5.
Présentations (Marcus)
Je suis mon époux du regard en imaginant l’embarras qui doit être le sien. Jamais je n’aurai imaginé qu’il puisse prendre plaisir à s’humilier de la sorte. L’obliger à inviter lui-même l’amant
que j’ai choisi, l’aborder ainsi, sans laisser planer le doute sur mes intentions, sans la moindre équivoque sur son statut de mari cocu et soumis, je trouve cela incroyablement excitant, et
lorsque je le vois s’approcher de l’homme que j’ai choisi, les coupes à la main, le gobelet dans l’autre, une bouffée de chaleur m’envahit. Eric me désigne du doigt, les jeux sont faits, j’ai
honte pour mon mari qui vient de se rabaisser comme jamais auparavant.
Le noir lève son verre dans ma direction pour me remercier, puis il le repose pour prendre la coupe que mon mari lui offre. La seconde qui suit, Eric le conduit à moi à travers la piste. Mon
mari, qui n’est pourtant pas de petite taille, lui rend dix bons centimètres. Ce black est un colosse, charpenté comme un boxeur. Mon mari fait les présentations tout en reprenant sa place à mes
côtés.
- Chérie, je te présente Marcus… Marcus, je vous présente Linda, ma femme.
- Madame, je vous remercie, dit il en s’asseyant sur un pouf minuscule.
Il a un sourire enjôleur. Il est conscient de son charme et du charisme qu’il dégage.
- Chéri, laisse donc la place à Marcus, dis-je en fronçant les sourcils d’un air contrarié. Je le veux à côté de moi. (J’ajoute d’une voix douce et pleine de promesses). Venez Marcus vous serez
mieux assis à mes côtés.
Marcus semble hésiter un instant, mais mon mari, qui se lève aussitôt pour répondre favorablement à ma demande, lui coupe toute envie de décliner même poliment mon invitation. Ils échangent leurs
places en silence. Mais je vois la confusion et la gêne sur le visage de mon mari qui baisse les yeux pour ne pas croiser mon regard ou celui de mon futur amant. Marcus ne se départit pas de son
sourire. Il semble curieux, peut être pas encore tout à fait excité, mais curieux, c’est un bon début.
Nous trinquons aux vacances mais il nous fait alors savoir qu’il est videur, nullement en vacances, qu’il a été appelé en renfort pour des troubles tout à l’heure et qu’il a terminé son service
voilà à peine une demie heure. Il ne veux pas s’attarder sur le sujet et embraye aussitôt sur une question qu’il pose à Eric.
- Vous ne buvez jamais d’alcool ? demande-t-il en fixant le gobelet.
Je lance un regard dur à mon mari pour lui signifier de garder le silence, puis je pose une main sur celle de Marcus. Je suis le feu et la glace… Ma main est chaude, mon regard glacé. Eric baisse
les yeux en rougissant, submergé de honte.
- Marcus, cessez donc de vous occuper de lui ! Il n’a pas la parole, il boit ce que je lui dis de boire, il fait ce que je lui dis de faire. Il ne peut me satisfaire, alors je vais chercher
ailleurs, vous comprenez ?
Marcus plante un regard incrédule sur le crâne baissé de mon mari.
- En gros, c’est vous qui portez la culotte, s’esclaffe-t-il.
L’occasion est trop bonne pour la rater. J’attire sa main entre mes cuisses et la guide fermement vers mon bas ventre.
- Porter la culotte n’est peut être pas l’expression que j’aurai choisie, soupirai-je en sentant ses gros doigts entrer au contact de ma chatte.
Je souffle en roulant des yeux. La banquette est dans un coin, mais il y a quand même du monde partout, et ils sont nombreux à pouvoir se rendre compte de ce qui se passe. Mon mari, lui est aux
premières loges. Je le vois reluquer entre mes jambes, les yeux exorbités. Que peut il penser en voyant sa femme se faire tripoter comme une salope par le premier inconnu qui passe ? La
situation est excitante. Ma chatte est une source qui n’en finit plus de se répandre. Marcus passe sur le clito sans insister, mais cela suffit à me faire sursauter et je me mords la lèvre pour
être sûre de ne pas crier. J’ai l’impression que la musique est moins forte et que tout le monde va m’entendre hurler de jouissance… Car je suis au bord de l’orgasme. Marcus s’en aperçoit et
lorsqu’il sort la main de mes cuisses, c’est pour observer de plus près la mouille qui couvre ses doigts.
- Je vous fais un drôle d’effet, rigole-t-il.
C’est la situation, depuis quelques heures, qui me rend incontinente, mais je préfère bien sûr lui faire croire qu’il est le seul responsable de mon état.
- Je vous ai repéré dés que je suis entrée.
Et pour le conforter dans l’idée qu’il m’a fait tourner la tête, et le reste, je reprends sa main et la dirige vers ma bouche. Je prend son gros doigt noir tout couvert de sécrétions et le gobe
en faisant mine de me délecter.
- Vous… Vous avez le feu au derrière, relève-t-il sans cesser de rire.
J’acquiesce en bavant sur son doigt et en sortant ma langue. Mon mari ne sait plus où se mettre. Je m’étonne de mon audace… Certes nous sommes dans une boîte échangiste où les pratiques sexuelles
sont courantes, mais je suis tout de même en train de mimer une fellation avec le doigt d’un videur noir devant mon époux et tout le reste du night club. Je libère son doigt une fois nettoyé.
J’ai un goût de chatte dans la bouche, et c’est bien la première fois que cela ne me dégoûte pas, signe supplémentaire de mon état d’excitation.
- Vous me semblez être une belle cochonne, conclut Marcus avant de plonger ses lèvres dans la coupe.
Je réponds en prenant un air offusqué.
- Cochonne ? C’est tout ? Moi j’aurai dit salope !
Cette fois, Marcus semble déstabilisé. Mais il ne se départit pas de son adorable sourire.
- Beaucoup de femmes ont horreur d’être traitée de salope, répond il comme pour s’excuser.
- Moi pas, j’assume, rétorquai-je en lui lançant un regard provocateur. Je ne suis pas comme les autres femmes, j’aime beaucoup de choses que les autres femmes n’oseraient jamais faire.
- Comme sortir en mini jupe sans mettre de culotte, rétorque Marcus à son tour. Ou comme se faire caresser la chatte par un inconnu au milieu d’une boîte de nuit.
- Et vous êtes loin d’avoir tout vu, répondis-je en croisant les jambes de manière équivoque.
Ma jupe remonte et je me tourne vers lui en gardant cette position.
- En tous cas, je vois que vous êtes une vraie blonde, réplique-t-il en ne se gênant pas pour regarder entre mes cuisses.
Le spectacle de ma chatte trempée et de ma toison clairsemée ne peut lui échapper malgré la pénombre. Mon manque de discrétion attire les regards d’un autre couple sur la banquette d’à côté.
- Si vous le souhaitez, je peux vous en montrer bien plus chez nous, à l’abri des regards indiscrets.
Marcus prend pour la première fois un air sérieux et perd du même coup un peu de son charme.
- J’ai peur de ne pas être le genre d’homme obéissant qu’il vous faut, dit il en posant la coupe sur la petite table en face de la banquette.
Je sers un peu les cuisses pour le priver de ma chatte et répondre avec le même sérieux que lui.
- Mais ce n’est pas ce que je recherche. Dans le rôle de l’homme obéissant, j’ai un mari, et ça me suffit. (Je me penche vers lui et j’ajoute sur un ton langoureux et pervers). J’ai juste besoin
d’une bonne bitte pour combler mes trous de salope en chaleur. (Je pose ma main sur son entre jambe et je commence à malaxer sa bitte à travers le pantalon en cuir). Et tu as tout ce qu’il faut
pour cela Marcus…
Je le tutoie à cet instant précis pour faire voler en éclats ses dernières réticences. Mais je suis étonnée par sa résistance et son dernier argument me fait carrément sourire.
- Je suis marié se défend il.
- Et alors, moi aussi. Mais t’inquiète pas, je l’ai bien dressé. Il regarde mais ne participe pas.
Il lâche alors un gros rire.
- Ma femme, c’est tout le contraire, elle n’est pas dressée, elle n’est pas docile, et elle participe ! (Aïe l’affaire se corse… Il est hors de question que mon mari baise avec une
autre femme). Mais vous allez vous en rendre compte par vous-même, là voila qui arrive !
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