6. Déborah et Linda

Dimanche 6 décembre 7 06 /12 /Déc 14:22

- Je peux te soumettre, mais ce sera violent.

 

C’est ainsi que j’ai commencé à exposer le scénario que j’ai imaginé, je m’en souviens parfaitement, et presque mot à mot. Tu fais naître en moi des désirs de violence, je n’y peux rien Linda, c’est comme ça.

 

- Pas de problème.

 

L’inconsciente, elle ne me connaît pas. Si je dis violent, cela le sera… Si elle se contente d’assouvir un fantasme, (mais j’ai déjà le sentiment que non), elle va dérouiller et tomber vraiment de haut.

 

- Tu sais, je ne plaisante pas quand je te dis que ce sera violent. Je tape fort, je ne fais vraiment pas semblant, dominatrice n’est pas pour moi un rôle de composition.

 

- Tu l’étais déjà il y a sept ans, je n’ai simplement pas voulu le voir à cette époque.

 

- Oui, certes, j’étais dominatrice, un peu avec mon mari mais…

 

- Un peu ? tu le menais déjà bien à la baguette, il t’obéissait au doigt et à l’œil.

 

- Oui, c’est vrai, mais il n’y avait presque pas de domination physique : aucune fessée, aucune gifle, je…

 

- Parce que tu l’avais déjà bien dressé, tu n’en avais pas besoin.

 

- Ecoute moi bien Linda, tu crois toujours tout savoir mieux que personne, tu es arrogante sans même t’en rendre compte… (Elle fait mine de vouloir répondre, et je lève le doigt pour l’obliger à garder le silence) Non, ne me coupe pas, ça fait deux fois déjà que tu me coupes la parole, il n’y en aura pas de troisième, à moins que tu ne veuilles recevoir une gifle devant tout le monde, ici. Tu vois, tu fais naître en moi des pulsions de violence, c’est pour ça que je te mets en garde, tu crois me connaître mais tu as gardé de moi une image erronée, tout comme ma petite fiotte de mari… Et oui tu vois, la Déborah bien élevée, la belle bourgeoise un peu sur la réserve, impressionnée par ton charisme, cette Déborah là n’existe plus. Lorsque je suis en présence d’une petite fiotte ou d’une salope, je n’hésite plus à m’adresser à elles dans les termes qui leur convient. Et moi, j’ai compris que tu étais une belle salope, Linda, il n’y a que des salopes pour se balader la chatte à l’air sous leur robe, mais toi, avec tes airs suffisants et ta certitude de tout connaître et tout comprendre, as-tu bien compris qu’en te soumettant à moi j’allais vraiment te battre et t’humilier comme jamais auparavant dans ta petite vie bourgeoise ?

 

Je la toise d’un air supérieur, pas peu fière de ma tirade. Elle encaisse en silence, puis peu à peu, je vois briller une lueur perverse dans son regard.

 

Déborah



 

Ce que j’entends à cet instant suscite une succession de sentiments contradictoires. Il n’est pas très plaisant de s’entendre dire que l’on est arrogante, que l’on croit tout savoir et tout comprendre. Mais ce ton autoritaire et hautain, ce regard prometteur de mille tourments, et tous ces mots savamment pesés, ont sur moi un effet dévastateur. Je suis en eau, et je me retiens de la défier davantage en lui répondant que dans ma « petite vie bourgeoise », j’ai déjà été bien battue et bien humiliée, et qu’elle ne pourra sûrement pas atteindre les niveaux de décadence que Caroline m’a déjà fait connaître. Caroline ne veut pas que j’évoque son existence de toutes façons.

 

- Je t’assure Déborah que je suis prête à subir tout ce que tu voudras.

 

- Tout, vraiment ?

 

- Oui.

 

Elle me saisit doucement le menton, attirant les regards des badauds qui pensent un instant qu’elle va m’attirer à elle et m’embrasser.

 

- Alors à partir de cet instant, tu commences et finis toutes tes phrases par « Maîtresse Déborah ». Tu m’as comprise espèce de salope ?

 

- Oui Maîtresse Déborah.

 

- Et tu vas me vouvoyer aussi, c’est la marque élémentaire du respect que doit une soumise à une Maîtresse.

 

- Bien sûr Maîtresse Déborah, vous avez raison.

 

Le sourire qui accompagne ma réponse, témoigne de sa satisfaction à m’entendre l’appeler ainsi, à reconnaître du même coup sa supériorité.

Commence alors, une série de questions sur les pratiques que j’aime, j’accepte ou je refuse. Elle me parle aussi du donjon qu’elle a fait aménager dans leur salon, et là je prends vraiment conscience de leur nouveau mode de vie. A la fin de cet « interrogatoire » elle s’étonne et se félicite du nombre très limité de refus. En ce qui me concerne, je suis aussi étonnée qu’elle… par le nombre et la variété des pratiques, des humiliations et des corrections qu’elle me propose. Elle devine mon étonnement et m’en fait part avec un certain humour.

 

- Je t’ai dit tout à l’heure que tu n’étais pas rentrée et que tu pouvais prévenir ton mari, il n’est pas encore trop tard pour le faire.

 

A mon tour de sourire.

 

- Maîtresse Déborah, merci mais ce n’est pas la peine, cela fait bien longtemps qu’Eric ne reçoit plus d’appel lorsque je rentre tard ou même que je ne rentre pas, mais c’est gentil de votre part de vous soucier de son sort.

 

- C’est que vois tu, maintenant que je t’ai à disposition, je vais me venger de toutes ces années où Charles m’a cassé les oreilles avec Maîtresse Linda. J’ai un scénario à te proposer ma belle, un scénario qui devrait te plaire.

 

Elle sourit d’un air prometteur, à la fois sensuel et pervers. Je fronce les sourcils, et elle m’expose le fantasme qui vient de naître de notre rencontre, dit-elle, mais je le crois beaucoup plus vieux que cela. Je suis étonnée par sa perversité et son imagination, mais son scénario suscite immédiatement mon consentement et mon excitation.

 

Linda

Par Charles et Déborah - Publié dans : 6. Déborah et Linda
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Mercredi 2 décembre 3 02 /12 /Déc 14:49

Charles avait rendez vous avec moi dans cette brasserie, sa présence ne doit évidemment rien au hasard. A cet instant précis, je me demande seulement si sa présence ne va pas tout gâcher, si Linda ne va pas retrouver ses grands airs à son contact. Pour l’instant, elle revient, tête base, la démarche empruntée, elle n’en mène pas large. Lorsqu’elle relève la tête, la surprise se lit sur son visage.

 

- Ca alors quelle surprise ! s’esclaffe-t-elle. Si je m’attendais. Comment allez vous Charles ?

 

Elle prend un air faussement détaché mais elle est gênée.

 

- Bien… bien, s’empresse de répondre mon mari en approchant une chaise pour qu’elle puisse m’asseoir. Et vous Linda ? Ou devrais-je dire… Maîtresse Linda, ajoute-t-il dans un murmure et un clin d’œil complice.

 

Il se courbe et l’invite à s’asseoir, s’il pouvait, il lècherait son siège avant qu’elle ne pose ses fesses dessus. Si tu savais mon pauvre chéri, la maîtresse de tes rêves, elle fantasme grave sur la possibilité de se soumettre à ta très chère épouse… Cette chère Linda, celle qui savait si bien dresser son mari, au moment où tu lui parles, elle porte un string qui était destiné à sa petite nièce et qui doit bien lui rentrer dans la chatte.

 

Linda se tourne vers moi pour chercher l’attitude à adopter. Un mot de ma part et elle révèle à Charles son désir ardent de se soumettre à ma volonté. Je suis bien la maîtresse du jeu, ils sont tous les deux à ma botte, je n’ai qu’à claquer des doigts… Enfin pour Charles, je suis sûre, Linda, j’en mettrai ma main au feu, mais…

Mais ce ne serait pas amusant de dire là tout de suite à mon petit cocu que la maîtresse de ses rêves n’est qu’une chienne prête à m’obéir, il faut scénariser cela, soigner les effets… C’est à ce moment précis que l’idée du scénario qui va suivre, germe dans mon esprit.

Je m’adresse à Linda tout en lui adressant un sourire complice.

 

- Charles, comme je te le disais tout à l’heure, a gardé de toi un souvenir ému, tu es à ses yeux l’archétype de la Maîtresse intraitable, idéale et perverse… Celle que je m’évertue de copier en quelque sorte.

 

- Tu lui as dis ? s’étonne Charles qui comprend que Linda est déjà au courant des nouvelles relations qui se sont instaurées dans notre couple.

 

- Ai-je eu tort ?

 

- Non, voyons, bien sûr que non… Au contraire. Voyez vous Linda, Deb’ me dominait déjà quand nous nous sommes rencontrés.

 

- Ben oui mon chéri, tu étais déjà ma petite lopette as-tu oublié les repas que tu nous as servi en tenue de majordome ?

 

- C’est vrai ma chérie, mais ce que je vis depuis que nous vous avons vu Linda à l’œuvre avec Eric, est sans commune mesure avec ce que je subissais à l’époque.

 

Linda suit la conversation en silence, elle prend peu à peu conscience malgré tout d’avoir joué un rôle qu’elle ne soupçonnait pas dans l’épanouissement de notre vie de couple.

 

Déborah

 



Tu as tout à fait raison, j’étais loin de soupçonner tout ça ! M’avoir vu dominer Eric vous a visiblement inspiré, ou tout du moins incité à accentuer vos rapports dominant / dominé dans votre couple.

Mais vous ignorez tous deux mes trois ans de dressage intense passés à obéir à Caroline. Je suis passée de l’autre côté du miroir, et à part mon mari, je ne domine plus personne depuis des lustres. Déborah l’a compris, mais pour une raison que je suis loin de comprendre à cet instant, elle fait celle qui l’ignore encore.

 

- Linda n’a jamais quitté le panthéon des dominatrices, n’est-ce pas mon chéri ? lance-t-elle avec une certaine ironie. Tes propos en disent longs sur le désir que tu n’as jamais cessé de nourrir pour notre amie. Avoue que tu entretiens de brûlants fantasmes sur elle, ne le nie pas, je le sais.

 

Je sens la jalousie que Déborah éprouve à mon égard. La conversation prend une drôle de tournure. Ma soumission espérée va-t-elle tourner à la scène de ménage ?

Charles est confus, étonné lui aussi, mais il fait face à la question le plus honnêtement possible.

 

- Ma chérie, dit il en se penchant dans notre direction pour ne pas se faire entendre des tables voisines, ma soumission à ton égard m’oblige à te répondre toujours la vérité, mais je ne voudrai pas mettre Linda mal à l’aise et toi encore moins.

 

Je trouve le moment opportun pour enfin glisser une phrase qui ne soit pas totalement sans intérêt.

 

- Je ne crois pas qu’il soit nécessaire que Charles en dise plus, dis-je en posant une main affectueuse sur celle de Déborah. Je crois avoir compris, et sachez que je suis honorée d’avoir pu jouer ce rôle de révélateur dans votre couple.

 

Déborah pose un regard noir sur la main qui vient d’effleurer la sienne et je la retire aussitôt, consciente d’avoir commis un sacrilège.

 

- Linda, excuse moi d’être aussi abrupte, mais Charles est mon soumis, tu n’as pas à me dire ce qu’il doit faire ou pas.

 

Charles est surpris du ton autoritaire sur lequel elle vient de placer sa réplique. Cela ressemble fort à une réprimande et il en est troublé. S’adresse-t-on ainsi à une autre Maîtresse ? Mais il n’a guère le temps de s’en émouvoir, car Déborah concentre maintenant sur lui les foudres de son ressentiment… D’une voix posée et dure, intraitable et glacée.

 

- Mon cher époux, je crois qu’il est grand temps d’avouer ta passion pour Maîtresse Linda, elle est là en face de toi, c’est le moment ou jamais ! Je ne pense pas que ce soit le genre de femme qui puisse être choquée ou mal à l’aise par le type de révélation que tu puisses lui faire, pas vrai Linda ?

 

Cette fois, sans savoir ce que Charles peut avoir à me révéler, j’abonde dans son sens.

 

- Oui, c’est sûr, vous pouvez parler sans crainte.

 

Charles sourit, soulagé d’entendre mes encouragements, puis il se tourne vers sa femme et baisse les yeux en rougissant d’un air coupable.

 

- Vous ne devinerez jamais le souvenir le plus ému que je garde de vous Linda, se lance-t-il enfin, (je fais non de la tête et il poursuit d’une voix passionnée). Cette soirée où Déborah a failli succomber sous votre charme, et j’ose même le dire, même si je sais que Deb’ n’aime pas cela, sous votre autorité. Vous avez mis ma femme à genoux devant vous, vous m’avez ébloui, c’était un moment de rare sensualité, ma Maîtresse avait trouvé la sienne, vous étiez si belles ensemble. Cette scène me hante et m’excite tout autant que les souvenirs cuisants de vos fessées données à votre mari, c’est vous dire.

 

Certes Déborah a « failli succomber » à mes charmes, mais je n’ai pas souvenir d’elle à genoux et sous mon autorité. Je suis bien obligée de le contredire, et sur un petit air moqueur, lui faire comprendre qu’il s’agit là de pur fantasme.

 

- Mais si, insiste-t-il. La fois où vous avez acheté le gros gode ceinture, à peine revenus à l’appart, vous l’avez fait mettre à genoux et obligé à vous sucer le gode.

 

La scène me revient d’un coup, une scène fugitive si je puis m’exprimer ainsi, car au total, Déborah n’a sucé le gode qu’une minute, à peine, et que cette fellation s’est faite dans un climat de rigolade, et non dans un climat de soumission. Je me souviens avoir pensé durant ces brefs instants qu’elle pourrait me lécher la chatte, mais lorsque je lui ai saisi la nuque pour passer aux choses sérieuses, elle a résisté et sans se démunir de son délicieux sourire, s’est relevée. L’interprétation de cette scène par Charles est donc extraordinairement exagérée et erronée.  

 

- Tu vois Linda, je te suce le gode deux minutes et ça suffit à faire de toi la Maîtresse idéale, résume Déborah avec une pointe d’amertume et d’ironie. Mais n’oublie pas que ta place est à mes pieds et non ceux de Linda, ajoute-t-elle menaçante à l’égard de son mari.

 

- Voyons ma chérie, répond il dans un sourire épanoui. Tu sais que tu peux avoir autant d’amants que tu veux, mais moi, je n’ai qu’une Maîtresse, c’est toi.

 

- C’est bien, félicite-t-elle froidement. Tu payes et tu nous laisses maintenant.

 

Surprise par la tournure des événements, je salue Charles qui part aussitôt régler la note, et le regarde quitter sans discuter la brasserie.

 

- Il est bien dressé, n’est-ce pas ? Aussi soumis que ton mari, fait Déborah en demeurant impassible. Obliger ton époux à nous servir comme un domestique, lorsque vous nous aviez reçu chez vous, à votre retour à Paris, cela l’avait impressionné, et je ne te parle pas de la correction que tu lui as infligée ce jour là !

 

Cette correction, oui, je m’en souviens. Vraiment hard. Une fessée qui a commencé à la main ; et lorsqu’Eric a eu le cul bien rouge, je l’ai fini à la cane et au martinet. Pour l’occasion, je l’avais attaché et bâillonné pour ne pas qu’il ameute tout l’immeuble. Ses fesses ont été zébrées comme rarement, et il était en pleurs lorsque le châtiment s’est achevé. Je voulais impressionner Déborah, mais sept ans plus tard, j’apprends que c’est son mari que j’ai impressionné… J’ai raté ma cible.

 

Je la sens toujours aussi envieuse de l’image que Charles a gardé de moi. Je ne comprends pas pourquoi elle ne lui a pas révélé la vérité à mon sujet et m’en étonne ouvertement.

 

- Pourquoi ne pas lui avoir dit que je n’étais plus cette maîtresse si extraordinaire ? Pourquoi ne pas avoir cassé l’image qu’il a de moi ? Je ne t’en aurai nullement voulu, tu sais…

 

Elle sourit d’un air pervers.

 

- Oui, je sais, tu y aurais même trouvé du plaisir, n’est-ce pas ? (Je souris et rougis en même temps, impressionnée par cette femme qui semble si bien maîtriser ses sujets) Je n’avais pas envie de descendre la déesse de son piédestal, ajoute-t-elle malicieuse. Pas de cette façon, pas maintenant…

 

Moi, la déesse… Oui… Me descendre de mon piédestal… quelle superbe idée… C’est à croire qu’elle a accès à mes fantasmes les plus intimes. Elle sait que j’adore le renversement des rôles et des pouvoirs, ce n’est pas possible autrement. Plus le piédestal est haut, plus ma chute sera grande. Oh oui Déborah, attaque toi à la déesse que Charles vénère, elle crève d’envie d’être réduite en esclavage… Je mouille comme une vraie petite dévergondée, ce n’est pas très divin comme sentiment, mais c’est la réalité. Le string pour Caroline, il faudra sacrément bien le laver avant de pouvoir le lui offrir. Et pourrais-je d’ailleurs encore le lui offrir après l’avoir porté ? J’en doute.

 

Linda

Par Charles et Déborah - Publié dans : 6. Déborah et Linda
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Samedi 28 novembre 6 28 /11 /Nov 14:07

Linda est en train de payer son petit string et  je l’imagine déjà au travers de mes genoux à recevoir la fessée. Ce string, pour ta nièce, tu vas l’essayer, ma chère, et je pourrai te déculotter, crois moi !




En sortant du magasin, Linda me passe devant pour me tenir les portes… Incroyable, elle s’efface devant moi, et elle baisse les yeux aussitôt qu’elle m’adresse un regard, il n’y plus aucun doute, elle est devenue soumise, je commence à ressentir une certaine chaleur dans le bas ventre. Je mouille à l’imaginer soumise, fessée, humiliée… Quel régal de pouvoir prendre cette revanche et de rabaisser cette belle femme de 44 ans, bourgeoise hautaine, qui m’a maintes fois fait la démonstration de son autorité et que mon mari n’a cessé de prendre en exemple : Maîtresse Linda par çi, Maîtresse Linda par là, ah oui, mon chéri, si tu la voyais aujourd’hui ta maîtresse, elle a envie de se faire tanner le cul par ta chère épouse, vois tu ! C’est un peu comme si j’avais l’occasion de me taper la maîtresse de mon mari… C’est une impression bizarre, un peu une revanche sur cette bourgeoise que mon mari admirait tant.

 

- Déborah, puis-je passer un coup de fil s’il te plaît ?

 

Je lève un sourcil pour marquer à la fois mon étonnement et ma satisfaction à l’entendre me demander la permission de passer un appel. Elle se comporte vraiment en soumise et s’adresse à moi comme à une véritable Maîtresse, ce que je suis, certes, mais pour autant, je ne suis pas sa Maîtresse.

 

- Tu peux Linda, tu peux, sourit elle. Pense à lui dire que tu ne seras pas rentrée pour le dîner.

 

Tu m’as donné envie de toi, garce, et je te promets qu’après avoir partagé une petite bière (car il fait une chaleur incroyable, ou alors c’est toi qui a le feu au cul et qui me chauffe autant lol) mais après ce rafraîchissement, je ne te laisserai pas partir si facilement. Tu m’as allumé, salope, tu vas devoir me satisfaire… Et si tu ne connais pas mes penchants de dominatrice, tu vas apprendre à les connaître, tu n’es pas la seule à frapper fort… Si tu prends cela pour un petit amusement, alors là, tu vas le regretter ma chérie, je te le promets…

 

Déborah

 



Ces pensées, je les devine à ton petit sourire carnassier, qui dévoile une rangée de dents parfaitement blanches, et qui contraste avec le carmin de tes lèvres fines.

Cela me donne la chair de poule. Déborah sera d’une cruauté sans pareille, je le sens. Ne dit on pas que les maîtresses les plus impitoyables sont les femmes qui se révèlent sur le tard ? Elle pense que je préviens mon mari alors que je viens de demander la permission à ma Maîtresse. Elle ignore que je suis déjà prise en main, tout comme elle ignore mon degré de soumission et celui de mon mari, qui n’a pas besoin d’être averti lorsque je rentre en retard.

 

Ma Maîtresse n’est pas si enthousiaste que je l’avais espéré. Elle aime contrôler et prévoir, et là, elle sent que la situation est totalement hors de son contrôle. D’un autre côté, il y a une pointe de jalousie qui est pour moi très gratifiante. Mais j’obtiens finalement son accord à condition que je dissimule son identité, elle ne veut pas être mêlée à cette histoire, Déborah est mariée, et c’est pour elle rédibitoire. Elle me donne donc carte blanche, reconnaissant qu’en 3 ans, c’est la première fois que ce type d’occasion se présente. Et puis, elle ne l’a pas dit, mais ces derniers temps, elle est très absente, on se voit moins…

 

Déborah m’entraîne dans une brasserie et nous nous installons en silence autour d’une bière et d’un café, ne sachant trop quoi dire. Elle ne veut pas briser le charme qui s’est instauré entre nous en parlant de la pluie ou du beau temps.

 

- Tu veux me faire plaisir ? finit elle par dire.

 

Je repose aussitôt ma tasse pour répondre un « oui » enthousiaste, et elle poursuit.

 

- J’aimerai beaucoup te voir porter ce string que tu as acheté… Je n’aime pas l’idée qu’une femme se promène le cul à l’air à mes côtés, je trouve cela vulgaire.

 

J’accuse le coup. Après ces longues minutes de silence, dans cette ambiance feutrée, de sa voix suave et douce, elle pose sa première exigence… Et quelle exigence !

 

- Euh… Oui… Là, maintenant ?

 

Elle repose son demi et répond le plus calmement du monde, un brin amusé par ma gêne, l’œil pétillant de malice.

 

- Finis ton café, ne le laisse pas refroidir. Nous avons tout notre temps.

 

Je le finis aussitôt, je prends mon sac à main, j’y glisse le string et je file aux toilettes, tout sourire, histoire de lui montrer ma docilité, toute nouvelle à ses yeux. Je suis excitée comme une puce, et ma chatte est trempée (puce, chatte… ;-). Il n’est pas toujours nécessaire de se toucher pour ressentir du plaisir. Magie d’une rencontre, d’une situation, d’un contexte…

 

Je m’assieds sur le rebord des toilettes et commence à écarter doucement les grandes lèvres. Je recueille une abondante cyprine sur l’extrémité des doigts, une mouille blanchâtre qui se colle sous mes ongles et qui va les parfumer le restant de la journée. Longtemps, j’ai détesté cette odeur de femelle en chaleur, aujourd’hui, je m’y suis faite. Mieux, je me surprends à aimer sentir, en pleine réunion de travail, ces doigts au parfum de femme en rut. Je me gratte alors le nez, et tout en faisant mine de réfléchir, je laisse les effluves de ma chatte m’enivrer et me transporter dans mon monde de débauche et de soumission. Je suis devenue une vraie salope et ce n’est pas à cet instant que je pourrai prétendre le contraire. Assise sur le rebord des toilettes, la robe troussée, les cuisses bien écartées, j’enfile le string, au départ destiné à Caroline. Mais je constate avec horreur qu’il n’est pas à ma taille, loin s’en faut hélas. Il me rentre dans la chair, y compris ma chair la plus intime. C’est inconfortable, douloureux, et peu esthétique.

 



Lorsque je regagne la salle, j’ai sous ma robe, ce string qui me cisaille la chatte et me pénètre profondément dans la raie. Je suis tellement préoccupée par mon entrejambe et l’inconfort du sous vêtement que je marche tête baissée jusqu’à notre table. J’attire sûrement les regards car ma démarche est suspecte, je dois ressembler à une petite fille honteuse. Mais cela fait partie du jeu, et j’espère même que Déborah remarque ma nouvelle démarche mal assurée, si loin de la démarche altière qui était la mienne lorsque j’étais cette dominatrice si fière et si autoritaire.

Lorsque je relève la tête, c’est le choc, un homme est assis à notre table… Pas n’importe lequel, il s’agit de son mari. Celui-ci se lève aussitôt pour m’accueillir, radieux et surpris de me voir là. Sa femme ne l’a visiblement pas mis au courant, ou il vient juste d’arriver.

 

Linda

Par Charles et Déborah - Publié dans : 6. Déborah et Linda
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Dimanche 22 novembre 7 22 /11 /Nov 14:18

Je viens de faire comprendre à Déborah que j’apprécierais beaucoup me déculotter devant elle, et elle le prend comme un défi… Mais ce n’est pas un défi ma chérie, c’est une supplique…Donne moi cette fessée Déborah, je la mérite et je la désire ardemment. Mais je préfère entretenir ces sous entendus érotiques, ces non dits qui en disent plus… Je préfère donc l’emmener sur une autre piste… Pour l’instant…

 

Je regarde autour de moi, les rayons sont vides, alors je souris d’un petit air provocateur et remonte doucement la petite robe d’été que Caroline m’a choisie pour aujourd’hui. Je ne porte aucun sous vêtement, aujourd’hui comme les jours précédents depuis que ma Maîtresse me l’a interdit. Je lui dévoile donc mon pubis parfaitement épilé, aussi lisse que celui d’une jeune fille pré-pubère. La surprise se lit sur son visage, le fait que j’ose relever ma robe dans le magasin, même si personne ne peut me voir, mon absence de culotte bien sûr, et pour couronner le tout, ce sexe dépourvu de poils, impudique et sexy.

 

- Tu vois, Déborah, il te sera difficile de me déculotter, je ne porte pas de sous vêtement.

 

- Ma foi, c’est ce que je constate, répond elle d’une voix posée, une fois la surprise passée. Quel curieux oubli de la part d’une femme aussi bien éduquée que toi !

 

Il y a de l’ironie dans ses propos. Il y a quelques minutes encore elle n’aurait pas employé le mot « femme » pour me qualifier, mais bien celui de maîtresse. Cela ne peut signifier qu’une chose, elle ne croit plus un seul instant que je puisse être la maîtresse qu’elle a connu. Je ne peux plus et je ne veux pas entretenir cette illusion.

 

- Ce n’est pas un oubli, figure toi que j’en ai pris l’habitude.

 

Son regard se porte alors sur ma poitrine, j’en profite pour rabattre ma robe. Des clientes se trouvent maintenant de l’autre côté du rayon.

 

- Maintenant que tu le dis, je devine sous cette robe, une poitrine qui n’est nullement soutenue par un soutien gorge.

 



Elle joint le geste à la parole et tend la main vers ma poitrine. Stupéfaite, je la laisse caresser mes seins à travers l’étoffe de ma robe. De l’autre côté du rayon, les clientes font demi tour, elles ont vu le geste obscène et provocateur de Déborah.

 

- Ta passivité est de plus en plus suspecte, Linda, dit elle en me malaxant la poitrine sans douceur. Tu n’es plus la Linda que j’ai connue.

 

Cette fois, je ne peux plus cacher mon jeu et je n’y tiens pas non plus, je dois l’avouer. Une relation sensuelle s’est nouée entre nous et je ne souhaite pas nager à contre courant de mes désirs.

 

- Tout comme tu n’es plus la Déborah que j’ai connue également.

 

Elle accentue la pression sur ma poitrine et parvient à glisser deux doigts dans mon décolleté, pourtant étroit ce jour là.

 

- Certes, admet elle en me dévisageant d’un air des plus troubles, mais de là à te laisser caresser en public, j’avoue que je suis plus que surprise. (Et pour ponctuer sa remarque elle me pince vivement un téton en grimaçant de douleur à ma place.)

 

Je ne sais pas quoi répondre, je suis très excitée, j’ai une envie irrépressible de me jeter à ses pieds, de la provoquer, de susciter sa colère pour qu’elle me colle une gifle. Aime-t-elle gifler son mari ? A-t-elle la main leste ?

 

- Tu ne domines plus ton mari ? s’étonne-t-elle en griffant la chair tendre de mon sein.

 

Je retiens mon souffle, mais ne dissimule plus mon trouble.

 

- Si, mais c’est bien le seul.

 

Ma réponse est un murmure mais aussi un appel. Une dominatrice sent ses choses là, et Déborah ne peut pas ne pas s’en apercevoir.

 

- Quel curieux hasard qui fait rencontrer deux femmes aux trajectoires opposées et pourtant si complémentaires. Jamais je ne t’aurai imaginé prendre ce chemin pour le moins en contradiction avec ton caractère.

 

Ce chemin, c’est celui de sa soumission. Je reconnais bien là aussi le style ampoulé et subtil de cette bourgeoise, qui, si mes souvenirs sont bons, est aussi enseignante. Elle a compris et me le fait savoir. Je lui réponds par un sourire entendu et complice qui ne peut que conforter l’opinion qu’elle vient de se faire.

 

- Si tu souhaites en parler, je n’avais rien d’autre à faire que du shopping aujourd’hui, dit elle en retirant enfin la main qui se promène dans mon décolleté depuis plus d’une minute.

 

- Oui, très bien, je n’avais rien d’autre à faire non plus.

 

Je suis excitée par la tournure des événements. C’est simple comme une rencontre impromptue, et je suis troublée par cet imprévu que même Caroline n’aurait pu imaginer en rêve : je suis en face d’une femme que j’ai rêvé de soumettre et qui est devenue dominatrice… mais une femme qui a deviné mes aptitudes à la soumission et qui souhaite me le montrer, je le sens à cet instant. Elle m’a vu dominer mon mari et adorerait me dominer à son tour. Se payer une ancienne maîtresse, cela flatte son ego, j’ai souvenir d’une femme fière, orgueilleuse, elle ne peut résister au plaisir de dominer une domina.


Linda

 

Oh que tu as raison… Mille fois raison… Mon ego est devenu démesuré au fils des années et des tromperies. Sept ans se sont écoulés depuis que nous nous sommes perdues de vue Linda, et j’ai gagné en confiance au gré de mes aventures, les amants que j’ai collectionné m’ont rendu plus forte, plus belle, plus désirable, plus avide de sexe et de sensations fortes.

Sept ans, qui contrairement au film avec Marilyn Monroe n’auront pas été sept ans de réflexion, mais sept années d’action, de domination et de dressage intense. Je suis devenue plus perverse, plus violente (tu ne vas pas tarder à t’en rendre compte), et plus maligne à percer les désirs des autres. Cela m’a fait grandir, ou en tous cas, a fait grandir l’estime que je me porte. Je suis devenue une femme orgueilleuse, fière et même un brin arrogante. Me sentir supérieure à toi flatte mon ego bien plus encore que tu ne peux l’imaginer : tu es une dominatrice, Linda, et à mes yeux, c’est la déesse indéboulonnable que mon mari vénère que je m’apprête à faire tomber… et à fouler à mes pieds.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 6. Déborah et Linda
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Mercredi 18 novembre 3 18 /11 /Nov 00:20

Je ne pensais pas avoir déjà suscité ce désir à cet instant, j’en suis heureuse, je peux donc presque en parler comme d’un coup de foudre sexuel. Moi, à cet instant, je te revois nue dans cette boutique en train de t’exhiber dans des tenues les plus affriolantes les unes que les autres, et je t’imagine un instant en train d’enfiler le sous vêtement que je tiens entre les mains.

 

C’est une belle femme, elle est fine, lui irait il ? Je rougis, mais garde le silence. Déborah s’aperçoit de mon trouble.

 

- Je ravive des souvenirs troublants, n’est-ce pas ? Oh ne le nie pas, à moi aussi, le feu me vient encore parfois aux joues lorsque je repense aux belles fessées que tu administrais à ton époux.  Et la fois où tu m’as mis sous le nez ton gros gode ceinture, tu rêvais de me baiser, hein avoue ? Me prendre comme une petite chienne, à quatre pattes, devant nos maris respectifs, ça t’aurait plu ?

 

Je suis surprise par le ton très direct de Déborah et son franc parler me déstabilise. Je fais « oui, c’est vrai », et elle poursuit en faisant preuve de cette même franchise.

 

- Mais aujourd’hui plus qu’hier, je ne pourrai plus me rabaisser à m’agenouiller devant quiconque si mon mari est présent, cela dégraderait mon image de Maîtresse. J’ai suivi ta voie Linda, je suis devenue une Maîtresse accomplie, je domine mon mari autant que je le trompe désormais. Il t’a porté aux nues tu ne peux même pas imaginer, et moi, j’ai compris qu’il fallait que je t’imite…

 

- J’ignorai…

 

Et c’est vrai que j’ignorais alors la fascination que ma relation a pu exercer sur ce gentil couple de bourgeois… Enfin surtout sur son mari…

 

- Allons Linda, une femme comme toi n’ignore pas l’effet qu’elle peut produire sur les hommes (sur les hommes, oui, mais pas sur toi, hélas)  tu es la maîtresse parfaite ! Mais aujourd’hui, je ne pourrai plus me laisser manipuler comme si j’étais ta petite fille, aujourd’hui, je serai la manipulatrice, je ne te suivrai plus aussi docilement dans les sex shop et autres lingeries de la station, je ne suis plus aussi passive, je dirai même que j’étais coincée, j’ai trouvé ma voie… (Mon silence embarrassé est un indéniable aveu de faiblesse qui la pousse à aller plus loin). Ou alors, ce serait à moi de te faire essayer toutes ces tenues sexy ? ajoute-t-elle dans un sourire narquois.

 

Humm, ce que j’aime ce sourire, ce que j’adorerai essayer pour toi toutes ces tenues sexy… Moi, je veux bien être ta marionnette, ta petite fille… Manipule moi Deborah, soumets moi…

 

Linda

 



Je me rappelle ces quelques soirées passées à écluser les boutiques sexy de la station, j’y ai souvent repensé d’ailleurs, c’est quelque chose qui marque… Pour moi,  je crois que le plus humiliant, ce fut le tout début, quand tu restais plantée devant moi dans la cabine et que tu me regardais baisser ma culotte, c’est con parce qu’on vivait à poil dans ce camp, tu me voyais nue tous les jours, mais le fait de se déculotter et de porter ensuite des trucs sexy, je trouvais ça humiliant de le faire devant une autre femme. Je ne pourrai pas le refaire aujourd’hui… L’inverse, oui, mais moi, c’est fini.

 

Mon allusion fait son petit effet, je vois ma Linda piquer un fard monumental. Que lui est il arrivée toutes ces années ? Elle a perdu de son aura, en tous cas de son autorité, elle ne m’impressionne plus, mieux, j’ai l’impression, moi, de l’impressionner. Le rapport de force s’est inversé entre nous. Je me dis alors que c’est le résultat de sept ans de domination sur mon cocu, j’y ai gagné en assurance, et je pratique maintenant la fessée d’une main très ferme, je m’y connais pour rabaisser les soumis et… les soumises… Se peut il que Linda soit tentée par une expérience de soumission ? Je ne l’imagine pas soumise, c’est impossible, après les démonstrations d’autorité sur son mari qu’elle a pu nous donner, mais je suis troublée.

 

- Le nombre de fois où je me suis déculottée devant toi dans ces boutiques, tu te souviens ?

 

- Je t’avouerai Déborah, que j’adorais te voir faire.


- Oui eh bien aujourd’hui, c’est moi la Maîtresse, c’est moi qui déculotte les petites filles.

 

- Seulement les petites filles ?

 

La remarque de Linda sort de sa bouche du bout des lèvres, dans un souffle, ou plutôt devrais-je dire dans un soupir. Elle est rouge écarlate tellement elle semble embarrassée, et il y a de quoi… N’est elle pas en train de me faire comprendre qu’elle aimerait se déculotter devant moi ? Qu’elle aimerait se soumettre ? Je n’en reviens pas, mais au fond, cela expliquerait son attitude un peu gauche, et ce sentiment de puissance que je ressens en face d’elle, si différent de ce qu’il était dans le passé. Cette fois, je dois savoir, je veux savoir, j’ai pris un ascendant qui me fait même penser que j’en ai le droit et le pouvoir…

 

- Tu aimerais te déculotter devant moi ? Tu sais ce que cela signifie ? Ce sont les petites filles désobéissantes que l’on déculotte, juste avant de leur donner une bonne fessée…

 

- Tu aurais du mal, je crois…

 

- Tu ne m’en crois pas capable ? Attention, je pourrai prendre cela comme un défi. Il n’y a pas que les petites filles qui se prennent des fessées, les bourgeoises arrogantes dans ton genre, ça peut aussi les remettre à leur place…

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 6. Déborah et Linda
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  • : Cocu-soumis
  • : 11/02/2009
  • :
  • : Une relation basée sur la domination totale de madame sur son époux, et l'acceptation de celui-ci à voir sa femme diriger le couple... l'acceptation aussi que sa femme le trompe sans vergogne... l'acceptation, donc, d'être cocu et soumis !!!
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