Entretien avec Linda (2)

Charles : Merci Linda pour le lien et la petite promo que vous avez faites sur votre site, cela nous a donné un sérieux coup de pouce. Pour camper le décor, j’indique que nous discutons autour d’un bon verre, mais cette fois dans un grand restaurant parisien, et en présence de ma femme.

Déborah : Oui, un grand merci. Mais si nous vous avons convié autour d’une des meilleures tables parisiennes, c’est aussi pour faire le point, car nous avions convenu de nous revoir très vite pour « ajuster le tir ». 

Linda : C’est gentil de me faire un tel honneur, et ce plat était succulent. Si pour chaque entretien, vous m’invitez à une si bonne table, je vais revenir souvent, et cela va vous coûter bonbon.

Déborah : Mais je ne t’ai pas promis que des bonnes tables ma chère linda. Allons, souviens toi…

Linda : Oui, oui, mais je crois que c’est notre petit secret… Enfin pour l’instant.

Charles : Bon, je ne voudrai pas m’imposer, mais si vous le souhaitez je vous laisse toutes les deux.

Déborah : C’est vrai ça, regarde Linda, elle ne s’est pas encombrée avec son mari. La prochaine fois, je te laisserai à la maison, il y a bien du repassage à finir !

Linda : Allons, calmez vous tous les deux. Déborah, tu sais bien que tu dois quand même sortir ton époux de temps en temps. Il ne peux pas rester enfermé tout le temps.

Charles : Merci de prendre ma défense Linda. Bon, si nous passions au bilan de cette première semaine (nous nous sommes vus hier, samedi 21 février, pile une semaine après notre premier billet).

Linda : Très bien, alors je commencerai par le côté positif : votre blog est très bien écrit, je le savais, mais je le répète. Le contenu est essentiel, on a trop tendance à ne songer qu’au contenant. J’aime votre entrée en matière, vous posez le décor, vous installez doucement l’ambiance, c’est très bien. J’adore aussi les couleurs, les teintes de votre blog, ça donne un côté intimiste très agréable à lire. Autre détail, les polices d’écriture, j’aime beaucoup…

Déborah : Mais rendons à César ce qui est à César… Tu es notre modèle, tant au point de vue de ta vie intime et familial que pour la présentation de ta relation avec Caroline sur ton propre blog. D’ailleurs nous nous en sommes inspirés pour raconter notre vie depuis le début, pour que les internautes sachent comment tout ça a commencé, et comment notre relation a évolué. Charles souhaitait que nous entrions tout de suite dans le vif du sujet parce que nous vivons quelque chose de très fort en ce moment. Mais je lui ai dis de regarder Linda, le fait de raconter que tu étais dominatrice avant, a rendu ton récit beaucoup plus intéressant ensuite. En fait, tu es notre marraine, notre modèle et notre mentor.

Charles : En plus d’être notre amie bien évidemment.

Linda : Vous allez me faire rougir, mais tu as tout à fait raison Déborah, c’est plus fort quand tu commences à raconter la relation depuis son commencement. Néanmoins, j’ai quand même des critiques.

D’abord. Vous n’avez pas assez de liens. Il faut visiter d’autres blogs, prendre contacts, vous activer un peu quoi !!! C’est ce qui vous ramènera des internautes.

Déborah : Tu pourrais t’en charger, quand tu as fini de faire la vaisselle, le soir, pendant que je regarde la télé, tu pourrais visiter quelques blogs qui ont les mêmes goûts que nous et leur laisser un petit commentaire.

Charles : Oui, Deb, tu as raison, je vais m’en charger.

Linda : Bien, deuxième critique… Il faut répondre aux commentaires qu’on vous laisse. Les internautes ont la gentillesse de laisser une trace de leur passage, remerciez les. Pas à chaque fois, mais le plus souvent possible.

Déborah : Ca aussi tu t’en chargeras !

Charles : Oui, Deb, j’essaierai de trouver le temps.

Déborah : Non, c’est pas « j’essaierai »… C’est « je le ferai ». Point c’est tout.

Charles : Oui Deb, je le ferai.

Linda : Bien. Troisième et dernière critique. Votre blog manque d’images, de vidéos. Si vous ne mettez que des textes, même bien écrits, ça risque de lasser les internautes ou décevoir ceux qui préfèrent regarder des vidéos ou des photos un peu plus hard.

Charles : Je m’en doutais un peu à vrai dire, mais…

Déborah : Mais c’est moi qui suis un peu réticente. Je sais que nous écrivons du porno, enfin la suite de nos confessions vont devenir franchement hard, pour l’instant, c’est très soft… Mais, je ne sais pas, je suis réticente à placer des vidéos pornos avec des filles à poil à tous les étages.

Linda : Je te comprends, j’étais exactement comme toi au début de notre blog. Si le porno te choque, le fais pas, trouve des images softs…

Déborah : Non, non, tu n’y es pas. Le porno ne me choque pas du tout. Sans dire que je suis une grande amatrice, je dois reconnaître que j’ai beaucoup visionné de films pornos au début de ma nouvelle relation avec Charles, d’ailleurs, je n’hésiterai pas à le raconter quand ce sera le cas. C’était pour m’inspirer, et j’ai plutôt aimé, alors je ne vais pas jouer les mères la pudeur aujourd’hui que je mène une vie tout aussi dissolue que ces filles là. Non, c’est autre chose.

Charles : Si je peux me permettre, c’est une question de préjugés, de standing. Ma femme fait un blocage simplement sur le mot « porno ».

Déborah : C’est vrai que je n’aime pas ce mot. Mais je dois reconnaître que je n’y suis pas indifférente pour autant.

Linda : Peu importe en fait. Je crois bien connaître les attentes des internautes. Celui qui surfe sur le net et qui tombe sur un blog au titre si accrocheur que « Cocu et Soumis » ne s’attend pas à lire de la poésie et visionner des clips de Dorothée. Croyez en mon expérience, j’avais même fait un sondage sur mon blog pour demander aux internautes ce qu’ils espéraient voir en plus sur mon site, ça été un raz de marée pour demander « plus de vidéos ». Et quand je leur ai demandé plus de précisions, ils étaient unanimes pour des réclamer films vraiment « hard ».

Déborah : okay, mais alors ce sera des vidéos en rapport avec notre relation. Des vidéos illustrant nos pratiques exclusivement.

Linda : Bien sûr. Les internautes viennent ici pour y lire des histoires de tromperies et de femmes dominatrices, ce ne sont pas les clips qui manquent dans ce domaine. Je t’ai envoyé des liens vers les sites qui proposent ce genre de vidéos, tu n’y as pas encore jeté un coup d’œil ?

Déborah : Bien sûr que si voyons, tu me connais quand même.

Linda : Moi oui, mais pas les internautes, et si on discute ici, c’est pour eux finalement.

Charles : Ah Linda, vous êtes extraordinaire. Nous avons beaucoup de chance de vous avoir pour amie. Nous allons de ce pas appliquer vos conseils. A quand notre prochaine petite réunion ?

Déborah : Très bientôt mon chéri. Cela se passera chez nous, et tu verras, tu ne seras pas déçu.

Voilà, le repas s’est déroulé hier, j’ai tenté de retranscrire le plus fidèlement possible notre petit entretien pendant que Déborah surfait sur des sites de vidéos afin de trouver un clip à placer. Elle ne s’est pas encore décidée, ce sera pour demain sûrement. En ce qui me concerne, ce soir j’irai visiter d’autres blogs afin d’assurer notre auto promo…conformément aux conseils de notre amie. Je rappelle que son blog est accessible en cliquant ici : la vie intime d'une bourgeoise soumise.

Puisque je dois confesser ma vie et mes travers sans le moindre travestissement, je dois reconnaître qu’aujourd’hui, je récolte ce que j’ai semé.

Nous avions une vie bien rangée, sexuellement stable, levrette –cuni- pipe, un peu trop à mon goût, mais je n’avais pas à me plaindre, Deb ne me faisait pas souvent le coup de la migraine. Deb est le surnom de mon épouse, vous l’aurez compris.

J’ai 39 ans, je viens d’être promu dans ma boîte au rang de directeur, j’ai des fantasmes plein la tête, et une débordante vigueur sexuelle lorsque des événements bien regrettables vont se produire dans notre vie… Encore que aujourd’hui, je n’ai rien à regretter, ce sont ces événements qui m’ont fait devenir ce que je suis, et pour rien au monde je reviendrai en arrière…

Charles

Si une débordante vigueur sexuelle, c’est d’avoir envie de baiser tous les soirs, alors je confirme, monsieur se collait à moi tous les soirs, se frottait sur ma cuisse chaude et dénudée, et attendait que je m’astreigne au devoir conjugal. Mais dix minutes plus tard, dodo… Pour ce qui est de grimper au rideau, je pouvais repasser.

Et si avoir des fantasmes plein la tête, c’est de tenter tous les soirs de passer par la porte de derrière, alors là aussi, je confirme, cela tournait à l’idée fixe chez lui. Mais je n’ai jamais cédé.

Moi, j’ai donc 29 ans, je suis l’épouse fidèle, qui rentre tous les soirs pour préparer la popote, corriger des copies (je suis prof) et repasser les chemises de mon mari. Mais comme je suis cultivée, intelligente, de bonne compagnie et au physique très agréable, j’ai le droit d’accompagner mon mari à ses soupers d’affaire. IL paraît même que j’y brille et certaines mauvaises langues avancent que mon charme n’est pas étranger à la promotion de mon époux.

Déborah