Samedi 18 avril 6 18 /04 /Avr 09:22

 

Nous sommes dans la rue saint Denis, au cœur de Paris, et je n’en reviens toujours pas que ma femme ait manifesté le désir de faire des achats dans un sex shop. Ce n’est pas la Déborah que j’ai épousé ! Comment a-t-elle pu changer à ce point en 24 heures ? Etait elle ainsi avant sans que je ne m’en aperçoive ? Avait elle ce désir de me dominer et de me tromper avant qu’elle ne me surprenne dans les bras de Lila ? Avait elle ses pulsions avant ma tromperie ? Est-ce que je vivais avec une femme perverse et dominatrice sans m’en rendre compte ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis déboussolé par ce brusque revirement, je découvre une autre femme, et je m’aperçois que je l’aime plus encore que la précédente. C’est très déstabilisant, et le sex shop, ça l’est plus que tout… Bien plus que l’épisode de la banque et mon abdication financière.

 

Charles

 

Mon cher époux, tu te poses des questions, c’est normal, et je vais y répondre, mais sache qu’en ce qui me concerne, je me pose les mêmes questions.

J’ai épousé un homme de dix ans mon aîné pour son côté rassurant, promis à une grande carrière de dirigeant dans sa société, un homme de grande éducation, de grande intelligence et de grande autorité… Dans son travail, dans sa famille, dans son couple. Je me suis effacée tout ce temps parce que je te croyais supérieur à moi et que j’avais été programmée ainsi. Moi, la petite provinciale, je devais déjà m’estimer heureuse de trouver si beau parti. Ta richesse et ta stabilité m’ont séduite, et reconnaissante, je t’ai laissé tout diligenter, et presque tout décider. Bien sûr, j’ai choisi la cuisine et le papier peint de notre chambre, j’ai eu mon mot à dire sur la destination de nos vacances, mais sur bien d’autres points, tu prenais seul les décisions. Alors quelle ne fut pas ma stupeur de découvrir en toi un potentiel de soumission si grand ! Je me pose les mêmes questions que toi : avais tu déjà ce désir avant de me cocufier ? Ou faisais tu simplement partie de ces hommes qui ignorent leurs penchants ?

Pour ma part, je dois t’avouer que j’ai toujours eu ce désir enfoui au fond de moi, que j’en avais conscience, et que parfois même je devais refouler pour éviter des clashs ! Pourquoi crois tu que je me suis toujours refusée à la sodomie ? Pas pour la douleur, je peux bien te l’avouer aujourd’hui, dans le secret et la chaleur d’une baignoire parfumée, plusieurs fois je me suis visitée à cet endroit… J’y ai pris à chaque fois du plaisir. Non, ce qui me rebutait dans cet acte, c’était de me « faire prendre le cul », de me présenter à 4 pattes… Je n’étais plus alors qu’une « enculée », une femelle en chaleur, une salope… Et cela heurtait mon intimité, s’opposait à mes fantasmes de domination… Oh domination, entendons nous bien, je ne me voyais pas encore harnachée de cuir, avec un martinet, en train de te donner la fessée… Non, simplement te mener à la baguette, t’obliger à certaines positions, te bander les yeux… Rien de bien hard au vu de ce que nous vivons depuis, mais tout de même, oui, j’avais des prédispositions… J’ai passé la nuit à repenser à tout cela, et au petit matin, je m’étais dis que si nous devions essayer de recoller les morceaux, ce serait à mes conditions, j’ai juste passé la journée à tester tes limites, ta motivation, ta sincérité. Je dois avouer ne pas avoir été déçue.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 2. Ma femme prend le pouvoir
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Jeudi 16 avril 4 16 /04 /Avr 12:38

Déborah : Je suis heureuse de voir que notre blog fonctionne plutôt bien : 500 visiteurs uniques en moyenne par jour, et plus heureuse encore de lire les nombreux commentaires postés en réaction à notre dernière conversation avec Linda, celle où nous donnions quelques explications à ce renversement si brutal de notre vie de couple. J’avais un mari la veille de ce jour et le lendemain un esclave… Leurs réactions donnent lieu à une réponse, ce qui me paraît normal au fond, puisqu’ils ont pris la peine de laisser une trace de leur passage. Le premier commentaire est de soumisadomi.

 

« Je suis curieux d'une chose. Charles est-il présent lorsque les amants de Deb sont là ? Lui fait elle jouer un rôle dans ses ébats ? Ma Domina me promet de m'inviter un jour que sera là son amant. Je n'en suis pas encore au point où je devine que se trouve Charles et j'appréhende... »

 

Charles : Tu peux l’appréhender mon cher soumisadomi, car c’est une réelle épreuve. Très humiliante, très éprouvante… Surtout la première fois. Je t’en dirai plus lorsque nous évoquerons cette première fois où Déborah m’a trompé. Mais tu peux aussi te dire que tu auras de la chance d’avoir une épouse qui te dit qu’elle te trompe, avec qui et quand ! Combien y-a-t-il de cocus qui s‘ignorent ? Et lorsque tu seras présenté à celui qui te fait cocu, alors tu pourras te dire que ta femme te fait pleinement confiance, qu’elle est fière de ta soumission, de ton renoncement, qu’elle est fière de te présenter à celui qui a l’honneur de partager son lit et lui donne du plaisir. C’est une nouvelle forme de complicité en fait.

 

Linda : Ce dialogue auquel je participe me permet de comprendre comment le cocu voit les choses et c’est très instructif. Je ne regrette pas d’être votre superviseuse, même si sur ce dialogue je n’ai pas grand-chose à dire.

 

Déborah : Ne minore pas ton rôle dans cette histoire Linda, c’est toi qui nous a « poussé » à réagir à ces deux commentaires.

 

Linda : Merci, d’ailleurs voici le second.

 

 

« Bonjour, après chaque post je voudrais écrire un commentaire et poser des questions, mais malheureusement le site ne permet pas de poster depuis un mobile (les commentaires ne s'enregistrent pas)... mais bon rien de grave.

Chaque jour j'attends vos récits avec impatience... contrairement à certain d'entre nous, je trouve que le rythme est excellent... inutile de verser dans le porno dès les premiers écrits, pour cela il y a assez d'autre site :-)continuer comme cela... Les vidéos, surtout en français, c'est sympa, mais personnellement c'est votre histoire propre qui m'intéresse. C'est pourquoi j'avais plein de questions.. auxquels Linda vous à fait répondre sans même que je les pose :-)

Car pour moi aussi, c'est difficile à imaginer que vous sommes qu'au deuxième jour de votre nouvelle vie. Je ne peux pas croire que Déborah n'aie jamais eu de pulsions de dominatrice et que Charles n'a jamais rêver de se soumettre. Et pourtant... difficile de vous imaginer étranger ce ces jeux et si rapidement actifs. Déborah comment avez vous trouver autant d'inspiration en une seule nuit? Le fait que ça devienne si vite un jeu sexuel me fait penser que finalement vous avez vite oublié sa tromperie pour tirer profit des avantages que la situation vous offre. Vous semblez complètement excitée par la tournure de la situation... et en jouissez pleinement, hummmm!

Comment expliquer que le lendemain de tromperie vous ayez l'idée très "BDSM" d'imposer la nudité à votre soumis?

Ne croyez pas pas que je doute de votre sincérité... je trouve votre histoire tellement "vraie" qu'elle ne peux être que vraie... :-> j'en suis presque jaloux... :-) car finalement, tout le monde est content, n'est-ce pas Charles?

Ho vivement la suite... postez vite, mais ne précipitez rien dans le récit, tout les détails sont si bons.

Allez. mes respects Déborah, salut charles... et bisou à Linda »

 

Déborah : Le commentaire de s_raph, très long et très élogieux, nous conforte dans l’idée de prendre le temps de bien décrire le début de notre relation, car il n’y pas eu de retour en arrière possible depuis, et comment comprendre  le quotidien de Charles aujourd’hui sans connaître le cheminement que fut le notre. Il s’est passé beaucoup de choses la première journée, et tout m’est venue presque naturellement. Pour répondre à ta question, s_raph, cette imagination que tu m’attribues et qui t’étonnes (le contraire serait quand même justement étonnant), je le dois à Linda. Elle vous a raconté que nous sommes rencontrés au Cap dans le camp naturiste mais elle a été un peu vite en besogne en ne remontant qu’à six ans. C’est un raccourci « littéraire » qui nous permettait de présenter le blog simplement. En réalité, nous nous connaissons depuis plus longtemps, et elle dominait déjà son mari alors que j’étais encore cette bourgeoise effacée, fidèle et sage. Je l’enviais, elle ne l’a jamais su et je profite du blog pour le lui avouer,

 

Linda : J’aurai préféré susciter le désir plutôt que l’envie… Car moi, j’avais très envie de toi, déjà.

 

 Déborah : Je sais cela, j’avais bien compris ton petit manège de séduction, mais alors que tu me draguais et souhaitais me mettre dans ton lit, moi j’espérais que tes démonstrations d’autorité et de punition sur ton mari donnent des idées au mien. J’aurais adoré qu’il me dise « dis donc, ce soir, tu veux pas faire comme Linda et Eric ; tu m’attaches, tu m’insultes, tu me donnes des ordres ».  Mais ce con n’a jamais eu l’idée de cette proposition, tout juste me présentait il ardemment sa bitte un peu plus raide qu’à l’accoutumée à honorer. Les idées de soumission me viennent sûrement inconsciemment de cette époque où pendant deux ans, Linda et Eric nous ont fait leurs "shows sado maso" chaque été. Linda aimait à montrer son emprise sur son homme, y compris financièrement, et lui se montrait toujours très courtois, même à l’extérieur. Mais tout cela fut inconscient car ce jour où nous sommes allés chez le banquier, au resto, à la fac et très bientôt au sex shop, pas une fois je n’ai repensé à Linda. (Désolée ma chérie si cela te déçoit)…

De même, je dois avouer que mes fantasmes de domination sont bien antérieurs à notre rencontre avec Linda (là encore désolée ma chérie), j’ai des souvenirs très précis qui remontent à mon adolescence. Mais, je l’ai déjà dit, rien dans mon esprit n’imaginait qu’un jour j’irai aussi loin qu’aujourd’hui. ;-)

Par Charles et Déborah - Publié dans : Entretiens avec Linda
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Mardi 14 avril 2 14 /04 /Avr 23:13

 

Après le restaurant, direction l’université où ma femme donne des cours depuis cette année. Je suis fière de ma femme, de sa réussite professionnelle et je profite de l’occasion qui m’est donnée ici pour lui rendre hommage. Mon épouse n’est pas seulement belle, elle est intelligente et cultivée.

Je lui sers donc de chauffeur jusqu’à la fac, puis de porte serviette. J’ai l’impression d’être le secrétaire particulier, docile et dévoué d’une femme d’affaire sexy mais autocrate. Elle déambule comme une reine dans les couloirs et les étudiants s’écartent respectueusement, parfois en la gratifiant d’un sourire, parfois en la saluant, souvent les deux.

Juste avant de pénétrer dans l’amphi, elle reprend son cartable et me dit.

 

- Tu es un bon porte serviette, je vais te garder à mon service car tu m’es bien utile finalement. (Elle me dit cela avec un naturel qui me laisse sans voix, et son sourire est tout aussi désarmant quand elle ajoute avec malice). Allez entre, parce que tu vas vraiment avoir l’air ridicule si tu me suis comme un toutou, à l’intérieur, c’est la cage aux lions, et tu seras le plus vieux, ils vont te bouffer tout cru.

 

Je ne dis rien, j’obéis. Je pénètre sans l’amphi. Je pousse les portes battantes et c’est aussitôt le brouhaha qui m’envahit. Quand ma femme me rejoint une minute plus tard, je suis déjà installé dans les gradins, non loin des premiers bancs pour mieux l’observer, admiratif que je suis. C’est un amphi de 200 places, et il est à trois quarts pleins. Il y a du bruit, mais au fur et à mesure qu’elle descend les escaliers, le calme s’installe. Elle est si belle dans cet ensemble beige, et ses talons qui lui donnent ce port altier, ce déhanchement subtil mais sexy. Je suis à côté d’une bande de jeunes hommes qui la dévorent des yeux. J’entends leurs commentaires élogieux mais grossiers, ils parlent de ma femme en des termes qui me font honte.

 

- Putain, je me la taperai bien… Tu sais qu’elle doit être sacrément chaude.

 

- Ouais, avec son petit air pet sec, elle doit être bonne, je suis sûr qu’elle cache bien son jeu. Je suis prêt à des leçons particulières si c’est elle qui les donne.

 

- C’est sûr, un puceau dans ton genre, tu adorerais être déniaisé par une prof un peu vicieuse ! renchérit le premier.

 

Cette remarque déclenche les rires mais lorsque Déborah s’installe à son pupitre, d’un seul regard, elle les réduit au silence. Je suis mortifié par ces commentaires qui me renvoient une image salie de mon épouse. Elle est bonne, elle est chaude, elle est vicieuse… Non, j’ai envie de me lever, de leur clouer le bec, et défendre la vertu de ma belle.

 

Charles

 

Bonne, chaude, vicieuse… Excuse moi de te faire remarquer, mon chéri, que mes étudiants ont vu en moi celle que j’étais vraiment. Je suis bonne, chaude et vicieuse, et tu n’as pas été capable de déceler ça en moi en 10 ans de mariage. Mes amants, eux, s’en aperçoivent au bout de cinq minutes, et toi, en 10 ans tu n’as jamais cessé de me considérer autrement qu’en bourgeoise sexy mais coincée. Il est temps pour toi de te remettre en cause. Tes prouesses au lit auront été bien médiocres pour ne pas avoir fait surgir en moi les pulsions qui sommeillaient. Comment as-tu pu ne pas voir la salope qui habitait au fond de moi ? Car salope je suis… Ce mot que j’exécrais jadis, je le revendique aujourd’hui…

Plutôt que de défendre ma vertu, tu aurais mieux fait de t’attaquer à tes pulsions Vois où elles t’ont conduit ? A l’aveuglement et à la repentance éternelle !! Tu n’as pas su voir en moi la femme qui aspirait à la débauche, et tu es condamné à vivre en esclave repenti jusqu’à la fin de notre histoire. Il ne te reste plus qu’à prier pour qu’elle ne prenne jamais fin, faire en sorte que je ne me lasse pas de ta présence servile à mes côtés.

 

Bonne, chaude et vicieuse, lorsque tu m’as répété ces mots à la fin de mon cours, gêné que tu étais de devoir prononcer de telles « grossièretés » en ma présence, cela m’a rappelé mon désir de la veille, un désir apaisé avec un flacon de parfum. Cela m’a rappelé du même coup la promesse que je m’étais faites d’assumer mes plaisirs solitaires, et l’envie me vient soudain d’acheter mes sex toys.

Je n’ai jamais mis les pieds dans un sex shop, et je ressens le désir soudain de m’encanailler. Mais le plus jouissif dans ma décision, c’est de casser mon image et de lire ta réaction lorsque je t’indique notre nouvelle destination.

Je suis entrain de ranger mes affaires dans mon cartable, tous les élèves n’ont pas encore quitté l’amphithéâtre, et mon époux, qui vient de me rapporter l’effet que je fais à mes étudiants se tient juste en face de moi.

 

- Tu sais quoi mon chéri, dis-je en bouclant ma serviette et en lui adressant un large sourire, puisque mes étudiants me perçoivent comme une femme vicieuse, j’ai bien envie de leur donner raison. Avant de rentrer nous allons faire un détour pour quelques achats très particuliers.

 

Il fronce les sourcils, se demandant quels achats particuliers je peux bien vouloir faire, mais il n’ose poser la question. Alors je me penche à son oreille et je lui susurre à l’oreille le lieu de perdition que je veux visiter. Il me regarde avec des yeux qui lui sortent de la tête, je suis morte de rire.

 

Déborah

PS : merci pour les commentaires et les encouragements qui nous poussent à écrire et je vais d'ailleurs de ce pas répondre aux commentaires postés sur le billet "une soumission si rapide" qui n'apparaissent pas sur le site et je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi ? Est-ce parce que l'un de ces coms est très long ??? En tous cas continuez, c'est sympa cette interractivité.

Par Charles et Déborah - Publié dans : 2. Ma femme prend le pouvoir
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Lundi 13 avril 1 13 /04 /Avr 20:56

Déborah : Nous nous sommes vus à quatre ce week end de Pâques (Charles et moi, Linda et son mari) et nous en avons profité pour faire le point sur le blogg. Et puisque au moment de publier mon billet, je lis le commentaire de Lynna qui se plaint du « manque de sexe », j’en profite pour répondre qu’elle soit patiente, cela va devenir plus hard très bientôt. Mais je suis comme Linda, j’aime laisser s’installer les choses, poser le contexte, bien rentrer dans les détails, présenter nos états d’âmes et nos états d’esprit…

 

Linda : Et tu as raison, Deb’, et c’est d’ailleurs l’objet de ce billet. Puisque je « supervise » un peu votre blogg en ce moment, j’ai lu deux coms très intéressants et vos réponses peuvent intéresser tous les internautes. Lord semble s’étonner d’une soumission aussi rapide de ta part, mon petit Charles, et c’est vrai que tout ce que vous racontez en ce moment s’est déroulé le lendemain où tu as été surpris avec Lila. Peux tu donner quelques « éclaircissements » sur cette rapide soumission ?

 

Charles : Je comprends, je dirai simplement que c’est cette rapidité dans le changement qui m’a le plus déstabilisé. Etre surpris par sa femme dans le lit conjugal en train de baiser la bonne, je peux vous assurer que c’est traumatisant. C’est un vrai choc, un vrai traumatisme. Tout s’écroule autour de vous, alors quand dans l’enchaînement des événements, vous vous retrouvez à la rue, que vous revenez à la maison « la queue entre les jambes » passez moi l’expression, vous êtes disposé à vous montrer humble. Car c’est bien sûr quand vous sentez avoir perdu l’être aimé que vous vous rendez compte combien vous tenez à elle.

Quand s’ajoute à tout cela le trouble réel de se sentir inférieur, le frémissement de votre queue lorsque votre épouse adorée se comporte en Maîtresse, vous ne réfléchissez plus vraiment, vous vous laissez emporté. Je crois donc que la rapidité des événements explique au contraire l’esclavage que j’ai immédiatement consenti. Car c’est plus que de la soumission, vous l’aurez compris, de l’esclavage… De l’esclavage par amour…

 

Linda : Comme c’est bien dit… Lord es tu satisfait de sa réponse ? L’autre point soulevé par un internaute m’a semblé intéressant à relever ici, c’est celui de Dorian qui s‘étonne de la capacité de Déborah à dominer et humilier son mari, « à croire » ajoute-t-il « qu’elle en a toujours rêvé… » Alors ma chère Déb’ avais tu rêvé avant ce jour pouvoir dominer ton mari de la sorte ?

 

Déborah : La réponse est à la fois oui et non. Dominer Charles oui, mais l’occasion ne s’est jamais présenté, et puis il y avait le poids de mon éducation : petite bourgeoise de province, j’avais déjà beaucoup de chance d’être épousé par un homme comme Charles : élégant, bien élevé, une très bonne situation, que demander de plus ?

 

Linda : Un bon coup au lit peut être ? Enfin excuse moi, car en fait, je n’en sais rien…

 

Déborah : Au lit, c’était pépère, c’est vrai, mais je serai ingrate de dire que je ne prenais pas mon pied de temps en temps. C’est sûr que comparativement à aujourd’hui, il n’y a pas photo, j’y ai gagné au change, mais bon, ça ne me chagrinait pas plus que ça. Toutefois, j’avais quelques fantasmes où je me voyais bien l’attacher, le chevaucher et le malmener un peu. L'obliger à me lécher les pieds ou écraser ma chatte sur son visage, rien de bien méchant, juste de quoi pimenter nos ébats un peu monotones je l’avoue. Sinon, je suis de nature autoritaire dans la vie, j’ai simplement mis en sommeil cette partie de mon caractère une fois mariée. Charles assurait financièrement, j’ai emménagé dans son loft, je me suis laissée « impressionnée » par ses responsabilités dans son entreprise, son milieu, son éducation. Sans me sentir inférieure, je me suis alors mise en retrait. Tout a resurgi lorsque mon « monde d’illusions » s’est écroulé. J’ai même voulu prendre une revanche sur ce passé où j’ai été bernée. J’avais du temps à rattraper, une frustration à combler. Sans parler bien sûr de l’humiliation à voir sa bonne dans votre lit en train de se taper votre mari. J’ai laissé exploser ma colère, et le lendemain, quand on est allés à la banque, au resto, puis à la fac, ma colère n’était pas retombée, elle était « froide », plus « calculée », plus impitoyable au fur et à mesure que je relevais la soumission de Charles.

 

Linda : Bien, je crois qu’on comprend mieux ce revirement dans votre vie. Merci de ses explications. J’ajoute que je viens de rouvrir mon ancienne boîte mail. J’ai voulu « couper les ponts » un moment. J’ai beaucoup de messages, je vais vous répondre.

 

Déborah : Demain, je publierai la suite de notre progression dans l’esclavage de mon mari. Le cocufiage est venu après Lynna, soit patiente, tu ne seras pas déçue…

Par Charles et Déborah - Publié dans : Entretiens avec Linda
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Jeudi 9 avril 4 09 /04 /Avr 01:25

 

Je goûte à ma nouvelle vie comme je goûte à ce dessert, avec gourmandise. Mon mari a du se contenter d’une salade et d’un yaourt nature sans sucre, tandis que je déguste sous ses yeux mon tiramisu délicieux. Je prends un café et lui commande une tisane sans lui demander son avis. Je veux briser ses habitudes et lui en imposer de nouvelles.

 

- Comprends bien une chose, mon chéri, lorsque tu auras la chance que je t’invite au restaurant ou ailleurs, c’est moi qui déciderai de tout… de ce que nous irons voir, de ce que nous achèterons et de ce que tu auras dans ton assiette. Il te faudra assumer ta soumission à mon égard, car tu ne feras pas illusion bien longtemps. Es tu d’accord avec le caractère particulièrement humiliant de cette nouvelle exigence ?

 

Charles est embarrassé, et pour la première fois je le sens hésitant.

 

- Ais-je le choix ?

 

- Bien sûr que non.

 

- Alors ne me pose pas la question.

 

Je n’aime pas sa façon de me répondre. Il est encore insolent, il me faudra le briser, le dresser à ma botte.

 

- Bien sûr qu’il me faut te poser la question ! Et tu sais quoi, je veux que tu y répondes, je ne veux pas que tu te défiles, et je veux encore moins t’entendre me répondre avec une telle insolence.

 

Je me suis penchée vers lui pour bien faire passer le message, pour qu’il perçoive toute ma détermination, dans mon regard et dans ma voix. Je me retiens de le gifler ou de faire un scandale, mais il lit mon mécontentement et sent toute mon autorité. Il baisse les yeux et se ravise immédiatement.

 

- Oui, ma chérie, je suis prêt à accepter et assumer ma soumission à ton égard.

 

Je me recale sur la banquette, et réfléchis à une exigence que je vais bien pouvoir lui imposer, juste pour tester sa motivation.

 

- Bien. Alors tu te lèves, tu prends ma veste et tu me l’enfiles comme si tu étais mon majordome. J’ai toujours rêvé de jouer les starlettes. Ensuite tu m’invites à sortir, mais tu restes derrière moi, en retrait, l’air bien soumis. Mais la porte du restaurant est fermée, alors tu te précipiteras pour l’ouvrir.

 

Il sourit d’un air un peu résigné, se lève, se saisit de ma veste qui se trouve sur le porte manteau derrière notre table, et s’approche de moi en me la tendant. Je le laisse mariner quelques secondes, le temps qu’il faut pour attirer l’attention des autres clients. Puis, hautaine, je passe un bras dans une manche, lui adresse un petit sourire dédaigneux en guise de remerciement et me dirige vers la sortie. Charles m’emboîte le pas comme je le lui ai ordonné, puis il se précipite pour m’ouvrir la porte. Certains clients remarquent son attitude soumise et nous jettent des regards amusés ou circonspects. Je suis ravie, je découvre au fil des heures un mari de plus en plus soumis.

 

Déborah

Par Charles et Déborah - Publié dans : 2. Ma femme prend le pouvoir
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  • : Cocu-soumis
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  • : Une relation basée sur la domination totale de madame sur son époux, et l'acceptation de celui-ci à voir sa femme diriger le couple... l'acceptation aussi que sa femme le trompe sans vergogne... l'acceptation, donc, d'être cocu et soumis !!!
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