphone vrombit dans ma poche, et je m’empresse de décrocher, car je sais que c’est elle. J’exhibe mon portable pour m’excuser de devoir mettre fin à notre passionnante conversation  et je m’éloigne en adressant à mes chers cousins un clin d’œil de grande complicité.
 
 
 
- Rejoins moi tout de suite à la cave, je veux te voir avant qu’il me baise !
 
 
 
C’est clair, c’est un ordre, je n’ai même pas le temps de répondre qu’elle a déjà raccroché. Mon pouls s’accélère… ça y est, je vais être cocu, ma vie conjugale commence.
 
 
 
*
 
 
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Nous possédons une grande cave enterrée au beau milieu de la propriété, à une trentaine de mètres seulement du chapiteau dressé pour les noces. Je m’y rends en prenant soin de garder la tête baissée pour ne croiser aucun regard, et n’avoir aucune personne à saluer. J’adopte un pas nonchalant comme si je m’apprêtais à aller rechercher une bonne bouteille. Avant de descendre les escaliers, je m’assure que personne ne me suit, surtout pas Bruno, qui ne doit pas se douter de notre mise en scène. Mais hormis une nuée de gamins qui courent dans tous les sens autour du chapiteau, les convives sont regroupés autour des tables ou sur la piste de danse.
 
Je pousse doucement la porte, puis demeure un instant prostré en haut d’une nouvelle volée de marches, tous les sens en éveil. Et si Bruno m’avait précédé ? Ne vais-je pas tout gâcher en les surprenant en pleine partie de jambes en l’air ? Justine m’en voudrait, et à juste titre, de n’avoir pas pris plus de précaution. Je descends les escaliers à pas de loup, mais hormis les échos très lointains de la sono – la cave est incroyablement bien isolée – il n’y a aucun bruit. En revanche, il y a de la lumière.
 
Justine m’attend au milieu de la réserve, tranquillement assise sur l’unique meuble de la petite pièce, une vieille table en chêne, robuste et massive. Elle me sourit, son regard pétille de malice, elle balance ses jambes à la manière d’une petite fille innocente. Je remarque tout de suite que sa robe est outrageusement remontée sur ses cuisses, probablement pour faciliter la tâche à Bruno, ou pour préserver sa robe. En m’approchant, je perçois la lisière brodée de ses bas, et même la jarretière qu’elle va offrir à son amant pour l’avoir sauté.
 
 
 
- Tu voulais me voir ? demandai-je à voix basse, comme si Bruno était déjà présent.
 
 
 
- Oui, répond elle en me faisant signe d’approcher. Je me suis dit que ce serait bien que mon petit mari voit sa chère épouse se faire baiser. Elle tend les bras pour m’accueillir et se laisse aller à un baiser doux et humide. J’ai repéré les lieux dans la semaine, m’avoue-t-elle, tout sourire, il y a une grande armoire juste derrière, tu ne devrais rien rater du spectacle. J’ai trouvé le temps hier de l’aménager rien que pour toi. Tu y seras à l’aise et il y a une petite ouverture juste au niveau des yeux pour ne rien rater du spectacle, comme par hasard.
 
 
 
- Comme par hasard, relevai-je avec humour.
 
 
 
- Tu vois, tu ne pourras pas dire que tu as épousé une femme qui ne pense pas à son petit mari, reprend elle avec ironie. J’espère que ça te fait plaisir ?
 
 
 
- J’adore. C’est une attention délicate. Je veux l’étreindre, l’embrasser, la caresser, mais je me contente de poser les mains sur ses épaules dénudées, et de demander d’une voix trahissant mon émotion. Ca va ? T’es sûre que tu veux le faire ?
 
 
 
Elle me regarde d’un air étonné et je regrette aussitôt d’avoir posé la question. Quel con, on ne pense qu’à ça depuis des mois, Justine m’a prouvé sa détermination et sa motivation à maintes reprises, et je lui demande juste avant de franchir le pas, si elle ne préfèrerait pas finalement rentrer dans le rang, se convertir aux principes du mariage chrétien, et pourquoi pas aux vertus de la fidélité tant que j’y suis. J’essaie de rattraper le coup avant qu’elle ne réponde et manifeste sa déception.
 
 
 
- Je veux dire, comment tu te sens ? T’es excitée.
 
 
 
Le sourire revient aussitôt sur son visage magnifique.
 
 
 
- Retire ma culotte, dit elle en descendant de la table pour me laisser atteindre son sous vêtement. Comme ça tu te rendras compte par toi-même.
 
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Je ne me fais pas prier, trop heureux de pouvoir effleurer de mes doigts ses cuisses et ses fesses. Je vais pouvoir toucher son corps de déesse et cela ne m’est plus arrivé depuis deux semaines. Justine a en effet décrété un  sevrage sexuel qui s’est accompagné d’une interdiction de tout contact corporel. Mon abstinence tourne à la frustration, et la frustration à l’obsession. Je deviens en effet totalement obsédé. Je me suis surpris ces derniers temps à regarder les femmes de manière trop insistante, repérer les femmes en jupe aux terrasses de café, en espérant qu’elle décroiserait les jambes et me révèlerait leurs petites culottes. Je suis excité 24 heures sur 24 et je n’ai évidemment pas le droit de me masturber, j’ai les couilles pleines, et il ne me faudrait pas grand-chose pour exploser. Je m’agenouille et plonge les mains sous sa robe remontée à mi cuisse. J’effleure sa peau incroyablement douce pour remonter jusqu’au nirvana de son entrejambe. Je n’ai pas besoin de lui retirer son slip pour savoir qu’elle est excitée car il est tout tâché au niveau du sexe. Je suis en position pour lui prodiguer un merveilleux cunnilingus et je me retiens de ne pas plonger mon visage dans son nid douillet et humide. Je sens ma queue se dresser dans son mini slip. Pourvu que je n’explose pas en plein vol ! Mes doigts atteignent fébrilement l’élastique de sa culotte. Justine a opté pour un tanga en dentelles blanches, très échancré, très sexy.
 
 
 
- Dépêche toi, m’intime-t-elle en me flattant le cuir chevelu, comme si elle caressait un chien. Mon amant ne devrait plus tarder.
 
 
 
Je retire doucement la culotte, et j’en profite pour admirer les poils blonds de son pubis, peu fournis mais soigneusement taillés pour former un triangle. Je fais glisser le slip entre ses cuisses, et mes yeux se perdent dans les méandres intimes de sa chatte, pulpeuse à souhait. Elle est trempée, elle ne m’a pas menti, elle est même en dessous de la vérité, elle est noyée. Je déploie des efforts surhumains pour ne pas y plonger mon nez, j’ai tellement envie de m’abreuver à sa source, de respirer les odeurs de son intimité.
 
 
 
 
Par Charles et Déborah - Publié dans : 7. Le mariage d'un cocu - Communauté : Dominatrice BDSM
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Vendredi 22 novembre 5 22 /11 /Nov 14:55
 
Le vin d’honneur
 
 
 
          Le chapiteau dressé pour la cérémonie au beau milieu du parc de cinq hectares, accueille 300 convives… 300 convives que nous devons saluer et remercier de leur présence. Nous nous répartissons la tâche, une coupe à la main, le sourire accroché au visage. A tout seigneur tout honneur, Justine m’attire vers sa mère, rayonnante de beauté. Elle a perdu six kilos depuis l’annonce de notre mariage, et dans cette petite robe à fleur très moulante, elle arbore fièrement ses nouvelles courbes. A ses côtés, Charles, mon beau père, fait office de petit vieux. Il semble avoir vingt ans de plus, il n’en a que dix en réalité, mais Cathy a rajeuni, trouvé l’élixir de jouvence, et elle sait mettre en avant sa nouvelle féminité. Des escarpins affinent le galbe de ses jambes en lui donnant un port de reine. Oui, après mon épouse, véritable impératrice de beauté, elle est ici comme la reine mère. Ce titre lui va comme un gant tant elle me trouble et m’impressionne. Je l’aborde d’ailleurs par une formule très convenue, presque protocolaire.
 
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- Je voulais vous remercier pour votre investissement dans notre mariage, tout ce côté intendance très fastidieux que vous avez pris en charge. Le résultat est impressionnant, c’est une vraie réussite, pas une fausse note ! Vous comblez et je m’en excuse la déficience de ma propre famille en ce domaine.
 
 
 
Sa réponse est cinglante.
 
 
 
- N’accablez pas votre famille mon petit Pierre, à leur place, je réagirai sûrement de la même façon. Mon investissement comme vous dîtes, voilà bien un terme de patron, je ne l’ai fait que pour ma fille, parce que pour elle, c’est son premier mariage, et je l’espère le seul.   
 
 
 
- Maman ! s’offusque Justine.
 
 
 
- Non chérie, laisse, je comprends. Tu es ma troisième femme, ta mère est en droit de se demander si je suis fait pour le mariage. Toi seule, ma chérie est en mesure de la rassurer sur ce point.
 
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Il s’agit d’une allusion à peine voilée à notre contrat intime, une série de décisions régissant notre vie de couple, mises sur papier quelques jours plus tôt. Y figure en bonne place, mon engagement solennel de demeurer fidèle et soumis à ma femme, ainsi que la décision financière de rétrocéder 80% de mes biens à Justine. Ce volet financier d’un accord qui se voulait au départ uniquement d’ordre sexuel, a été rajouté au dernier moment pour donner à Justine une totale indépendance financière.
 
 
 
- Je suis au courant de vos petits engagements, rétorque Cathy en levant sa coupe de Champagne vers sa sœur, histoire de trinquer à distance.
 
 
 
Je suis sous le choc d’apprendre que Justine a confié une partie de nos secrets à sa mère.
 
 
 
- Tu lui as dit ? demandais-je, d’un air dépité et un peu déçu aussi.
 
 
 
Justine arbore une moue un peu gênée, mais elle ne l’est sûrement pas autant que moi. L’humiliation est terrible, je me sens rougir jusqu’aux oreilles.
 
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 - Eh oui mon petit Pierre, je sais tout ! claironne Cathy avant de vider sa coupe. Nous n’avons aucun secret Justine et moi !
 
 
 
Aucun secret… Est il possible que Justine lui ai vraiment tout dit ? Mon goût pour la soumission ? La rétrocession de mes biens sur un compte dont Justine est seule bénéficiaire ? Est elle allée jusqu’à lui confier qu’elle me tromperait à sa guise sans avoir de comptes à me rendre ? Pire, que ma femme ne sera jamais mienne ? Cette révélation, le jour de notre mariage, au milieu de tous nos invités, m’assomme quelques instants. Le DJ lance la musique, ce qui couvre le bourdonnement des voix et m’apaise quelque peu. Je m’apprête à vivre sous la coupe de ma femme pour le restant de mes jours, alors cela change quoi, au fond, qu’elle ait mis sa mère dans le secret ? J’essaie de répondre en prenant un air détaché mais mon trouble est perceptible.
 
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- Dans ce cas, vous êtes bien placée pour savoir que votre fille n’a rien à perdre dans ce mariage, que j’ai placée en elle mes espoirs et ma confiance, et qu’il s’agit d’une démarche que seul un homme éperdument amoureux peut entreprendre.
 
 
 
Justine est ravie de ma déclaration, elle irradie de bonheur. Elle se jette à mon cou et me couvre de baisers. Cathy qui me semble à moitié convaincue, s’apprête à répondre mais Charles la devance. Il a assisté à notre petite joute sans rien dire, discret et totalement effacé, fidèle à ses habitudes, mais c’est lui qui me sauve peut être d’une nouvelle réplique cinglante de son épouse.
 
 
 
- Pierre, Justine, vous formez un très beau couple, dit il avec émotion. Cela se voit que vous vous aimez. Puis il porte son regard sur sa fille et ajoute, les larmes aux yeux. Ma chérie, nous te souhaitons tout le bonheur du monde !
 
 
 
Justine abandonne mon cou pour couvrir son père de baisers tandis qu’un grand bonhomme à barbe grise et noire passe son bras autour des épaules de ma belle mère.
 
 
 
- Alors petite sœur, heureuse ? C’est pas tous les jours qu’on marie sa fille unique.
 
 
 
Il est éméché, il a la bouche pâteuse, et il ne laisse pas le temps à Cathy de répondre qu’il tend les bras en direction de Justine et l’enlève littéralement à son père.
 
 
 
- Alors ça y est, le petit taureau s’est laissé dompté, ironise-t-il tout sourire avant d’embrasser sa nièce.
 
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Etant donné le caractère volcanique de Justine, je trouve ce surnom plutôt bien trouvé. L’homme a la cinquantaine bien tassée, et des airs d’ours des cavernes.
 
 
 
- Mon chéri, je te présente, Henri, mon oncle. Il me tend la main et me la broie littéralement en me tapotant l’épaule d’un air viril. Il est un peu brut de décoffrage, ajoute-t-elle sur le ton de la plaisanterie, mais on l’aime bien au village, pas vrai.
 
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- Evidemment, comparé à ton cher papa, je fais office de macho, se défend il en adressant un clin d’œil à Charles. Mais tu sais ce que j’en pense, c’est pas parce que ma sœur lui a mis le grappin dessus et le mène à la baguette que c’est comme ça que doit marcher les relations entre un homme et une femme. Pas vrai ? me lance-t-il soudain.
 
 
 
Pris au dépourvu, je réponds d’un air gêné.
 
 
 
- Si vous le dîtes.
 
 
 
- Tonton, je t’ai déjà dit que t’avais une vision archaïque des relations homme, femme. D’ailleurs, tu n’es même pas marié.
 
 
 
- Je l’ai été et crois moi, Lysiane faisait ce que je lui disais de faire.
 
 
 
- Oui, ben on sait comment ça s’est fini, intervient Cathy, goguenarde en tendant une coupe à son frère. Et je ne crois pas que ce soit toi qui lui ai dit de partir à ta Lysiane.
 
 
 
Jacques prend la coupe, la vide à moitié, et se retourne vers moi pour trinquer.
 
 
 
- En tous cas, Charles, faut lui serrer la vis à la Justine ! C’est pas la fille de sa mère pour rien.
 
 
 
- Ca oui je sais, comptez sur moi, Henri.
 
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Justine, derrière son oncle, lève les yeux au ciel dans une moue qui m’arrache un sourire, puis satisfait, le tonton macho, s’éloigne pour aller trinquer avec un autre. Justine le remplace dans la seconde.
 
 
 
- Alors comme ça tu vas me serrer la vis ? me murmure-t-elle à l’oreille.
 
 
 
Elle a cet air espiègle qui m’a fait craquer la première fois que je l’ai vu. Une lueur de défi et d’autorité brille dans ses yeux. Si nous n’avions pas été entourés de tous ces gens, je suis persuadé qu’elle aurait montré à son oncle d’une manière ou d’une autre que c’est elle qui porte la culotte dans notre couple, et non l’inverse, comme le pense le brave tonton. Mais ce n’est que partie remise, je le sais.
 
 
 
- Tu ne perds rien pour attendre, mon chéri, me susurre-t-elle en me mordillant le lobe de l’oreille, tu vas voir…
 
 
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Par Charles et Déborah - Publié dans : 7. Le mariage d'un cocu - Communauté : Dominatrice BDSM
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Jeudi 14 novembre 4 14 /11 /Nov 16:35

La demande en mariage 4.

 

7.jpgJ’écarte délicatement les pans de mon trenchcoat, lui dévoilant ce qu’il a entraperçu en entrant, mon absence de jupe. Je suis en bas et body, perchée sur des talons vertigineux, l’imper ouvert, la tenue de travail d’une pute au bois de Boulogne. Mais j’ai à la main une cravache, symbole de ma nouvelle autorité, et cela change tout. Je suis peut être une pute finalement, mais une pute dominatrice, une pute qui fixe les règles. Je tords l’instrument de torture sous mes doigts, j’aime sa souplesse. Je prends un air menaçant, il ne peut soutenir mon regard et baisse les yeux. Il fixe alors la cravache avec fascination.

 

- Tourne toi !

 

Il se tourne et me présente ses fesses, adorablement musclées et rebondies. Je ne résiste pas au plaisir de les lui cingler. Il lâche un cri où se mêle surprise et douleur.

 

- Tais toi !

 

J’aurais dû apporter un bâillon. Je le cravache à nouveau, plus fort, et il sautille sur place. Dans un réflexe que je condamne immédiatement, il se couvre les fesses pour se protéger.

 

- Retire tes mains !

 

Je lui assène aussitôt une volée de coups, plus cinglants les uns que les autres. Il hurle et replace les mains sur son cul pour intercepter la cravache. Je n’ai d’autre choix que de l’attacher. Ses fesses se balafrent de jolies zébrures, je ne pensais pas avoir frappé si fort. Mais je n’en ai pas fini avec son joli popotin. Je me saisis de ses poignets, les lui monte très haut dans le dos et lui fixe les menottes. Ainsi, il ne pleut plus se couvrir le postérieur. Son cul m’appartient.

Il se contorsionne sur la table pour m’adresser un sourire et un regard reconnaissant.

 

- Oui ma chérie, menotte moi ! Que je ne puisse échapper à ta fessée. Je suis désolé d’avoir mis les mains, c’est un réflexe.

 

- Oh mais tu n’échapperas nullement à la fessée, crois moi ! Pour l’heure, je me contenterai de quelques coups de cravache, histoire de tester ta résistance à la douleur, mais des fessées, tu en recevras bientôt.

 

- Oh oui… Donne moi la fessée, j’adore ça.

 

- La ferme je t’ai dit !

 

La cravache siffle à nouveau deux fois. Pierre se tord de douleur mais parvient à ne pas hurler. Je8.jpg n’ai pas envie d’entendre ses jérémiades, ou pire, qu’il me dicte ce que je dois faire. De l’extrémité de mon instrument, je lui fais comprendre qu’il doit écarter les jambes. Il obéit. Je prends les cordelettes que j’avais préparées sur la table tout en le toisant d’un air mauvais. Il essaie de me sourire, puis il baisse les yeux, vaincu, impressionné, déjà à ma merci. J’attache ses chevilles aux pieds de table, cette fois, il ne peut plus bouger, il est totalement à ma merci. Je lui pose alors le pied sur la table, juste sous son nez.

 

- Je suis sûre que tu meurs d’envie de me lécher les pieds !

 

Son visage s’épanouit. J’avais vu juste, c’est bien un fétichiste des pieds.

 

- Oui Maîtresse, j’adorerai.

 

- Ne m’appelle pas Maîtresse, tu ne le mérites pas encore. Si tu désires toujours m’épouser, tu auras le privilège de m’appeler Maîtresse lorsque nous serons mariés. Mais ne compte pas sur moi pour t’accepter dans le lit conjugal. Un chien dort dans sa niche et une maîtresse reçoit des amants. Si ces conditions te satisfassent, alors je te prendrai pour époux, mais ne vient pas pleurer après si tu es battu, frustré et cocu.

 

- Oh Justine, c’est merveilleux, c’est exactement le fantasme que je souhaitais vivre.

 

9.jpg- Mais moi, je ne te propose pas la réalisation d’un fantasme, je t’expose un projet de vie, un idéal à atteindre, idéal qui consiste à faire de ta femme, ta maîtresse. Je serai cruelle et castratrice, je t’assignerai toutes les tâches domestiques et tu seras battu en retour. Tu ne me feras jamais l’amour mais tu me seras fidèle et dévoué, ce qui ne sera pas mon cas, tu le devines, car je te tromperai chaque jour que dieu fait, peut être même le jour de notre mariage. Si tu es prêt à vivre ainsi, alors, oui, je veux bien t’épouser. Si tu es d’accord avec mes conditions, tu peux me lécher les pieds.

 

Il se fend d’un sourire radieux et dépose ses lèvres sur mes Gucchi, comme le fidèle qui dépose son offrande au pied de l’autel de sa déesse.

C’est ce soir là que nous avons décidé de nous marier, que nous avons compris que nous avions trouvé l’un et l’autre la perle rare. Je l’ai cravaché et obligé de me lécher les pieds et la chatte, car j’étais trempée, mais je ne l’ai pas sodomisé. Il m’a vu armé de mon gode ceinture, il l’a pris en bouche, et prodigué une belle fellation, mais je n’ai pas voulu l’enculer. Officiellement, j’ai avancé l’excuse qu’il n’aura ce privilège que lorsqu’il sera marié, officieusement, j’ai eu pitié pour son petit trou. Quand il m’a dit qu’il était vierge du cul, même avec du lubrifiant, le prendre avec ce gode monstrueux, l’aurait déchiré. Je suis cruelle et sadique, mais il y a des limites. La douleur doit mener au plaisir. Un cul, ça se prépare, et si j’ai bien compris ce que l’on vient de se promettre, j’ai toute la vie devant moi… alors pourquoi précipiter les choses ?

Par Charles et Déborah - Publié dans : 7. Le mariage d'un cocu
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Lundi 11 novembre 1 11 /11 /Nov 10:50

La demande en mariage 3.

  

Pierre pose les doigts sur la bite en latex, l’observe sous toutes les coutures, caresse ses nervures et son gland. C’est, paraît il, la reproduction exacte de la bite d’un acteur porno. Ses mensurations sont impressionnantes. Je me la suis déjà prise, je l’ai senti passer, mais j’ai adoré ça. Ma partenaire aussi d’ailleurs, y’a pas de raison.

 

- Elle est grosse dis donc, dit il d’une voix encore plus timide. Quelques secondes de silence s’écoulent durant lesquelles il tente de soutenir mon regard, puis, il reprend. Tu… Enfin, tu comptes me… Je veux dire, tu veux l’utiliser ?

 

- Sinon pourquoi l’avoir amené ?

 

Il reporte les yeux sur l’engin et déglutit avec peine.

 

- Qu’est-ce que tu as chéri, tu es tout pâle ? fis-je en arborant un petit sourire moqueur.

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Je retire le pied de la chaise, je commence à avoir la jambe ankylosée, mais je constate avec grand plaisir qu’il suit mon pied du regard. Apprécierait il de se retrouver à genoux devant moi ? Baiser mes escarpins ? Moi, j’apprécierai…

 

- Disons que c’est un beau gabarit, répond il en détournant les yeux de mes magnifiques Gucchi pour les reposer sur le gode. Tu veux l’utiliser sur moi, enfin je veux dire, me sodomiser avec ce truc ?

 

- Dans la mesure où tu es en face de moi, si je veux une bite, à tout prendre, je choisirai la tienne. Par contre, je vais avoir du mal à te baiser sans mon joujoute. Alors oui mon chéri, ce gode, je compte bien l’utiliser sur toi.

 

- J’ignorais que tu aimais sodomiser les hommes.

 

- Je n’ai jamais dit que j’aimais sodomiser les hommes, d’ailleurs je serai bien en peine de l’affirmer, tu es le premier.

 

Il marque son étonnement par un haussement de sourcil.

 

- Alors je ne comprends pas.

 

- Il n’y a rien à comprendre mon chéri. Tu m’as demandé hier si j’acceptais de devenir ta femme, je te retourne la question aujourd’hui : acceptes tu de devenir ma femme ? Je le vois qui veux répondre, je lui intime l’ordre de m’écouter jusqu’au bout d’un petit geste de la main. Attends avant de répondre, je suis sérieuse, tu m’as fait ta demande mais tu ne me connais pas vraiment, ce soir, je m’ouvre à toi, je te révèle mes fantasmes les plus secrets, ceux que je n’ai réalisé avec aucun homme mais que j’ai toujours souhaité réaliser avec mon homme.

 

J’espère qu’il saisit la nuance, c’est une perche que je lui tends. Notre relation est à un tournant. Les secondes qui suivent sont interminables.

 

- Je te connais mieux que tu ne crois, finit il par dire. Je te devinais dominatrice, peut être pas à ce point, mais je te promets que j’étais sûr que tu avais ces penchants là.

 

Je m’approche de lui en contournant la table très langoureusement. Il me dévore des yeux, il a envie de moi, mais il a peur. Cela me plaît, cela m’excite. Susciter le désir et la crainte en même temps n’est pas donné à tout le monde.

 

- Crois tu que je n’avais pas perçu en toi des penchants à la soumission. Tu es tombé amoureux de moi parce que tu as senti que j’étais capable de satisfaire tes penchants. Si cela se trouve, je suis même la première à répondre aussi favorablement à tes fantasmes de soumission. Mais si je me trompe, arrête moi.

 

- Non Justine, tu ne te trompes pas. Je le sens touché, ému aux larmes. Tu as raison sur toute la ligne. Ton côté dominatrice m’attire, je suis heureux que tu aies perçu ma soumission. Tu as lu en moi comme dans un livre ouvert. Tu es bien la première femme qui réponde aussi favorablement à mes fantasmes. Je les ai toujours refoulés, honteux de nourrir de telles pensées, avec toi c’était différent.

 

Je me saisis de la cravache sous ses yeux exorbités, très lentement, puis je la pointe vers sa bouche.

 

- Embrasse la !

 

Mon premier ordre. Je mouille comme une folle, je sens le fond de ma culotte s’imbiber littéralement.

Il baise l’extrémité de ma cravache, du bout des lèvres, apeuré comme un petit enfant face à sa mère. Pourtant, c’est lui qui est plus vieux, et largement. Cette différence d’âge m’a tout de suite plu, car derrière cette apparente sagesse, cette façade de respectabilité et d’autorité, j’ai tout de suite perçu ses failles. Quel plaisir ce serait alors d’en faire un petit esclave ! Le renversement de situation serait exaltant. Aujourd’hui, mon patron devient mon esclave, mes fantasmes deviennent réalité. Je verrai bien plus tard si j’en fais mon mari, chaque chose en son temps.

 

- Tire la langue !

 

Il obéit dans l’instant et je lui assène un petit coup de cravache sur la langue.

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- Si j’accepte de te prendre pour époux, je te réaliserai tous tes fantasmes de soumission, il te faudra les assumer, ne plus les refouler, ne plus en avoir honte.

 

- Oh Justine, si tu savais comme je suis heureux. Je rêve d’entendre ces paroles depuis toujours, cela me remplit de joie. Apprends moi à assumer mes fantasmes, apprends moi à vivre en soumis, que notre mariage marque le début de mon dressage si tel est ton désir !

 

- Non. Je lis l’étonnement et la déception sur son visage. Il pense avoir essuyé un refus catégorique et sans appel. J’ajoute en souriant. Je ne veux pas attendre le mariage pour te dresser. Je veux m’assurer que tu conviennes, que tes mots ne sont pas que des belles paroles lancées en l’air. Si je suis ta première maîtresse, sache que de mon côté, j’ai dominé d’autres hommes. Sur la durée, pas un n’a été capable de répondre à mes attentes ! Ca, pour tirer un coup, les amateurs ne manquent pas, ils sont prêts à tout, y compris se laisser dominer par une fille. Mais lorsqu’ils comprennent que ce n’est pas juste une passade, que je veux en faire un mode de vie, que leur soumission devra être quotidienne, ils s’enfuient et je ne les revois plus.

 

- Oh Justine, je ne suis pas comme eux. Je veux vivre sous ta domination au quotidien. Apprends moi chaque jour à t’obéir davantage. Je t’aime ma chérie, je t’aime.

 

- Commence donc par te déshabiller ! Je te veux entièrement nu. Dépêche toi !

 

Il se dévêt à toute vitesse et se retrouve en caleçon et chaussettes en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

 

- J’ai dit tout nu !

 

Mon ordre est ponctué d’un coup de cravache sur la table. Il ôte aussitôt son caleçon et ses chaussettes. Pudiquement, il place ses mains sur ses parties.

 

- Retire tes mains !

 

Il retire ses mains et me dévoile tout penaud, son sexe minuscule, recroquevillé et apeuré.

 

- Puisque je vois que tu n’es pas en mesure de me baiser, c’est moi qui te baiserai mon chéri.

Par Charles et Déborah - Publié dans : 7. Le mariage d'un cocu
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  • : Cocu-soumis
  • : 11/02/2009
  • :
  • : Une relation basée sur la domination totale de madame sur son époux, et l'acceptation de celui-ci à voir sa femme diriger le couple... l'acceptation aussi que sa femme le trompe sans vergogne... l'acceptation, donc, d'être cocu et soumis !!!
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