3. Un mari soumis et humilié

Dimanche 10 mai 7 10 /05 /Mai 18:55

 

Lila vit dans un petit appartement de la banlieue nord. Cela fait vingt jours que je ne l’ai pas revu, elle n’a pas eu l’audace de se représenter chez nous depuis ce « fameux jour ». Cela fait vingt jours mais ma colère est intacte, logée au fond de moi, formant une boule à l’estomac. Lorsque je sonne chez elle, je suis conditionnée et remontée comme un coucou. Il y a trois semaines, je ne m’aurais jamais cru capable d’une telle confrontation. J’ai gagné en assurance, je suis devenue Maîtresse depuis… Finie la femme bafouée et cocufiée. L’heure de la revanche a sonné !

J’ai l’avantage de la surprise pour moi. Lorsqu’elle ouvre, elle se décompose littéralement. Elle est célibataire, et visiblement, lorsque je m’impose pour entrer chez elle, il n’y a personne. Cette salope vit seule et c’est tant mieux pour ce que j’ai prévu. Si elle avait été avec quelqu’un, je me serai contentée de lui remettre la lettre que j’ai écrite, là, je vais avoir droit à une franche explication.

Quand elle réagit, je suis déjà entrée.

 

- Que voulez vous ? demande-t-elle d’une voix peu assurée en fermant la porte derrière moi.

 

Il me faut tout de suite m’imposer, lui montrer qui tient les rennes. J’ai tous les atouts en main, il me suffit de les abattre avec intelligence, et que je montre persuasive.

 

- Je suis venue vous remettre une copie de la lettre que je vais déposer à votre agence.

 

Et je lui tends la lettre, où je dénonce l’acte qui m’a obligé à la renvoyer. J’y écris que je l’ai surprise en train de forniquer avec mon mari, dans le lit conjugal. Rien n’est inventé, ce n’est que la stricte vérité, mais avec une telle déclaration, elle n’est pas prête de retrouver du travail comme femme de ménage. Je l’observe lire avec attention. Elle est mignonne, elle est jeune, et cela contribue à ma colère. Elle porte un jogging qui ne la met pas en valeur, mais du haut de ses 25 ans, elle n’a pas besoin d’une mini jupe et d’un décolleté pigeonnant pour attirer les hommes. Cette garce est drôlement bien fichue.

 

- Vous n’allez pas remettre cette lettre à l’agence ? finit elle par dire avec des trémolos dans la voix. Si vous faîtes ça, je serai grillée, ils vont m’éjecter de leurs listes et je ne pourrai plus retrouver de boulot.

 

Elle est terrifiée, je sais alors que j’ai gagné. Je me détends et me permets un sourire à la fois ironique et vengeur.

 

- Je suis venue pour peut être vous éviter le pire… Je peux m’asseoir ?

 

Je n’attends pas sa réponse, qui tarde, car elle est déstabilisée, et je prends place dans le minuscule canapé deux places qui face à une télé format poche.



 

- Si vous le souhaitez, je pourrai venir faire votre ménage gratuitement…

 

Ma pauvre petite Lila, l’argent n’est pas un problème pour nous… Mais elle est disposée à des sacrifices, je ne lui ai rien demandé que déjà elle cherche à se racheter, c’est de bon augure pour la suite.

 

- J’ai des questions d’abord, puis ensuite je vous donnerai mes exigences.

 

- Je vous écoute, déglutit elle avec difficulté.

 

Je n’en attendais pas moins. Elle s’assied sur une chaise en paille, n’osant pas venir à côté de moi, et pose religieusement ses mains sur ses cuisses, comme une petite fille qui veut se donner des airs de première de la classe. Je la regarde intensément pour la mettre mal à l’aise, et elle baisse les yeux. Elle a un beau visage, un teint méditerranéen que j’attribuerai à une origine italienne.

Je lui pose alors une série de questions sur la relation qu’elle entretenait avec mon mari. Je veux savoir s’ils baisaient déjà ensemble avant que nous l’embauchions, s’ils avaient une relation au boulot, s’ils s’étaient déjà envoyés en l’air avant que je ne les surprenne. Elle répond à toutes mes questions avec les larmes aux yeux, et la voix tremblante d’émotion. Elle est au bord de la crise de nerfs.

 

- Vous savez, je le vis mal, je regrette tous les jours ce qui s’est passé…

 

Je ne peux pas lui dire que je le vis plutôt bien, et que depuis je tire profit de la situation…

 

- Je regrette aussi pour votre mari, il ne faut pas lui en tenir rigueur, c’est un homme bien.

 

C’est le mot de trop. Charles, un homme bien… Oui, c’est ce que je pensais aussi avant. Mais il m’a trahi, et même si ça n’a été qu’une fois, comme vient de me le jurer Lila, je ne le considère plus comme un homme bien. J’ai envie de le rabaisser plus bas que terre, et c’est ce que je fais tous les jours depuis 3 semaines. Une idée fait alors son chemin dans mon esprit : le rabaisser devant son ancienne maîtresse.

 

- Vous savez, depuis ce jour là, mon mari me montre tous les jours qu’il tient à moi. Je ne vous cache pas l’avoir menacé de divorcer mais comme il a dit m’aimer, depuis, il fait tout ce que je dis.

 

- Ah ! fait elle, suspicieuse ou impressionnée, je ne saurai dire. Décidément, vous êtes très douée pour menacer les gens.

 

La salope, comment se permet elle cette remarque. Ca me met hors de moi, et d’un coup, je tends la main et lui décoche une gifle retentissante. Je ne retiens pas mon bras, et elle tombe de sa chaise.

 

- Excusez moi, excusez moi, pleurniche-t-elle. Je vous demande pardon, je vous demande pardon…

 

Je suis stupéfaite par ma réaction, ma violence, mon manque de self contrôle. Cela ne me ressemble pas, et alors que j’étais sur le point de quitter les lieux en courant, effrayée par mon geste, j’entends Lila qui m’implore et qui pleure. Les images des films sado maso qui accompagnent mes soirées remontent à la surface. Combien de jeunes soumises supplient elles leurs maîtresses pour une faute qu’elles n’ont parfois même pas commises ? Lila, elle, l’a bien commise cette faute, et elle en a conscience. Dans ces cas là, les Maîtresses sévissent, réprimandent, punissent… Suis-je une Maîtresse, ou juste une épouse en colère ? C’est le test. Je dois profiter de la situation. Elle est dans un état d’extrême fragilité, c’est le moment ou jamais d’agir.

Je m’approche d’elle, toujours à terre, recroquevillée sur elle-même, le visage entre les mains. Je la toise puis je m’accroupis en face d’elle. Elle ne cesse de pleurnicher et d’hoqueter comme une petite fille. Je pose une main sur son bras et elle se détourne, comme si elle voulait se refuser à moi. Pense-t-elle que je vais la réconforter ? Alors là ma salope, tu te fourres le doigt dans l’œil ! Je lui saisis fermement le coude et la force à se relever. Elle ne dit rien, elle cesse toutefois de pleurer.

Je regagne le petit canapé en la tirant vers moi. Je ne lâche pas ma proie et j’assure mon emprise en lui lançant un regard noir et menaçant. Lorsque je m’assieds, je lui serre le poignet pour l’empêcher de prendre ses distances. Je lis la peur et l’incompréhension dans ses yeux. Je jubile, car je me sens plus forte que jamais. Je tiens ma vengeance.

 

Déborah

 

Alors là ma chérie, je goûte plus que jamais ton style vraiment extraordinaire… Plus que jamais aussi, je me félicite d’avoir eu l’audace de te proposer ce blog… Plus que jamais enfin, je te remercie de m’avoir livré cet épisode de notre vie, qui m’était totalement inconnu…

Tu écris divinement bien ma chérie, et sur la fin de ton billet, j’avoue avoir ressenti les frémissements d’une érection… Fais moi lire la suite très vite, je t’en supplie, j’ai hâte de savoir dans quel état d’esprit tu as abordé cette vengeance avec Lila.

 

Charles

Par Charles et Déborah - Publié dans : 3. Un mari soumis et humilié
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Mardi 5 mai 2 05 /05 /Mai 19:45

 

Le contraste entre ma vie d’esclave au foyer et celle de directeur sur mon lieu de travail est incroyable. C’est comme si je passais d’un monde à l’autre, d’une dimension à l’autre. J’endosse ma personnalité de directeur commercial autoritaire et dynamique à partir du moment où j’endosse mes vêtements, mais aussitôt rentré, je laisse toute cette « autorité » au vestiaire, avec mes habits. La nudité est un très bon moyen pour se sentir soumis… ainsi exposé au regard de Deb, je ne peux dissimuler les imperfections de mon corps et encore moins les pulsions qui m’excitent, et elles sont de plus en plus fréquentes avec cette pesante abstinence.

 

Mais à l’extérieur, même si personne ne peut deviner la vie qui est la mienne, il y a des éléments qui me rappellent en permanence ma dépendance à l’égard de ma femme. Elle me donne de l’argent de poche comme à un gamin, et c’est au centime près, c’est très humiliant. Je dois ramener du pain, j’ai un euro, j’ai droit à un café, pas plus, ce qui est gênant car je n’ai même plus assez d’argent pour en offrir un à mes collègues. Pour éviter de passer pour un pingre, j’évite la machine à café et je mets de côté l’argent de  mon épouse dans une petite cagnotte. Ainsi lorsque je m’y rends, j’ai de quoi payer 3 ou 4 cafés… Au cas où…

 

La comptable de l’entreprise, est une honorable vieille fille de 55 ans, à qui j’ai longuement fait la cour à mon arrivée dans l’entreprise. C’était avant de connaître mon épouse, et avant d’apprendre que Christine était lesbienne. Bien sûr, je ne me la suis jamais faîtes. Mais nous avons gardé une grande complicité et il y a entre nous, un jeu de séduction que nos sexualités pourtant divergentes n’ont fait que renforcer. A partir du moment où elle a su qu’elle me plaisait, elle en a joué, et nous sommes devenus encore plus proche lorsqu’elle m’a fait comprendre que les hommes n’étaient pas sa tasse de thé.

Elle me connaît bien, mieux que quiconque, peut être même mieux que Déborah à cette époque là. Lorsqu’elle enregistre les modifications de virement concernant ma paye, elle ne peut s’empêcher de venir me voir, un petit sourire ironique sur les lèvres. Elle est encore sexy dans son tailleur marine, malgré ses 55 printemps. Brune, elle se teint peut être mais j’en doute, fine, avec de belles jambes toujours gainées de bas, elle prend place dans mon bureau et me tend le formulaire que je lui ai déposé discrètement pendant son absence, trop honteux pour lui expliquer de vive voix de quoi il s’agissait.

 

- Alors comme ça, c’est votre épouse qui tient désormais les cordons de la bourse ? lance-t-elle sur le ton de la plaisanterie. Votre compte est supprimé !

 

Je n’ai pas envie de mentir ou me dérober. Je réponds oui, simplement, en espérant pouvoir compter sur sa discrétion.

 

- Ce n’est pas un compte joint, c’est voulu ? poursuit elle intriguée.

 

- Oui.

 

- Je ne sais pas pourquoi mais cela ne me surprend pas, conclut elle dans un sourire malicieux.

 

Je rougis, elle a tout compris. Elle se lève, tout sourire et quitte le bureau.

 

Charles

Par Charles et Déborah - Publié dans : 3. Un mari soumis et humilié
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Dimanche 3 mai 7 03 /05 /Mai 11:15

 

Je n’ai pas souvenir avoir employé cette expression qui ne faisait pas partie de mon vocabulaire à cette époque, mais si elle t’a blessé, je concède volontiers l’avoir dite. De toutes façons, elle résume bien mon état d’esprit de cette période que je qualifierai « d’apprentissage ». Je reconnais donc que j’ai pu me montrer maladroite parfois, en parole ou en actes. Et c’est vrai que l’homme est encore dans la société du vingt et unième siècle le référant ou le dominant dans un couple. Tu faisais exception à mes yeux, tu faisais tâche : qui pouvait s’enorgueillir d’un mari aussi soumis ?

Certes, il est de bon ton lorsque je parle avec mes copines de ne pas paraître trop bobonne vis-à-vis de son mari, mais Delphine, qui mène Gérard à la baguette passait alors pour une pimbêche, et lui pour un con. Je ne voulais pas de cela entre nous… En tous cas, je ne voulais pas que l’on nous perçoive ainsi… mais c’était il y  huit ans, j’ai beaucoup évolué, et aujourd’hui, j’assume totalement ce statut de Maîtresse Infidèle et Perverse. Je suis fière d’avoir asservi totalement mon mari, fière de vivre ma vie sans rendre de comptes à personne, je suis celle que je veux être, quand je veux et comme je veux… C’est ma définition de la liberté, et en ce qui me concerne, je l’ai gagné au détriment de mon tendre et cher époux…

 

Mais il y a huit ans, j’étais encore une petite oie blanche qui n’y connaissait pas grand-chose, alors que toi, je peux bien te l’avouer aujourd’hui, tu étais un apprenti soumis très doué, et tu m’impressionnais par ta faculté à accepter toutes mes nouvelles exigences et humiliations. Je me devais donc d’être à la hauteur de ta soumission, et de tes attentes aussi peut être.

Alors j’ai lu, j’ai visionné, j’ai surfé aussi un peu. Mais il y huit ans, il n’y avait pas cet engouement pour les blogs, encore moins pour les blogs de culs, et encore moins pour les blogs sado masos.

J’ai découvert un monde entièrement nouveau, avec ses codes, ses rituels, ses vices et ses pratiques. Je me suis masturbée jour et nuit devant les vidéos de dominatrices en cuir donnant la fessée à des galopins ou des machos. Je me suis construite un monde de fantasmes à la lecture d’humiliations infligées par des Maîtresses impitoyables à des hommes qui étaient prêts à toutes les bassesses pour les servir. Et à chaque fois, je t’imaginais à la place de ces esclaves…

Aucune pratique ne me rebutait, toutes me surprenaient, me faisaient frissonner de désir, je devenais avide de sexe moi aussi, curieuse et perverse, mais à la différence de mon époux, je m’endormais repue et satisfaite. J’ai essayé les sex toys et je confesse avoir été vite déçue par leur aspect un peu trop classique. Je me suis mise les pinces afin d’évaluer le degré de douleur que mon soumis aurait bientôt à endurer, et j’ai été effrayée par la souffrance qu’elles provoquaient… Je suis fière de dire que j’ai testé les instruments de souffrance avant mon esclave, car il y a un grand décalage entre la souffrance magnifiée par des mots (ce que nous ferons ici bientôt) et la souffrance réelle… Il y a un gouffre entre la beauté d’un cul écarlate et la douleur ressentie et endurée pour obtenir un si beau rouge. Encore que pour le cul écarlate, je ne revendiquerai pas plus de 4 ou 5 coups de martinet, cela ayant suffi à refroidir mes ardeurs, mais nullement à me donner cette belle teinte rouge que j’affectionne sur le derrière de Charles.

Mais nous n’en sommes pas encore à relater les châtiments infligés… Et cela pour une raison toute simple… Cela fait 16 jours seulement que je vis en Maîtresse, et je n’ai rien eu à reprocher à mon mari. Il y a toutefois une autre explication : je n’arrive pas à surpasser mon dégoût ou ma haine envers lui de m’avoir trompé. Malgré tous les efforts qu’il fait pour se racheter, je m’interdis de le toucher. Ce matin, j’ai fais exception en lui soupesant les couilles pour la première fois depuis ce jour que mon mari a surnommé de « fameux » dans son précédent billet.

J’ai envie de sexe, mais pas celui de mon mari, car ce serait trop facile, trop rapide, il doit payer plus longtemps. J’ai aussi en moi cette peur de ne pas être à la hauteur. Tant que je ne le touche pas, tant que je le domine en paroles et non en actes, je suis, je le sens, performante. Et il y a ce fantôme de Lila qui rôde dans cette chambre que j’ai pourtant profondément modifié.

Alors me vient cette idée, qui pourrait me soulager de tous mes maux… Anéantir le fantôme, gagner mes galons de Maîtresse… Devenir vraiment Domina, me venger, affirmer mon autorité, étendre mon pouvoir… Oui, comment n’y ai-je pensé plus tôt ? Je vais aller rendre visite à Lila.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 3. Un mari soumis et humilié
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Vendredi 1 mai 5 01 /05 /Mai 10:47

 

C’est incontestablement le point crucial du début de mon dressage… L’abstinence… Je vous l’ai avoué au début du blog, avec ma femme, nous avions des relations régulières, classiques certes, mais régulières, ce qui avait tout de même l’avantage pour moi da n’avoir jamais connu l’insatisfaction sexuelle et la frustration.

Je dois reconnaître que l’abstinence fut le pire des supplices de ces premières semaines, car je suis excité… Hyper excité… Par cette vie nouvelle, et toutes ces situations qui me placent dans un état de dépendance auprès de ma femme. Je me découvre une personnalité nouvelle, celle d’un homme qui aime obéir, qui aime l’humiliation, qui vénère sa femme… Mais qui ne peut désormais plus exprimer son plaisir. Non, c’est faux, l’exprimer je peux, le libérer en revanche m’est devenu impossible.

L’exprimer en arborant une belle érection est même le seul plaisir qui m’est autorisé. Mais interdiction de me caresser, encore moins de jouir. Simplement, et les hommes me comprendront, je me sens bien vivant lorsque je me lève avec cette belle raideur entre les jambes, je suis fier quand en me tirant à peine la queue, je la sens se dresser, je suis heureux, lorsque ma femme jette un coup d’œil à mon sexe, lui montrer que je prends plaisir à la servir, plaisir à cette vie de décadence et de soumission.

Tous les matins, je dois me lever une heure avant Déborah pour me doucher, pour chauffer la salle de bain et surtout, bien sûr, pour lui préparer le petit déjeuner.

J’ai souvenir d’un dimanche où je lui ai amené un plateau avec croissants et confiture au lit. Je bandais comme un Turc, et j’étais fier ce jour là de lui exhiber mon érection triomphante. 16 jours sans le moindre orgasme, je suis en manque cruel, mais quel délice d’être ainsi maintenu dans un état d’excitation permanent. Cela me rend obéissant, c’est indéniable, ça me rend fou aussi. Je ne pense plus qu’à ça, j’en viens à épier mon épouse dans ses robes et jupes toutes plus sexy les unes que les autres. Elle en joue, elle m’allume, elle me montre sa petite culotte (quand elle en porte), la naissance de ses seins ou la forme divine de son cul.

Ce matin là, je lui dépose le plateau en lorgnant ouvertement sur sa poitrine dénudée. Elle ne peut pas ne pas remarquer mon érection, mais c’est mon regard concupiscent sur ses seins qu’elle surprend en premier.

 

- Qui t’as permis de me reluquer les nichons ? Espèce de vicieux.

 

Elle se lève du mauvais pied, il est rare qu’elle soit aussi vulgaire et directe… quoique ces derniers jours elle use de plus en plus d’un vocabulaire peu châtié. Je vois sur la table de nuit un des romans pornos au titre évocateur (l’Homme Humilié) et je me demande dans quelle mesure ses lectures peuvent l’influencer. Elle change, elle prend peu à peu possession de son nouveau rôle, s’investit des manières hautaines et des mots crus des dominatrices qui peuplent ses livres et peut être ses fantasmes.

 

- Oh mais que vois-je ? remarque-t-elle en prenant son bol de café. La jolie bitte que voilà !

 



Je ne dis rien, je n’ai pas la permission de parler quand elle est dans son lit. C’est une règle qu’elle a édictée le jour où elle a fait livrer son nouveau lit, la semaine dernière… Un lit à baldaquin extraordinaire qui monte jusqu’au plafond, avec quatre colonnes de bois finement ciselées, reliées ente elles par des voilures blanches. Un vrai lit à partouze, j’ai entendu les livreurs plaisanter à ce sujet, pendant qu’ils le montaient. Ils ne m’ont pas vu, j’étais dans le couloir, mais j’ai rougi et pleuré en pensant alors que ma femme y amènerait bientôt ses amants… Dix fois, vingt fois, elle me l’a répété lorsqu’elle a choisi le lit et essayé les matelas. Moi, j’étais tenu à l’écart, je la regardais s’étaler langoureusement sur chaque lit, j’écoutais religieusement chacun de ses propos, je donnais mon avis quand elle me le demandait.

 

- Tu n’aimerais pas que je te taille une bonne pipe mon chéri ?

 

Elle s’est penchée dans ma direction, le regard de biche, la bouche entrouverte, mais un rictus narquois ne semble plus la quitter depuis ce fameux jour. J’hésite à répondre car elle est perverse désormais et je sais qu’elle m’a interdit toute parole quand je suis dans sa chambre.

 

- Je t’autorise à parler, vas-y dis moi, est-ce que tu t’es branlé pour obtenir ce joli braquemart ?

 

Braquemart, voilà un mot nouveau à son vocabulaire de femme dévergondée.

 

- Non Déborah, bien sûr que non. Tu me l’as interdit.

 

- Oui, c’est vrai, répond elle en passant deux doigts sous mes couilles pour les soupeser. Mais si tu désobéissais, est-ce que tu me le dirais ?

 

Mes bourses sont pleines, mais si je déglutis avec peine à cet instant, c’est parce que je suis gêné par la question.

 

- J’ai peur de te perdre chérie, c’est pour ça que je t’obéis à la lettre. Je te promets, je ne me suis jamais masturbé.

 

Touché, titillé, étiré (le matin au réveil, oui, souvent, j’adore), mais masturbé, non, jamais.

 

- On va édicter une nouvelle règle, répond elle en retirant déjà le bout des doigts qui me caressait les bourses. Je ne te jetterai pas à la rue si tu désobéis et si tu as l’a franchise de me l’avouer. Mais je te punirai, es-tu d’accord ?

 

La punition, est-ce la lecture de son roman sado maso qui lui donne l’envie de me punir ?

 

- Oui Déborah je suis d’accord.

 

Elle se relève en souriant, hautaine et satisfaite.

 

- Il y a une chose que je te demanderai désormais, c’est de m’appeler Maîtresse !

 

Elle avance cette exigence comme s’il s’agissait d’un détail, en trempant son croissant dans le café. Cette fois, je ne peux plus douter de l’influence des romans qu’elle lit et des vidéos qu’elle visionne tous les soirs. Les « oui Maîtresse » claquent dans l’intimité de sa chambre, dés lors qu’elle se passe les dvd achetés au sex shop. Elle reproduit le modèle de domination que lui projettent les films et les textes de notre nouvel univers sado masochiste… Mais elle le modèle déjà à sa guise, et bientôt, elle s’en écartera pour créer le sien propre… Celui que nous vous proposons ici sur ce blog. Pour ma part, mon plaisir est immense, un nouveau palier est franchi.

 

- Evidemment, ajoute-t-elle après avoir bu une gorgée de café. Je ne te demande pas de le faire quand il y a du monde, même moi, j’aurai trop la honte d’avoir un mari qui apparaisse comme une petite fiotte. (Encore un terme qui heurte ma sensibilité). Mais ici, à l’appartement, tu me serviras du « oui Maîtresse » à chaque fois que je te donnerai un ordre, et il te faudra me vouvoyer, c’est une marque de respect indispensable entre l’esclave et sa Maîtresse. Y vois tu quelque chose à redire ?

 

Oui, au fond de moi, je suis déçu qu’elle me perçoive comme « une petite fiotte » et qu’elle ait honte de ma soumission. Mais je baisse les yeux et je réponds de ma voix la plus servile : « oui Maîtresse ».

 

Charles

Par Charles et Déborah - Publié dans : 3. Un mari soumis et humilié
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Dimanche 26 avril 7 26 /04 /Avr 11:38

 

Cette première journée extraordinaire se termine par l’édiction de règles qui sont devenues depuis un cérémonial incontournable.

Ma femme pénètre la première dans notre loft somptueux. Je me tiens derrière elle, je porte bien sûr tous les sacs.

 

- Tu te déshabilles, tu vas prendre ta douche et tu reviens me servir un apéro !

 

Le ton est sec, péremptoire, elle est devenue en une seule journée (mais quelle journée) la déesse impitoyable et vengeresse qui va asservir son époux. La divinité s’est libérée de ses chaînes et elle est bien décidée à faire payer celui qui les lui avait passé. Cela ressemble à un mythe grec, mais Platon et sa caverne peut aller se rhabiller, ma femme a vu la lumière et elle n’est nullement effrayée par le monde nouveau qu’elle découvre : c’est un univers de soumission et d’humiliation qu’elle a commencé à créer tout autour de moi, et notre foyer va en devenir l’épicentre.

 

- Allez magne toi un peu, je vais me mettre à l’aise, je veux mon apéro servi dans le salon à mon retour.

 

Je ne réponds pas, trop pressé à lui obéir et à retirer tous mes vêtements. Elle vient de retirer ses escarpins et elle est en train de poser sa veste sur un cintre quand pour ma part j’abandonne mon slip. Je suis nu comme un ver, en train de ramasser mes vêtements en boule par terre tandis que Déborah me regarde faire, amusée et moqueuse.

 

- Tu sais mon chéri, avec ta petite quéquette, t’es pas prêt de me baiser à nouveau. T’as vu ce que c’est qu’un vrai sexe de male ? (et elle m’exhibe le gode ceinture que nous venons d’acheter, puis le place à côté de mon sexe. Evidemment la comparaison est cruelle, ce gode, c’est la reproduction de la bitte à Rocco Sifrédi ou l’un de ses congénères… La mienne est ridicule à côté de ce gode). Ca me plaît de savoir que je vais bientôt te défoncer le cul avec, ajoute-t-elle avec perfidie.

 

Je ne dis rien, mais j’ai peur, très peur, car c’est un beau calibre et je suis puceau de ce côté. Néanmoins, je suis aussi très excité, même si ma queue ne montre aucune vigueur particulière, probablement dépitée d’être mise en concurrence avec cet engin en latex.

 

- Je vais prendre ma douche, dis-je un peu stupidement pour prendre congé.

 

- C’est ça, répond elle dans un rictus dédaigneux et ironique. Va te faire belle, lave toi bien partout et parfume toi !

 

Elle parle de moi au féminin, c’est la première fois, c’est très humiliant, et cette tonalité dans la voix, je ne l’ai jamais perçu avant ce jour.

 

Charles

 


Mon mari déguerpit le cul à l’air et je pouffe de rire. Je trouve à la fois jouissif et troublant de l’obliger à vivre entièrement nu sous mon toit. Moi qui demeure habillée, cela me donne un sentiment de supériorité, et pour lui ce doit être très humiliant. Et son empressement à vouloir me servir est plus que jouissif, c’est une vie exaltante et excitante qui s’offre à moi… D’ailleurs, je suis très excitée, je monte dans ma chambre me mettre à l’aise dans le but premier de changer de culotte. Celle-ci est trempée.

J’abandonne mon ensemble tailleur et chemisier pour passer une petite robe de soirée plus décontractée et plus agréable à porter. Il s’agit d’une robe en satin blanc très sexy, moulante en haut et mettant parfaitement ma poitrine en valeur. D’ailleurs elle se porte sans soutien gorge et je suis heureuse de me libérer de ce que je considère parfois comme un carcan. Dans la foulée, je renonce à mettre une culotte, et je passe une main entre mes cuisses, je suis en eau. Je ferme les yeux un instant mais lorsque je les rouvre, dans le reflet du miroir, je vois ce lit où Charles s’est envoyé en l’air avec Lila. Leurs fantômes hantent la pièce. Cela gâche mon plaisir. Demain, j’irai acheter un autre lit…

Lorsque je descends au salon, je suis surprise d’y trouver Charles en train de s’affairer à me servir mon martini blanco, l’apéritif que j’ai coutume de prendre, il le sait. Je ne pensais pas qu’il aurait fini de prendre sa douche avant que je ne me sois changée. Le spectacle de mon homme, nu et la bistouquette à l’air trottinant d’un meuble à l’autre pour me servir au mieux, m’émoustille au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer. Je suis en haut des escaliers et il ne me voit pas le contempler, il ne me voit pas sourire de contentement et de fierté, il ne me voit pas réprimer au dernier moment mon désir de passer une main entre mes cuisses pour me caresser.

Je descends les escaliers comme une reine et lorsqu’il s’aperçoit enfin de ma présence, je le toise d’un air mauvais. Je ne dois plus raisonner en épouse mais en maîtresse. Je m’installe dans le fauteuil et il m’apporte mon apéritif, comme je l’aime, avec une tranche de citron.

 

- Va me chercher les sachets dans l’entrée ! Ceux que j’ai acheté au sex shop !

 

Et il file aussitôt. Je jubile. A cette époque, tout est nouveau, je ne suis pas encore blasée par sa soumission. Il me tend les sachets et attends mes nouvelles instructions.

 

- Tu ne te souviens déjà plus de ce que je t’ai précisé ce matin ? (Il fronce les sourcils et cherche à quoi je me réfère). Lorsque je suis dans ce fauteuil, tu attends face à moi agenouillé ! Mais avant, approche, je trouve que tu as fait vite pour te laver. (Il approche). Tourne toi ! (Il se tourne). Penche toi en avant en écartant les fesses, je veux voir si c’est bien propre ! (Il se penche et écarte les fesses, quelle honte pour lui ce doit être d’être ainsi exhibé !). Mmouai, dis-je en souriant de contentement. Il va falloir raser tous ces poils, c’est moche et peu hygiénique. Tourne toi ! (Il se retourne et me présente son petit sexe recroquevillé) Nous raserons derrière mais aussi devant, tu n’es plus un homme mais un petit garçon, et un garçon ça n’a pas de poils. De toutes façons ce n’est pas un sexe d’homme, c’est tout juste un zizi de petit garçon, tu ne peux pas dire le contraire ! Mais attention, je te rappelle qu’il t’est interdit de te toucher ! Tu t’en rappelles j’espère ?

 

- Oui, oui Déborah je m’en rappelle.

 

- Je pourvoirai à ta jouissance lorsque j’estimerai que tu l’auras mérité. Ce sera un peu comme une récompense. Pour le moment, tu dois bien te mettre en tête qu’après avoir fait ce que tu as fait hier, je vais t’imposer une abstinence totale d’au moins 3 semaines, peut être 4 ! Est-ce que tu tiendras autant de temps sans jouer avec ton petit zizi ?

 

Déborah


PS : J'ai permis à Linda d'y ajouter les photos histoire de rendre le blog plus "visuel. Elle reprend la "formule" de son blog en fait. Qu'en pensez vous ? Si trop "raccoleur", nous supprimerons. Merci de nous donner votre avis. Ce blog est un peu le votre... En tous cas, nous le faisons aussi pour vous... ;-)
Par Charles et Déborah - Publié dans : 3. Un mari soumis et humilié
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  • : Cocu-soumis
  • : 11/02/2009
  • :
  • : Une relation basée sur la domination totale de madame sur son époux, et l'acceptation de celui-ci à voir sa femme diriger le couple... l'acceptation aussi que sa femme le trompe sans vergogne... l'acceptation, donc, d'être cocu et soumis !!!
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