Lundi 18 novembre 1 18 /11 /Nov 14:14
Depuis mon divorce, je fréquente parfois les dominatrices professionnelles. J'en ai vu trois différentes, une seule m'a donné vraiment satisfaction, il s'agit de maîtresse Martina. Mais évidemment, rien ne vaut la domination consentie au sein d'un couple qui permet une complicité réelle et passionnelle.
 
Cette première vidéo montre un client soumis qui se rend chez une maîtresse, et j'ai aimé le ton autoritaire et posé de la dominatrice. Elle se retrouve donc sur mon blog...
 
20 minutes de domination féminine, en français, ça ne se refuse pas.
 
Une autre vidéo totalement différente... En attendant la suite de mon roman demain...
Par Charles et Déborah - Publié dans : Vidéos - Communauté : Dominatrice BDSM
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Jeudi 14 novembre 4 14 /11 /Nov 16:35

La demande en mariage 4.

 

7.jpgJ’écarte délicatement les pans de mon trenchcoat, lui dévoilant ce qu’il a entraperçu en entrant, mon absence de jupe. Je suis en bas et body, perchée sur des talons vertigineux, l’imper ouvert, la tenue de travail d’une pute au bois de Boulogne. Mais j’ai à la main une cravache, symbole de ma nouvelle autorité, et cela change tout. Je suis peut être une pute finalement, mais une pute dominatrice, une pute qui fixe les règles. Je tords l’instrument de torture sous mes doigts, j’aime sa souplesse. Je prends un air menaçant, il ne peut soutenir mon regard et baisse les yeux. Il fixe alors la cravache avec fascination.

 

- Tourne toi !

 

Il se tourne et me présente ses fesses, adorablement musclées et rebondies. Je ne résiste pas au plaisir de les lui cingler. Il lâche un cri où se mêle surprise et douleur.

 

- Tais toi !

 

J’aurais dû apporter un bâillon. Je le cravache à nouveau, plus fort, et il sautille sur place. Dans un réflexe que je condamne immédiatement, il se couvre les fesses pour se protéger.

 

- Retire tes mains !

 

Je lui assène aussitôt une volée de coups, plus cinglants les uns que les autres. Il hurle et replace les mains sur son cul pour intercepter la cravache. Je n’ai d’autre choix que de l’attacher. Ses fesses se balafrent de jolies zébrures, je ne pensais pas avoir frappé si fort. Mais je n’en ai pas fini avec son joli popotin. Je me saisis de ses poignets, les lui monte très haut dans le dos et lui fixe les menottes. Ainsi, il ne pleut plus se couvrir le postérieur. Son cul m’appartient.

Il se contorsionne sur la table pour m’adresser un sourire et un regard reconnaissant.

 

- Oui ma chérie, menotte moi ! Que je ne puisse échapper à ta fessée. Je suis désolé d’avoir mis les mains, c’est un réflexe.

 

- Oh mais tu n’échapperas nullement à la fessée, crois moi ! Pour l’heure, je me contenterai de quelques coups de cravache, histoire de tester ta résistance à la douleur, mais des fessées, tu en recevras bientôt.

 

- Oh oui… Donne moi la fessée, j’adore ça.

 

- La ferme je t’ai dit !

 

La cravache siffle à nouveau deux fois. Pierre se tord de douleur mais parvient à ne pas hurler. Je8.jpg n’ai pas envie d’entendre ses jérémiades, ou pire, qu’il me dicte ce que je dois faire. De l’extrémité de mon instrument, je lui fais comprendre qu’il doit écarter les jambes. Il obéit. Je prends les cordelettes que j’avais préparées sur la table tout en le toisant d’un air mauvais. Il essaie de me sourire, puis il baisse les yeux, vaincu, impressionné, déjà à ma merci. J’attache ses chevilles aux pieds de table, cette fois, il ne peut plus bouger, il est totalement à ma merci. Je lui pose alors le pied sur la table, juste sous son nez.

 

- Je suis sûre que tu meurs d’envie de me lécher les pieds !

 

Son visage s’épanouit. J’avais vu juste, c’est bien un fétichiste des pieds.

 

- Oui Maîtresse, j’adorerai.

 

- Ne m’appelle pas Maîtresse, tu ne le mérites pas encore. Si tu désires toujours m’épouser, tu auras le privilège de m’appeler Maîtresse lorsque nous serons mariés. Mais ne compte pas sur moi pour t’accepter dans le lit conjugal. Un chien dort dans sa niche et une maîtresse reçoit des amants. Si ces conditions te satisfassent, alors je te prendrai pour époux, mais ne vient pas pleurer après si tu es battu, frustré et cocu.

 

- Oh Justine, c’est merveilleux, c’est exactement le fantasme que je souhaitais vivre.

 

9.jpg- Mais moi, je ne te propose pas la réalisation d’un fantasme, je t’expose un projet de vie, un idéal à atteindre, idéal qui consiste à faire de ta femme, ta maîtresse. Je serai cruelle et castratrice, je t’assignerai toutes les tâches domestiques et tu seras battu en retour. Tu ne me feras jamais l’amour mais tu me seras fidèle et dévoué, ce qui ne sera pas mon cas, tu le devines, car je te tromperai chaque jour que dieu fait, peut être même le jour de notre mariage. Si tu es prêt à vivre ainsi, alors, oui, je veux bien t’épouser. Si tu es d’accord avec mes conditions, tu peux me lécher les pieds.

 

Il se fend d’un sourire radieux et dépose ses lèvres sur mes Gucchi, comme le fidèle qui dépose son offrande au pied de l’autel de sa déesse.

C’est ce soir là que nous avons décidé de nous marier, que nous avons compris que nous avions trouvé l’un et l’autre la perle rare. Je l’ai cravaché et obligé de me lécher les pieds et la chatte, car j’étais trempée, mais je ne l’ai pas sodomisé. Il m’a vu armé de mon gode ceinture, il l’a pris en bouche, et prodigué une belle fellation, mais je n’ai pas voulu l’enculer. Officiellement, j’ai avancé l’excuse qu’il n’aura ce privilège que lorsqu’il sera marié, officieusement, j’ai eu pitié pour son petit trou. Quand il m’a dit qu’il était vierge du cul, même avec du lubrifiant, le prendre avec ce gode monstrueux, l’aurait déchiré. Je suis cruelle et sadique, mais il y a des limites. La douleur doit mener au plaisir. Un cul, ça se prépare, et si j’ai bien compris ce que l’on vient de se promettre, j’ai toute la vie devant moi… alors pourquoi précipiter les choses ?

Par Charles et Déborah - Publié dans : 7. Le mariage d'un cocu
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Lundi 11 novembre 1 11 /11 /Nov 10:50

La demande en mariage 3.

  

Pierre pose les doigts sur la bite en latex, l’observe sous toutes les coutures, caresse ses nervures et son gland. C’est, paraît il, la reproduction exacte de la bite d’un acteur porno. Ses mensurations sont impressionnantes. Je me la suis déjà prise, je l’ai senti passer, mais j’ai adoré ça. Ma partenaire aussi d’ailleurs, y’a pas de raison.

 

- Elle est grosse dis donc, dit il d’une voix encore plus timide. Quelques secondes de silence s’écoulent durant lesquelles il tente de soutenir mon regard, puis, il reprend. Tu… Enfin, tu comptes me… Je veux dire, tu veux l’utiliser ?

 

- Sinon pourquoi l’avoir amené ?

 

Il reporte les yeux sur l’engin et déglutit avec peine.

 

- Qu’est-ce que tu as chéri, tu es tout pâle ? fis-je en arborant un petit sourire moqueur.

 5-copie-1.jpg

Je retire le pied de la chaise, je commence à avoir la jambe ankylosée, mais je constate avec grand plaisir qu’il suit mon pied du regard. Apprécierait il de se retrouver à genoux devant moi ? Baiser mes escarpins ? Moi, j’apprécierai…

 

- Disons que c’est un beau gabarit, répond il en détournant les yeux de mes magnifiques Gucchi pour les reposer sur le gode. Tu veux l’utiliser sur moi, enfin je veux dire, me sodomiser avec ce truc ?

 

- Dans la mesure où tu es en face de moi, si je veux une bite, à tout prendre, je choisirai la tienne. Par contre, je vais avoir du mal à te baiser sans mon joujoute. Alors oui mon chéri, ce gode, je compte bien l’utiliser sur toi.

 

- J’ignorais que tu aimais sodomiser les hommes.

 

- Je n’ai jamais dit que j’aimais sodomiser les hommes, d’ailleurs je serai bien en peine de l’affirmer, tu es le premier.

 

Il marque son étonnement par un haussement de sourcil.

 

- Alors je ne comprends pas.

 

- Il n’y a rien à comprendre mon chéri. Tu m’as demandé hier si j’acceptais de devenir ta femme, je te retourne la question aujourd’hui : acceptes tu de devenir ma femme ? Je le vois qui veux répondre, je lui intime l’ordre de m’écouter jusqu’au bout d’un petit geste de la main. Attends avant de répondre, je suis sérieuse, tu m’as fait ta demande mais tu ne me connais pas vraiment, ce soir, je m’ouvre à toi, je te révèle mes fantasmes les plus secrets, ceux que je n’ai réalisé avec aucun homme mais que j’ai toujours souhaité réaliser avec mon homme.

 

J’espère qu’il saisit la nuance, c’est une perche que je lui tends. Notre relation est à un tournant. Les secondes qui suivent sont interminables.

 

- Je te connais mieux que tu ne crois, finit il par dire. Je te devinais dominatrice, peut être pas à ce point, mais je te promets que j’étais sûr que tu avais ces penchants là.

 

Je m’approche de lui en contournant la table très langoureusement. Il me dévore des yeux, il a envie de moi, mais il a peur. Cela me plaît, cela m’excite. Susciter le désir et la crainte en même temps n’est pas donné à tout le monde.

 

- Crois tu que je n’avais pas perçu en toi des penchants à la soumission. Tu es tombé amoureux de moi parce que tu as senti que j’étais capable de satisfaire tes penchants. Si cela se trouve, je suis même la première à répondre aussi favorablement à tes fantasmes de soumission. Mais si je me trompe, arrête moi.

 

- Non Justine, tu ne te trompes pas. Je le sens touché, ému aux larmes. Tu as raison sur toute la ligne. Ton côté dominatrice m’attire, je suis heureux que tu aies perçu ma soumission. Tu as lu en moi comme dans un livre ouvert. Tu es bien la première femme qui réponde aussi favorablement à mes fantasmes. Je les ai toujours refoulés, honteux de nourrir de telles pensées, avec toi c’était différent.

 

Je me saisis de la cravache sous ses yeux exorbités, très lentement, puis je la pointe vers sa bouche.

 

- Embrasse la !

 

Mon premier ordre. Je mouille comme une folle, je sens le fond de ma culotte s’imbiber littéralement.

Il baise l’extrémité de ma cravache, du bout des lèvres, apeuré comme un petit enfant face à sa mère. Pourtant, c’est lui qui est plus vieux, et largement. Cette différence d’âge m’a tout de suite plu, car derrière cette apparente sagesse, cette façade de respectabilité et d’autorité, j’ai tout de suite perçu ses failles. Quel plaisir ce serait alors d’en faire un petit esclave ! Le renversement de situation serait exaltant. Aujourd’hui, mon patron devient mon esclave, mes fantasmes deviennent réalité. Je verrai bien plus tard si j’en fais mon mari, chaque chose en son temps.

 

- Tire la langue !

 

Il obéit dans l’instant et je lui assène un petit coup de cravache sur la langue.

 6-copie-1.jpg

- Si j’accepte de te prendre pour époux, je te réaliserai tous tes fantasmes de soumission, il te faudra les assumer, ne plus les refouler, ne plus en avoir honte.

 

- Oh Justine, si tu savais comme je suis heureux. Je rêve d’entendre ces paroles depuis toujours, cela me remplit de joie. Apprends moi à assumer mes fantasmes, apprends moi à vivre en soumis, que notre mariage marque le début de mon dressage si tel est ton désir !

 

- Non. Je lis l’étonnement et la déception sur son visage. Il pense avoir essuyé un refus catégorique et sans appel. J’ajoute en souriant. Je ne veux pas attendre le mariage pour te dresser. Je veux m’assurer que tu conviennes, que tes mots ne sont pas que des belles paroles lancées en l’air. Si je suis ta première maîtresse, sache que de mon côté, j’ai dominé d’autres hommes. Sur la durée, pas un n’a été capable de répondre à mes attentes ! Ca, pour tirer un coup, les amateurs ne manquent pas, ils sont prêts à tout, y compris se laisser dominer par une fille. Mais lorsqu’ils comprennent que ce n’est pas juste une passade, que je veux en faire un mode de vie, que leur soumission devra être quotidienne, ils s’enfuient et je ne les revois plus.

 

- Oh Justine, je ne suis pas comme eux. Je veux vivre sous ta domination au quotidien. Apprends moi chaque jour à t’obéir davantage. Je t’aime ma chérie, je t’aime.

 

- Commence donc par te déshabiller ! Je te veux entièrement nu. Dépêche toi !

 

Il se dévêt à toute vitesse et se retrouve en caleçon et chaussettes en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

 

- J’ai dit tout nu !

 

Mon ordre est ponctué d’un coup de cravache sur la table. Il ôte aussitôt son caleçon et ses chaussettes. Pudiquement, il place ses mains sur ses parties.

 

- Retire tes mains !

 

Il retire ses mains et me dévoile tout penaud, son sexe minuscule, recroquevillé et apeuré.

 

- Puisque je vois que tu n’es pas en mesure de me baiser, c’est moi qui te baiserai mon chéri.

Par Charles et Déborah - Publié dans : 7. Le mariage d'un cocu
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Samedi 9 novembre 6 09 /11 /Nov 15:14
 
 
La demande en mariage 2.
 
 
 
Il est presque 19 heures, tous les employés ont quitté l’usine, il est temps pour moi d’entrer en action. Pierre, fidèle à ses habitudes, est le dernier à partir, il ne m’a pas vu depuis un bon moment et doit penser que je suis rentrée. Je n’ai pas besoin de lui dire quand je quitte le bureau, c’est l’avantage d’être la petite amie du patron, même si j’évite de le faire trop souvent pour éviter les rumeurs. Je pianote un SMS : « suis aux archives, rejoints moi ».
 
Mon cœur bat la chamade, je m’apprête à me dévoiler comme jamais je me suis dévoilée. Mais s’il veut m’épouser, il doit m’accepter comme je suis, il doit connaître intimement la femme avec qui il veut partager le reste de ses jours, c’est bien le principe du mariage que je sache. Depuis trois mois, nous vivons une passion torride, mais les recoins intimes de nos âmes sont encore inaccessibles l’un à l’autre. Est-ce bien raisonnable dans ce cas de se marier ?
 
 
 
3-copie-1.jpgLes archives sont constituées d’un long couloir bordé de part et d’autre de rayonnages impressionnants de dossiers. Il y a une table et deux chaises, rien d’autre. J’ai disposé sur la table les ustensiles qui vont m’être utiles à la réalisation de mon scénario, et je sens en les regardant, l’anxiété me nouer l’estomac. Il y a une cravache, des cordelettes, des menottes, et un gode ceinture. C’est ce dernier gadget qui me met mal à l’aise. Je l’ai déjà utilisé, et avec grand plaisir, mais toujours sur des femmes. Comment va réagir Pierre à la vue du godemichet ? Son orgueil de mâle pourrait le bloquer, et il pourrait fort bien se refuser à moi.
 
Pour la cravache et les liens prévus pour l’attacher, je me faits moins de soucis. Il est de nature soumise, il y a des signes qui ne trompent pas. Il aime les rapports de force dans nos rapports intimes, être immobilisé sous moi, se retrouver obligé de me lécher, pris dans l’étau de mes cuisses,  prisonnier. Il aime les mots crus, mais que ce soit moi qui les lui adresse, pour l’insulter ou le rabaisser. Il est soumis, j’en suis persuadée, mais jusqu’à quel point ?
 
Je ne vais pas tarder à le savoir, je l’entends descendre l’escalier. Malgré l’appréhension, l’excitation est bien présente. J’aime ces jeux de domination et de pouvoir, prendre le contrôle d’un être, le mener à la baguette avant de le mener à l’orgasme. Une douce chaleur s’est installée dans mon bas ventre depuis que je tourne en rond dans cette salle à attendre et imaginer Pierre en victime expiatoire et consentante. M’obéira-t-il sans rechigner ? Tentera-t-il de résister ? Est il endurant à la douleur ?
 
Toutes ces questions me traversent l’esprit en même temps, m’embrouillent et accroissent ma fébrilité.  Je pose le pied sur la chaise pour mettre en valeur la pointe vertigineuse de mes escarpins, me donner une constance. J’ai mis pour l’occasion les Gucchi magnifiques, en cuir verni, qu’il m’a offert la semaine dernière, un cadeau qui, j’en suis sûre, révèle un certain fétichisme pour le pied féminin.
 
Mon imper s’ouvre et dévoile ma jambe gainée de bas noirs, révélant du même coup mon absence de robe ou de jupe. Je ne porte sous mon trenchcoat qu’un body string en cuir, suggestif et sexy, qui m’a toujours valu d’être honorée comme une reine.
 
Pierre pénètre dans la pièce avant que je ne rabatte les pans de mon trench le long de ma cuisse. Il a vu mes bas et a pu se rendre compte que je ne portais rien en dessous. La surprise se lit sur son visage. Je me retiens de rire à la vue de son expression. L’effet produit me rassure quant à mon pouvoir de séduction. Dans cette posture altière et provocante, je suis la plus désirable des femmes. Je garde un visage fermé et hautain, mon regard plein d’arrogance l’intrigue tout autant que la tenue légère que je porte. Mais il est radieux, souriant et plus qu’intéressé par la « marchandise ».
 
 
 
- Eh bien eh bien, voyez vous cela. Que me vaut cet honneur ?
 
 
 
Ma cuisse offerte et dénudée accapare son attention. Il s’approche d’un pas lent, le regard pétillant d’excitation.
 
 
 
- Humm, tu es sublime, dit il d’un air admirateur. D’une sensualité remarquable !
 
 4-copie-1.jpg
 
Je garde le silence, consciente d’accroître ainsi mon côté mystérieux, mais je suis heureuse de l’entendre vanter ma sensualité. Cela me conforte pour la suite. Il s’approche de la table, de plus en plus intrigué, et j’ai les yeux braqués sur lui. Je veux voir sa réaction lorsqu’il découvrira le gode, les menottes et la cravache.
 
 
 
- J’ignorais que j’avais embauché une secrétaire aussi vicieuse, dit il sur le ton de la plaisanterie. Si madame Storen savait que tu te promènes sans rien dessous ton imper, elle ferait une attaque.
 
 
 
Madame Storen est la secrétaire de direction, ma chef directe, la numéro deux de l’entreprise. A  55 ans, elle est de la vieille école, vieille fille, mais non dénuée d’un charme désuet. Il n’a pas tort, elle qui est toujours tirée à quatre épingles, et tellement à cheval sur les apparences et les principes, elle s’étranglerait de me voir ainsi vêtue… ou dévêtue..
 
Son regard se porte sur la table, ses yeux s’écarquillent, ses lèvres se pincent sous l’effet de la surprise. Y-a-t-il de la contrariété, une appréhension, de la déception ??? Je ne décèle aucun de ces sentiments, mais beaucoup de curiosité, de surprise et … d’intérêt… Oui, je vois son œil briller d’intérêt.
 
Il passe la main sur la cravache, puis sur les cordes, me regarde avec un oeil nouveau, comme s’il découvrait une nouvelle Justine, ce qui est le but de mon petit scénario, puis il soulève les menottes d’un air impressionné et me demande d’une voix qui a perdu de son assurance.
 
 
 
- Ce sont des vraies ?
 
 
 
- Oui.
 
 
 
Réponse lapidaire, timbre de voix glacé, posture impeccable, je n’ai pas bougé un cil, je ne le quitte pas des yeux, mon attitude l’intrigue et l’intimide. Je me sens de plus en plus forte, chaque seconde passée me conforte dans l’identité que je m’apprête à endosser : celle d’une maîtresse perverse et autoritaire, manipulatrice et cruelle. L’excitation s’empare de moi, depuis mon bas ventre qui me brûle, mon sexe qui s’humidifie, mon pouls qui s’accélère, mes cuisses tétanisées par la posture mais frémissante de désir. Mon corps réclame son lot de plaisir.
 
 
Par Charles et Déborah - Publié dans : 7. Le mariage d'un cocu
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Vendredi 8 novembre 5 08 /11 /Nov 14:55
 
 
 
 
La mère de la mariée
 
 
 
          A ce stade du récit, il est temps pour moi d’apporter quelques éclaircissements. Etant donné le drôle de couple que nous formons désormais, mon cher mari, vous l’aurez compris ne pourra pas être témoin de toutes les turpitudes de notre couple, et quand je dis couple, je pense à mes turpitudes bien sûr. Pour lui, ce sera ceinture. D’un commun accord, nous avons donc décidé que je prendrai la plume à mon tour pour donner mon éclairage sur certaines parties de notre vie, inaccessible pour lui. Nous nous sommes mariés à cette seule condition de ne rien nous cacher. Mes sentiments, mes états d’âme, mes plaisirs extra-conjugaux, je veux tout relater, ne rien vous cacher. Permettez que cette première intervention prenne la forme d’un flash back. Un petit retour dans le passé pour raconter comment j’ai accepté d’épouser mon cher époux…
 
 
 
***
 
 
 
                     Je suis excitée par tous les préparatifs de ma mise en scène et passe ma journée au bureau à peaufiner mon scénario. Je dois absolument lui faire partager mon excitation, faire oublier la question posée la veille au soir et restée sans réponse.
 
 
 
- Justine, souhaites tu devenir ma femme ?
 
 
 
Il m’a demandé en mariage, à genoux, en respectant le protocole et en m’offrant un diamant magnifique. Il m’a prise au dépourvu et je n’ai su que répondre. J’ai fini par dire, plus embarrassée qu’emballée.
 
 
 
- J’avoue que c’est très subit, je ne m’y attendais pas (ce qui était vrai, nous ne sortions ensemble que depuis trois mois). Je suis désolée, la bague est magnifique, j’ai besoin d’un délai de réflexion.
 
 1-copie-1.jpg
 
Pierre a parfaitement dissimulé sa déception, et je vais lui donner ma réponse dans moins d’une heure, juste après le bureau. Ce midi, j’en ai parlé à maman, sa réponse fut limpide.
 
 
 
- Il t’aime, il est ton patron, et il est à la tête d’une fortune considérable. Si tu as des sentiments pour lui, excuse moi de te dire que j’ai eu des réponses plus difficiles à donner dans ma vie.
 
 
 
C’est ma mère tout crachée, directe, sans fioriture, brute de décoffrage. Je sais que j’ai moi aussi hérité de ce caractère. Je ne m’embarrasse donc pas de fausse pudeur pour lui révéler le fond de ma pensée, et l’objet de mon hésitation.
 
 
 
- Je l’aime, ça oui, j’en suis sûre. Mais Il a déjà été marié deux fois, et moi-même je me demande, si je peux être la femme d’un seul homme.
 
 
 
- Tu l’aimes et il t’aime, tout le reste n’est que petits arrangements entre couple.
 
 
 
J’ai souri.
 
 
 
- Petits arrangements, comme tu y vas ! Je te parle de fidélité tout de même. Evidemment, toi avec papa, ça t’a jamais dérangé d’aller voir ailleurs.
 
 
 
- Dois-je y relever une pointe de condamnation ?
 
 
 
- Non, ça vous regarde, ce sont vos affaires.
 
 
 
- Exactement. Ce sont nos affaires. Sache pour ta gouverne, ma petite fille, que ton père savait à quoi s‘attendre en m’épousant. C’est ce que j’appelle « les petits arrangements entre couples ».  Si pour toi, il est essentiel de garder cette liberté dans le couple, et qu’il est pour toi tout aussi essentiel de ne pas lui dissimuler cette part de ta personnalité, alors dis lui. La balle sera alors dans son camp. Soit il t’accepte comme tu es, soit il vaut mieux que tu renonces à te marier.
 
 2-copie-1.jpg
 
Ma mère a toujours été de bon conseil. J’ai donc décidé de jouer franc jeu avec Pierre, lui révéler mon « moi intime », lui confier mes doutes, mes craintes et peut être aussi mes fantasmes, cela dépendra de la tournure des événements. Mais je lui réserve une telle soirée que je ne l’imagine pas repousser mes avances et refuser le contrat de mariage que je m’apprête à lui soumettre.
 
 
 
 
 
Par Charles et Déborah - Publié dans : 7. Le mariage d'un cocu
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  • : Une relation basée sur la domination totale de madame sur son époux, et l'acceptation de celui-ci à voir sa femme diriger le couple... l'acceptation aussi que sa femme le trompe sans vergogne... l'acceptation, donc, d'être cocu et soumis !!!
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