6. Déborah et Linda

Jeudi 12 novembre 4 12 /11 /Nov 23:35

La Déborah que je retrouve 7 ans après l’avoir perdu de vue, vient de me glisser une allusion sur son intérêt nouveau pour les femmes,  je ne vais pas laisser passer ma chance une seconde fois, les circonstances ont changé, les lignes ont bougé comme on dit… J’entreprends donc aussitôt de la séduire, mais sans la contredire sur mon rang de maîtresse impitoyable et dure. Sept ans sans nouvelles, je ne vais pas lui lâcher au bout de deux minutes que je suis passée de l’autre côté du miroir, que je suis devenue une vraie chienne… Et qu’à cet instant je me vois à ses pieds, en train de l’implorer de me laisser nettoyer ses magnifiques talons aiguilles… Et pourquoi pas ? Quel plaisir ce serait de me laisser dominée par une femme de sa classe, de sa beauté, de son intelligence ! Je suis sûre que Caroline adorerait (j’étais encore sa soumise à l’époque).

 

Perdue dans mon imaginaire érotique, je reprends le fil de la conversation au bout de quelques secondes.



 

Elle me regarde sans dissimuler sa surprise.

 

- C’est pour toi ? demande-t-elle en accompagnant la question d’un petit mouvement de menton.

 

Je regarde ce qu’elle désigne du menton et je me rends compte que je tiens toujours le string noir que j’étais venue choisir pour Caroline… Un petit cadeau pour ses vacances. Je tombe des nues.

 

- Euh, oui, enfin non… J’aimerai bien remarque…

 

Elle me regarde sans comprendre pourquoi je perds mes moyens, un peu décontenancée par la Linda qu’elle retrouve, qui se complaît à montrer son émoi, et son embarras… A mille lieues de la maîtresse autoritaire qui maîtrisait toujours ses émotions et sa relation.

 

- Je veux dire que ce sous vêtement n’est pas pour moi, il est pour… ma nièce qui n’ose pas venir l’acheter elle-même, mais d’un autre côté, j’aimerai bien, car ce n’est plus tout à fait ma taille.

 

- Tu es encore très belle, s’empresse de répondre Déborah. Tu n’as pas changé, je t’ai tout de suite reconnu.

 

- Merci. Toi, tu es rayonnante, je ne sais pas encore ce qu’il y a en toi qui a changé, mais on peut dire que tu es superbe.

 

Déborah s’approche et me prend le string des mains.



 

- Te souviens tu comment tu m’avais obligé à essayer toute sorte de lingerie dans cette boutique du Cap ? Je crois que d’une manière détournée tu tentais de me dominer, j’étais comme je te disais, ta poupée ou ta petite fille à qui faisais essayer les tenues, je me trompe ?  

 

Evidemment que non, Déborah est une femme intelligente et intuitive, je me serai damnée à l’époque pour l’obliger à m’obéir et m’appeler Maîtresse Linda… je me souviens parfaitement de cette escapade dans cette boutique de lingerie, minuscule mais si bien achalandée. Je lui ai tout fait essayer : cuir, latex, soie, dentelles, vinyle, profitant des essayages pour quelques attouchements discrets mais sensuels. Deux semaines de « cour » intensive sans parvenir à la décoincer et la mettre dans mon lit…  

 

- Essaye donc ceci… Mets cela… Tu es ravissante dans ce petit ensemble, oh et puis non, réessaye celui-ci, oui et l’autre aussi, continue Déborah qui ravive en moi des souvenirs émus. Cela te plaisait de me voir défiler devant toi dans des tenues affriolantes, et cela te plaisait tout autant de me manipuler à ta guise, j’étais ta marionnette.

 

Elle a entièrement raison mais je prends mon petit air ahuri et arbore ma petite moue de menteuse impénitente.

 

- Oh Déborah, je ne faisais que rendre hommage à la beauté de ton corps. C’est ton mari qui a dû être bien heureux de tes achats.

 

Je meurs d’envie de lui confier mon désir de la revoir dans ces tenues affriolantes, mais je m’abstiens de ce commentaire que je trouve déplacé sur le coup, et cela malgré toute la décontraction de notre conversation.

 

Linda

 

Mon mari ? Linda voyons, tu le fais exprès, je t’avais confié que je ne baisais plus avec Charles depuis des lustres… mes amants, oui… Mais pas au Cap, tu me collais tellement aux basques, que je ne risquais pas de draguer avec toi à mes côtés… Mais bon, dix jours sans baiser, ce n’est pas la mer à boire non plus… Encore que pour une femme de mon appétit ?

 

Moi aussi, j’ai senti que tu avais changé, que tu avais perdu de ta superbe. Excuse moi de te le dire, mais tu m’as paru toujours aussi racoleuse mais en moins « classe »… J’ai désormais derrière moi des « heures de vol », et je sais reconnaître à la fois les filles qui en pincent pour moi (mais ça, avec toi, c’était pas difficile), et les êtres, hommes ou femmes, qui ont en eux le désir d’être soumis à plus fort qu’eux.

Cela me trouble car je me sens à cet instant plus forte que toi, moi, la petite fille un peu effacée que tu manipulais et courtisais au Cap, je suis, je le sens, plus forte que toi… Toi la déesse, la Maîtresse tant admirée par Charles, je te suis à cet instant supérieure. Pourquoi ?

Je n’ai pas encore la réponse bien sûr, mais tu l’as dit, je suis une intuitive, je devine déjà ta soumission, et cela m’excite. Ma vie, depuis quelques années, repose sur le sexe et l’excitation, alors oui, je suis une jouisseuse qui est à l’écoute de ses désirs, et ton attitude vient d’éveiller en moi le désir de soumettre.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 6. Déborah et Linda
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Lundi 9 novembre 1 09 /11 /Nov 14:54

J’ai encaissé le dernier billet sans rien dire, hésitant jusqu’au moment de la publication à rajouter quelque chose, je le fais finalement, car si je ne censure aucun texte de mon cocu, je les retouche parfois un peu et c’est tout, je me dois quand même de préciser que ce petit vaurien ne perd rien pour attendre et qu’il sera très sévèrement puni pour avoir dépeint sa Maîtresse sous un jour aussi mauvais. Nous nous sommes promis de livrer tout notre ressenti sur ce blog (c’est moins cher qu’une visite chez le psy) mais je passe quand même pour une mégère qui délaisse son mari, qui ne divorce pas juste pour toucher sa paye, juste pour se la couler douce à domicile…

 

Ca me gave un peu ce portrait qu’il fait de moi, mais après avoir lu ce qu’il a écrit et pris un peu de recul, je dois reconnaître qu’il a raison. Les premiers mois, il m’a vraiment dégoûté et la question du divorce s’est posée, cette soumission n’était à mes yeux qu’un moyen d’échapper au divorce, une soumission ménagère, il n’était plus un homme mais une lopette, comment dés lors donner du plaisir à un homme qu’on veut voir souffrir ? Il a donc bien raison, je ne lai pas branlé une seule fois en six mois, enculé, oui, pour le rabaisser et le voir souffrir, et parce qu’il m’avait rabattu les oreilles pendant des années avec son envie de m’enculer, moi, alors je prenais ma revanche.

Mais néanmoins, une correction est à apporter, car peu à peu, à partir des livreurs, je dois dire, sa soumission m’a vraiment amusé et… excité. Il n’était plus question de divorce dans mon esprit, une certaine complicité apparaissait alors.

 

Par contre, là où il a entièrement raison, c’est le nombre de fois où il m’a rabâché les oreilles avec Linda par çi, Linda par là, elle était devenue une icône, une déesse, un modèle. Et c’est pour cette raison aussi, qu’une fois rentrés sur Paris, j’ai décidé progressivement de couper les ponts. D’abord parce que je voyais bien que Linda gardait à l’esprit de me mettre dans son lit et que je n’étais nullement attirée par les femmes, et surtout, surtout, parce que je craignais que cette fascination de mon mari pour Linda, ne tourne à la vénération et à l’obsession, et le mène à nouveau à me tromper… Chat échaudé craint l’eau froide…

 

Déborah

 

Je comprends donc mieux pourquoi, nous n’avons pas pu construire une véritable relation une fois de retour à Paris. Nous sommes vus quelques mois, sept ou huit fois, mais je voyais bien que Déborah me repoussait.

Bref, je n’ai pas réussi à lui faire brouter mon petit minou une fois de retour dans la capitale. Je n’ai pas réussi à lui rougir le popotin non plus, ce que j’aurais adoré, je ne m’en cache pas. Alors que je mettais tous les mecs que je voulais dans mon lit, je n’ai pas été capable de la mettre, elle… que j’ai tant désiré. Se refusant à mes avances, j’ai finalement pris mes distances, lassée des seules fesses de mon mari à rougir devant eux, et surtout très vexée, je l’avoue de n’avoir pas su séduire Déborah et la soumettre à ma volonté.

 

Mais bon, ne ressassons pas le passé lointain, revenons sur nos retrouvailles de l’an passé, elles débouchent sur une vraie relation, celle là !!!

Je suis donc aux galeries Lafayette dans le rayon lingerie en train de choisir un string pour Caroline et je suis face à Déborah tout en cherchant le nom de son mari qui ne me revient pas.

 

- Oui… Déborah, c’est ça ? Comment vas tu ?

 

Je me souviens de la vénération que me portait son mari, un claquement de doigt aurait suffi à en faire mon esclave personnel. Il aurait tout donné pour être à la place d’Eric, c’est sûr, mais bon sang, comment s’appelait il ? Lorsque nous nous sommes retrouvés à Paris, Déborah se moquait de lui en l’appelant « petite lope ». 

 

Déborah est l’archétype de cette grande bourgeoise bien éduquée (sauf quand elle s’adressait à sa « lopette ») et très sensuelle que j’aurais adoré rabaisser du fait de ses grands airs et de son élégance. Mais la roue a tourné…

Au moment de nos retrouvailles, je suis encore soumise à Caroline, mais très rarement, et de plus en plus à Sora, je suis donc à un tournant. Je n’ai été fidèle à Caroline que pendant les grandes années de mon dressage (ce n’est plus le cas à cette époque), elle veut me soumettre à Sora (voir « la vie intime d’une bourgeoise soumise », ce n’est pas le sujet ici sur ce blogg) alors je me dis pourquoi pas elle… Elle m’a toujours attiré, ce que je n’ai pas réussi il y a sept ans, pourquoi pas aujourd’hui ?


Je sais ce que vous pensez, je viens à peine de retrouver ma vieille amie que je pense déjà à la mettre dans mon lit. Je suis une indécrottable obsédée.

Néanmoins, il n’est plus question de la soumettre à ma volonté, ma période « dominatrice » est loin derrière moi, c’est une immense envie de me soumettre, moi, qui me saisit presque immédiatement. Cette idée me pousse à orienter tout de suite la conversation dans le sens qui m’intéresse, et faire allusion à une anecdote de vacances pour le moins ambigu.

 

- J’ai un problème pour mettre les noms sur les visages, mais cela ne veut pas dire que je t’ai oublié… Je me souviens de tes fesses bien rouges le lendemain de votre arrivée, ajoutai-je en prenant un petit air complice et malicieux. Tu avais pris un sacré coup de soleil. (Le coup classique des nouveaux arrivants).

 

Elle répond à mon sourire par un rictus charmeur et ironique.

 

- Oui, j’ai souvenir que tu appréciais tout particulièrement le rouge sur les fesses. Tu nous en as fait la démonstration sur ton mari à plusieurs reprises. Tu prenais un malin plaisir à le fesser avant d’aller à la plage, afin qu’il soit écarlate toute l’après midi. Et bronzé comme il était, on ne pouvait se tromper quant à la présence de ses rougeurs sur son postérieur.

 

Ah que j’aime ce langage châtié, précieux et ampoulé, ces mots qui expriment avec justesse le vécu et le ressenti, ce débit de parole, limpide, aisé, clair, ce timbre de voix, posé et charismatique. Elle évoque sans la moindre gêne mon passé de dominatrice et cette aisance contribue à entretenir mes espoirs. Un climat érotique s’installe entre nous, et je fais tout pour l’entretenir.



 

- Et il n’y a pas que les fesses de mon mari que j’aurais aimé rougir à l’époque, je te le garantie.

 

Ma remarque est une perche que je lui tends, mais aussi une pointe de défi, histoire de la provoquer.

 

- Je m’en étais rendue compte Linda, je peux te l’assurer, mais ce n’était pas vraiment ma tasse de thé, fait elle, le regard pétillant. Me faire rougir le popotin, je veux dire, ajoute-t-elle en plaisantant au cas où je n’aurais pas compris. Et aujourd’hui plus qu’hier. Tu n’as pas voulu comprendre que tu n’étais pas la seule à aimer rougir des derrières soumis ! Et puis, pour être franche avec toi, les femmes, à l’époque, n’étaient vraiment pas ma tasse de thé.

 

A l’époque ? Cela signifie-t-il qu’elle a changé ??? Je mets un certain temps à saisir ce que cette réponse suggère, veut elle aussi me faire comprendre qu’elle aurait aimé me donner cette fessée et que dans mon aveuglement de dominatrice, je n’ai rien vu ?

 

Notre conversation a quelque chose d’irréel… Nous ne nous sommes pas revues depuis 7 ans et nous parlons à demi mots de fessées et de culs rougis…Mais elle est particulièrement réceptive à mes allusions, elle est comme moi intéressée, sinon, elle montrerait quelques signes de gêne, et dévierait du sujet… Mais c’est tout le contraire, comme si elle n’attendait que ça elle aussi, et au fond, elle répond au désir irrationnel qui est né en moi lorsque je l’ai revu. Je me dois toutefois de dissiper tout malentendu, et évacuer le moindre doute, pour espérer ensuite lui proposer sans équivoque me « rougir le popotin » comme elle vient si bien de le dire.

 

- Tu veux dire que… ?

 

Je laisse ma phrase en suspens en espérant qu’elle la termine.

 

-…Que j’avais saisi ton manège, que tu mourrais d’envie de me dominer, de me courber sur tes genoux et de me donner la fessée comme à une petite fille. C’était marrant d’ailleurs la façon que tu avais de me materner, de me considérer comme ta fille, tu as quoi ? dix ans de plus que moi ? (J’acquiesce) et tu voulais jouer avec moi à la maman perverse et dominatrice.

 

Elle éclate de rire et je suis sous le charme. Je ne m’étais pas rendue compte que je la maternais et que je voulais jouer à la mère fouetteuse, tout juste avais-je conscience de jouer les initiatrices, de leur montrer une voie… la voie, leur voie.

 

Linda

Par Charles et Déborah - Publié dans : 6. Déborah et Linda
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Mardi 3 novembre 2 03 /11 /Nov 22:17

Notre relation est en effet des plus étranges : nous rencontrons dans une boîte lors d’une soirée SM et alors que tous les internautes auraient parié leurs chemises que nous aurions fini dans le même lit, dans une orgie de chattes humides et de culs rougis, nous finissons cette soirée tranquillement chez moi autour d’un cognac.

Tu étais en quête d’un amant et non d’une maîtresse… L’histoire d’un rendez vous manqué, dirons certains, moi je l’ai pensé, j’avoue… Puisque tu as situé notre rencontre dans le temps de ta relation avec Charles, permets moi d’en faire autant : je domine mon mari depuis des lustres, le trompe parfois mais ne l’ai fait qu’une fois devant lui, avec Marcus et Mona, et c’était justement lors des vacances précédentes, au Cap déjà, il y avait alors tout juste un an…

Ce rappel est essentiel pour comprendre mon état d’esprit. Si toi tu cherchais alors un amant, moi je cherchais une maîtresse, pas dans le sens dominatrice, non, juste le goût d’une femme. L’envie de goûter à nouveau à la source. Pas évident pour une femme de 40 ans, BCBG, cadre supérieure, de se consacrer à la drague d’une autre minette. Je ne voulais retourner au Cap que pour cette raison, et c’est toi que je rencontre cette année là… Un signe ! Car je peux t’assurer ma chérie, que tu m’as tapé dans l’œil.

 

Linda

 

Ca oui j’avais tout de même remarqué, tu ne nous a plus lâché des vacances. Le problème, tu l’as dit, c’est que les filles à l’époque, c’était loin d’être mon trip… Moi je voulais une bonne grosse queue, si j’avais pu moi aussi rencontrer Marcus, là c’est sûr, on aurait fait notre petite affaire… Mais bon, moi, je n’ai pas eu cette chance. Quand en visitant les sex shop un soir, j’ai fini par te l’avouer, tu es revenue avec un gros gode ceinture à harnais en disant.

 

- Que dis tu de ce gode ? Pour Eric bien sûr…

 

Oh la grosse belle allusion bien lourde. J’ai souri, j’ai dit qu’il était encore trop petit pour son cul de pédé (nous sortions d’un repas bien arrosé) et tu es partie acheter la taille au dessus.

Mais comment n’aurais-je pu remarquer toutes tes petites attentions ? tes regards insistants ou parfois plus vicieux ? Evidemment que tu en pinçais pour moi… Pas moi… hélas pour toi…

 

Je me souviens de la fois où peu avant de remonter sur Paris tu as essayé ce gode ceinture sur Eric, ah quel beau souvenir… Pour sûr… Mais je ne suis pas la seule à a voir gardé un souvenir impérissable de ce moment, pas vrai mon chéri ?

 

Déborah

 



Je garde un souvenir ému de ces vacances qui m’ont permis de vous rencontrer Linda… Et Eric aussi, camarade d’infortune si j’ose dire, mais très gentil. Nous avons partagé de très bons moments. Hélas pour Linda relèves tu ma chérie, mais moi, ne puis-je pas dire aussi hélas ? Pas une fois tu ne m’as masturbé, et comme tu l’as si bien dit dans le premier billet, tu ne t’occupes guère de moi : je suis frustré… Frustré à mort… Et avec ce recul salutaire pour nous écrire, il faut avouer à nos amis internautes que ce type de vie est impossible, que tu ne t’en es pas aperçue à cette époque mais que je suis au bord de la rupture. On ne peut pas priver un homme de tout plaisir du jour au lendemain !

 

Linda l’a compris, c’est une femme de grande classe, sa rencontre a pour moi, été un grand tournant. Je vous vénère Linda… Maîtresse Linda… Notre rencontre a sauvé notre couple. Et Déborah n’en a jamais rien su. Pourquoi ? Parce que cet été, m’est apparue une déesse… La femme parfaite, que dis-je la maîtresse parfaite. Autoritaire, perverse, attentive aux désirs de son mari tout en l’humiliant et le rabaissant. La femme que je rêvais d’avoir alors.

 

Notre rencontre a été salutaire, disais-je, et pourtant, nous nous sommes perdus de vue ensuite… Alors pourquoi ? Parce qu’après, je n’ai pas cessé de vous prendre en exemple, si vous saviez le nombre de fois où je vous ai cité à ma femme dans l’espoir qu’elle vous « imite ». J’avais besoin d’attention, d’attention sous forme de fessées, d’insultes, de branlettes, de sodomies violentes, de gifles, tout ce dont vous n’êtes pas avare avec votre mari soumis, et je n’ai pas manqué de le faire comprendre à Déborah dans les semaines qui ont suivi… Et le miracle s’est produit… Elle a fini par entrer dans la peau d’une vraie maîtresse, oubliant peut être enfin totalement la femme qui fut trompée pour se complaire dans le nouveau rôle d’amazone dominatrice impitoyable et jouisseuse, mais s’occupant enfin de son époux frustré.




Alors oui, cette soirée où vous avez sodomisé et fessé votre mari sous nos yeux a été inoubliable, mais pas dans le sens primaire que vous pensiez, et puisque je devais intervenir de manière très limité dans cette correspondance, je profite de ce moment pour vous rendre hommage à toutes les deux, et temps pis, si j’ai frustré nos internautes d’un « récit » d’une belle soirée SM, il y en aura d’autres à lire ici, je vous le promets.

 

Charles

 

Après un tel « hommage », il m’est difficile de ne pas rougir…

 

Linda

Par Charles et Déborah - Publié dans : 6. Déborah et Linda
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Dimanche 1 novembre 7 01 /11 /Nov 13:34

Tout vient à point à qui sait attendre, désolée pour le retard pris dans les publications, mais nous écrivons à 4 mains (et même 6 pour cet « épisode » de notre vie parfois, vous verrez ;-).  C’est plus compliqué qu’avec Charles qui vit sous le même toit et à qui je peux ordonner d’avoir les textes sous les yeux le soir même. De plus, Linda a tenu à agrémenter les textes d’illustrations.

Bonne lecture, les prochains textes seront publiés très vite… Promis…

Déborah.

 

1. Retrouvailles

Sur la demande insistante de Déborah, alors que je ne désirais plus reprendre la plume, je vais vous relater nos étonnantes retrouvailles l’an passé (juin 2008) alors que je ne l’avais pas revu depuis 7 ans… Et donc bien avant ma rencontre avec Caroline, ma Maîtresse (pour ceux qui ont suivi « la vie intime d ‘une bourgeoise soumise ») autant dire dans une autre vie… Une vie où j’étais une maîtresse impitoyable, et qui ne dominait pas uniquement son mari, également parmi mon « cheptel » des soumis et des soumises rencontrés au Cap d’Agde pour la plupart… Ce préambule rappelé, je me suis faîtes accoster dans le rayon lingerie des galeries Lafayette (ça ne s’invente pas) par une grande bourgeoise, tailleur Chanel, ultra bronzée, blonde ondulée superbe, manucurée, escarpins, bas de soie, corsage classieux, petite veste assortie… Impossible de retrouver son nom… Pourtant je la connais, c’est sûr, et intimement en plus…

 

- Linda ? c’est toi ? Ca alors ! Quelle surprise !

                                              

Je fronce les sourcils, incapable de remettre un nom sur cette femme, qui a dans les 35 ans, et qui dégage un charme incroyable. Elle a un sourire de femme d’affaire qui lui donne un petit air pète-sec, mais qui moi, me font penser à une maîtresse, que j’aurai pu rencontrer lors d’une soirée. Elle sourit mais cela ne la rend pas pour autant moins hautaine. C’est cette nouvelle coupe et cet air hautain qui m’a troublé, car bien sûr que je la connais… Mais cela fait sept ans que je ne l’ai pas vu.

 

- Tu ne me remets pas, dit elle en posant une main sur mon épaule et en tendant la joue pour me faire la bise.

 



Je ne suis pas physionomiste pour deux sous, et surtout j’ai un problème avec les prénoms. C’est terrible, son mari, je l’ai dominé sous ses yeux et je ne me souviens plus son nom. Elle ne cesse de sourire, visiblement amusée que je ne la remette pas.

 

- Remarque, c’est un peu normal que tu ne me reconnaisses pas, je me suis métamorphosée. (Elle jette un coup d’œil autour d’elle pour s’assurer que personne ne puisse surprendre ses propos et ajoute). Tu m’as plus souvent vu nue qu’habillée. J’avais les cheveux plus courts, on s’est rencontrées au Cap.

 

Naturiste ! Je me souviens alors d’un couple de grands bourgeois voisins de location au Cap d’Agde, la femme s’appelait Déborah, une pouliche très fière mais un peu coincée à qui j’aurais adorer faire goûter ma chatte. Je me souviens qu’elle avait tout fait pour repousser poliment toutes mes avances. Le mari, dont j’ai oublié le nom, plus vieux qu’elle d’au moins dix ans, fasciné par la soumission et la passivité de mon époux, se plaisait à l’imiter, et à obéir à sa femme. Il a pris son pied à me regarder dominer Eric et j’aurais bien aimé qu’il me baise devant lui, faute de pouvoir me faire sa femme ;-) lol. Il était mieux monté que mon mari, j’avais pu le constater durant le séjour (l’avantage du naturisme ;-) et j’avais espéré renouveler l’expérience « Marcus et Mona », mais sa femme ne l’entendait pas de cette oreille… C’est vrai qu’elle le dominait, son homme, elle n’était pas très expansive, mais elle le menait à la baguette, j’ai pu m’en rendre compte par la suite, lorsque nous nous sommes revus sur Paris.

 

Linda


Un peu que le dominais, sinon nous ne nous serions pas rencontrées à cette soirée BDSM dans cette boîte du Cap ! Je n’ai pas remarqué immédiatement la domination que tu exerçais sur ton mari et avec sa petite queue (sur ce point tu as raison), il ne risquait pas de m’attirer, moi qui ne cherchais qu’à m’envoyer en l’air. Ces vacances, je m’en souviens parfaitement, j’espérais les passer à baiser. Pour vous situer dans le temps, ce sont mes premières vacances en tant qu’épouse trompée, dominatrice et vengeresse… J’ai rompu avec Bruno, baisé avec mes deux livreurs, et un autre petit jeune aussi, Fabien (je peux retrouver tous leurs noms grâce au cahier tenu par mon cocu ;-) et quand arrivent les vacances, j’ai très envie de baiser, ne faisant plus la chose avec mon mari depuis son infidélité et la nouvelle vie qui a suivi.

Oh je vois d’ici les hommes se demander, mais comment fait il pour tenir ? Il ne portait pas à cette époque de ceinture de chasteté, et je le soupçonne, quoiqu’il s’en défende de se branler parfois ou de s’oublier la nuit dans ses slips… La version « officielle », si je puis dire, était une branlette autorisée devant moi à genoux lorsque j’avais mes règles… En fait, il n’y a aucun rapport avec mes règles, n’allez pas imaginer des trucs dégoûtants, j’ai juste trouvé ça amusant pour ne pas oublier…

 



Revenons à nos moutons, ça fait presque un an que je vis en reine autoritaire dans mon couple mais hormis quelques règles de vie humiliante (la nudité, les tâches ménagères, l’absence de revenus et d’initiatives laissés à mon mari), je ne domine pas mon mari. Pas sexuellement, je lui ai donné peut être quatre fessées en un an et je l’ai sodomisé à peine trois fois (bien qu’il soit obligé dés cette époque à porter un plug tous les soirs en rentrant du boulot !)

Je tiens les cordons de la bourse, je porte la culotte, je décide de tout, mais je n’ai pas l’envie, le désir d’explorer le monde du SM, et ce n’est pas la soirée BDSM dans cette boîte qui allait susciter mon envie de connaître cet univers. Une ambiance un peu morne, un décor de donjon médiéval nul, des participants timorés… Heureusement, nous avons fait connaissance et partagé d’ailleurs notre propre déception. Très vite, nous avons quitté la boîte, et commencé à partager nos expériences… Le début d’une amitié, pas encore d’une complicité.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 6. Déborah et Linda
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  • : Cocu-soumis
  • : 11/02/2009
  • :
  • : Une relation basée sur la domination totale de madame sur son époux, et l'acceptation de celui-ci à voir sa femme diriger le couple... l'acceptation aussi que sa femme le trompe sans vergogne... l'acceptation, donc, d'être cocu et soumis !!!
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